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lirik lagu esclave – kooly

[couplet 1]
ne me néglige pas, j’suis pas comme eux, j’suis pas comme toi
tu peux pas comprendre, tu peux pas m’confondre, essaie pas d’me reprendre, ni de me répondre
face à eux ma rage est trop grande
ils vont s’tailler les veines vont arrêter d’se vendre
ils vont cesser de rires vont tenter de se rendre
mais la suite j’te l’ai dit pourquoi t’en redemandes
l’ennemi l’ennemi est dans l’autre secteur
on allumes les phares, on démarre le moteur
fachés négros armés dans le range rover
ma revenche sonne vos heures, j’vais vous uet j’s’pas lsauveur
j’défend ma cause, mais j’ai cessé d’être un causeur
j’fais mes bails j’fais mes bails, j’leur dis r ils s’opposent
ils voient la vie en rose s’aspergent d’mon arroseur
sur l’terrain j’suis meneur j’me la joue derrick rose
j’ai des potos arabes en rab de rabah ravis de mettre des raclés
n’les rabaisses pas en cas d’hagra ou sproduira meudra ou neucra sera éclaté, ou bras subira clé
f-ck la bac ils font qu’du travail baclé
postulez raclos ratés ils vont vous rappler
mets moi un coup d’genoux on devra t’atteler
conseil d’ennemi ne viens jamais dans mon atelier
17 89 déclaration des droits de l’homme, blanc, le noir est esclave
le noir est un zouave, notre sang ils boivent
j’monte sur le bateau, on m’attache à l’épave
mon peu de liberté me nargue, ma captivité me navre
mon solde d’espoir se décharge, ma détermination me largue
plantation au large, j’suis p-ssé d’mansa moussa à gaspar yanga
mais nos salives ne gaspillons pas, j’vois la mort en face en addition d’ça
on m’a enlevé maman et papa, ils ne savent pas de quoi je suis capable
les chaines trop serrées me font mal, les coups d’fouets m’font des douleurs dorsales
ecarté de mes terres, forcé à faire c’que j’n’aurai jamais du faire
avant ça j’le ressentais j’avais l’flair, j’savais qu’ça sentait pas très bon dans l’air
j’ai quitté le berceau
on m’a arraché du berceau
j’ai quitté le berceau
on m’a arraché du berceau

[couplet 2]
j’ai quitté le berceau
on m’a arraché du berceau
je vois mon sang se verser
le jour de mon anniversaire
hotés de nos dignités
dans l’incapacité d’milliter
le remède serait de méditer
on dit que le mal est fait mais qui sait
bonne ambiance de travail entre esclaves
même si j’vois mes frères s’faire fouetter sur une estrade
tellement d’corps enpilé qu’ya plusieurs etages
maman est morte ne peut plus m’faire d’maternage
je ne connais plus l’amour, j’ai très peu connu l’amour
l’homme blanc est l’obstacle au parcours
peuple primitif mort dans le labour
j’rêve de cracher sur mon maître, toi qui -ssujetti celui qui l’a fait naitre
qui veut m’empêcher d’être avant de disparaître
qui a la prétention d’croire être au d’ssus d’ses ancêtres
qui a d’la haine a émettre, si la nature parlait elle te traiterait de traître
j’pense à c’que je serai devenu si tu m’avais pas prit à 4 000 km
le mérite s’attribue, t’es d’amérique ? quelle est ta tribu
combat d’esclave a de grandes tribunes, 400 années sur le matricule
suis-je cond-mné à être capturé, ma joie ne sait plus que murmurer
mon ambition s’est fracturée, travail forcé n’a jamais été facturé
mon histoire est raturé, ma force restante est courbaturé
la peine en moi s’est aventurée, mes droits ont étés torturés
pt-t à pt-t leur légimité s’est épurée
nos symboles ont étés défigurés
le mal fait ne peut pas être mesuré
eux ils racourcicent la réelle durée
ecarté de mes terres, forcé à faire c’que j’n’aurai jamais du faire
avant ça j’le ressentais j’avais l’flair, j’savais qu’ça sentait pas très bon dans l’air
j’ai quitté le berceau
on m’a arraché du berceau
j’ai quitté le berceau
on m’a arraché du berceau

- kooly

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