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lirik lagu camille – khod breaker

camille lyrics
j’ai vu la beauté du diable dans le blanc des yeux
d’une jolie démone qui regardait le blanc des cieux
un beau brin d’souffre dans un maillot camaïeu
qui parle des marécages de camargue, je vais déjà mieux
elle dit qu’elle s’appelle camille
qu’elle a fait le tour du monde plusieurs fois
que dans sa peau de soie elle ne fait qu’un tour de ronde
sur cеtte planète qu’ellе se refuse de quitter
elle s’amuse de mon ignorance de l’éternité
entre deux bennes où tombent des blocs de béton
sous le porche d’une grande maison mauve, elle m’invite à boire un café
je n’sais pas si j’ai l’temps mais elle insiste et dit qu’elle paye
dans le marre, je vois des merveilles
entre deux coussins, elle me fait des confidences
esquisse trois pas de danse
dessine un carré où elle inscrit mon nom puis disparaît
mais reviendra sûrement à la prochaine saison
oh, camille

une beauté aérienne que rien ne freine
figée dans l’esp*ce, convulsée de spasmes
elle s’arrête mais veut s’en aller
je voudrais simplement la toucher
mais rien ne lui empêche de me sourire puis de s’effacer
camille est fulgurante, fustige et j’enfle et je prends la fuite
camille est ici ou ailleurs
irradiante comme les plus belles fleurs qui ne s’ouvrent que la nuit
elle en rit, je l’admire et je pleure
tu ne peux pas savoir ce que j’en pleure
de croire à son rêve, de suivre son ombre
de me prendre à son piège, de creuser ma tombe
une touche de masochisme, c’est vrai, on peut en discuter
une touche de romantisme qui n’a son charme que si elle est partagée
carnagée par les années de vagabondage et d’errement d’une âme d*mnée
devant elle, c’est une route barrée, un d’ces murs cond*mnés
blessure mal cautérisée, plaie mal cicatrisée
une friandise très prisée, camille m’a écartelé
a présent je perche mais je cherche encore
mon derche et mes os plantés dans le décor
d’un appartement vide et courants d’air
débridé, dénudé d’hier, quel calvaire
elle m’a bien eu, suspendue entre le monde réel et son univers
elle me nargue de là*haut, me hante jusqu’aux confins
des plus intimes des profondeurs de mon être, j’n’ai plus faim
existence à trois centimes, maladie non anodine
le sol ne me soutient plus
trop occupé à récolter la poussière d’illusion
la poudre aux yeux, je me sens vieux
déjà dépassé
c’est outrepasser les règles que de réduire en cendres mon amour propre
que je lave difficilement
lapidé d’opprobre
il en a fallu si peu finalement
pour m’achever, parachever son plan diabolique
la plus machiavélique, une possédée
une succube à faire chialer lucifer
aucune médecine ne sait encore soigner ce virus incurable sur terre

quand camille rit, on devine derrière ses lèvres fines
une paire de canines taquines que recouvre parfois sa langue sanguine
quand elle veut m’faire craquer, un clin d’œil d’éosine
son âme éolienne respire derrière sa pupille
elle fait la folle, baby doll, gamine, elle cajole
mais dans ses pommes d’amour, dissimule de la strychnine
elle ne sait pas qu’ça tue les hommes, l’amour
fragile derrière sa grise mine
comme springsteen dans les rues d’philadelphie
malheureuse, mais qu’a*t*elle fait ?
si elle paye pour un crime, quel est l’ampleur du prix ?
elle pleure et crie, écrit sa trouille sur un cahier de brouillon
dont elle mouille chaque page d’une larme bouillante
dans son taudis, relents de datura
quand les vapeurs ne partent pas, elle dort dans son audi
volée je suppose, en tous cas, elle n’a pas son permis
elle imite kermit, camille brille, elle m’illumine

- khod breaker

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