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lirik lagu one shot – keurspi

j’parle de ma vie, des choses que j’observe sur le parquet
ok, keurspi “99” sur la chaîne plaqué
planquez les pet-tes frappes car mon rap est planté
que les autres se mettent en garde, on n’est pas là pour blaguer

zig-zag sur le beat à la fanfo (simple king)
ici c’est marche ou crève comme l’a dit fanto
alors je sprint à chaque couplet, comme un maurice green
l’équipe est au complet et remplirait le queens

one love à ceux qui me supportent, ma team et mes potes
ceux et celles qui, vers le haut, me tirent et me portent
de leur estime me dotent, mes origines de la botte
j’porte en moi, et tel un taureau, je kick les portes

j’brûle, j’n’ai pas qu’douze travaux comme hercule
si le temps était des nôtres on serait puissant comme hypercut
tant d’images dans mes phases, mais peu qui percutent
ces nazes non rien d’autres à dire à part que c’est hyper cute

comme black supa dupa (black kent), j’ai plus le temps
dans les bacs, j’suis pas dupe de ces trucs qui puent tant
le talent n’est plus d’taille face au blé
donc je taf en scred, fous la pagaille façon dre

attendu comme detox et rahzel au beatbox
appelle-moi hurricane car je gène quand le beat j’boxe
malcolm était black et moi j’suis un babtou
donc ceux dont j’me méfie, c’est pas des blacks mais des babtous

j’rappe même en pantoufle, rapporte mes coups d’blues
t’inquiètes y’en a pour tous, à mon arc j’ai beaucoup d’douze
dans l’game beaucoup d’bouses, besoin d’beaucoup d’blouses
c’est seulement quand j’te cite dans mes 16 que t’as beaucoup d’buzz

keurs, c’est le message d’un pac et le claquement d’un biggie
mais qui a dit que le rap c’était bling-bling et baggys ?
ça se la pète à peine que ça begin’
et tout le monde veut prendre ma place comme chez nagui

pas gais sont les cours de nos vies donc on pagaie
paraît qu’les putes dans tes clips c’est le progrès
j’procrée, jamais mes principes je ne troquerai
même si des fois je craque, comme des ships, je te croquerai

bientôt 10 piges que je gratte les feuilles
et crame le beat si bien que le kick en connait le deuil
s’écoulent les hits, et coule-les vite, les wacks rap, découpe leur cliques
pas d’crack, ma folie le mic, m’affament la foule et les yeux qui se braquent

comme eminem, le man plane et saute du grand canyon
sur une main, retombe, maintient son équilibre comme danone
les disciples s’disent street, mais trop d’biz dans le district
les pros diss et les p’t-ts s’fritent pendant que des baffes je distrib’

moi j’n’attends pas ton accord
pendu au mic à mort car inc-ssable est ma corde
ma touche j’apporte et elle m’ouvre des portes
je lis dans tes pensées comme akinator

hip hop ma ligne verte, évite tes balivernes
s inon j’t’envoie 20 milles lieues sous les mers à la jules verne
émotif et conscient, j’prône pas le non sens
je viole l’instru et ce même si elle consent

vu comment c’est parti, tu sais qu’y’aura pas d’refrain
même pas à la fin, j’rap tellement j’ai faim
keurs sort le carré d’as, toujours carré sur la b-sse
si je parle de quelque chose c’est qu’je connais comme ab-ss

mec je ne compte plus mes bars
et si le rap fleurit, je viens y planter mon dard
nombreux sont les rappeurs, mais peu qui possèdent l’art
pour les mc’s poussière j’arrive en guise d’o’cedar

big up fanto, black kent et simon
simple, bizzy, lawkick et sagon
alino pepe, my man daartist
maréchal, doctor x, 99 ma clique

j’reste conscient jusque dans mes egotrips
certains voudraient m’fumer alors que même leurs mégots flippent
voici le blanc qu’on dit se prendre pour un black
mais même les blacks virent au blanc depuis que 99 dans les bacs

l’encre rouge coule et ouvre un nouveau chapitre
dans la b-sse-cour les poules roucoulent et couvent un nouveau chant d’pitres
dites aux ploucs de ma lâcher la grappe
pendant qu’ils perdent leur temps à m’jalouser, moi je rap !

- keurspi

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