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lirik lagu crash test – krimsa

[couplet 1 : krimsa]
j’porte la tunique rouge et bleue, dans ma ville on est tous fous d’elle
le bitume sous mes pneus, on s’abîme comme des trous d’boulettes
75, sois sans crainte, on a tout l’matos
soit on s’pinte, soit on s’plaint d’pas être sur la côte
j’ai des potos qui font du black avec la blanche
frère, j’me fais solo pour faire du cash avec d’la chance
ouais, j’pourrais partir, très vite m’arracher
pour m’avachir sur l’sable sans finir attaché
bouclé à un poste fixe, on s’nique la santé
les factures qui s’ent-ssent, impossible de vivre sans l’blé
un babtou qui vient pas d’ici : la famille, l’vietnam
gros, j’finirai p’t-être mal, jnouné par un babidi
la vie, un ring de boxe : tu cher-mar droit, tu vides le coffre
j’enchaîne les gauches droites, les cauchemars, les litres de rhum
en charrette, j’finis dans les cordes depuis qu’elle est partie
moi j’rêve de faire un tête tête, d’mettre un pied-bouche en pleine tête
a celui qu’a pris ta vie un soir de fête, merde
mental de viet’ viet’, putain c’est dead dead

[refrain : d6] x2
dus-per dans l’insolence, ils crachent, pestent, han han
tu n’verras jamais mes gars s’taire, nan nan
on p-sse du bac à sable aux backstages, han han
ensemble, la vie n’est pas qu’un crash test

[couplet 2 : hash24]
bref, regarde-moi bien j’ai qu’le rap, j’vesqui les plaques, les dos d’âne
les fils de pute, les vils-ci tournent, ils veulent m’embarque pour 2 grammes
sur moi la haine s’est quée-mar, cherche pas l’ciment, j’rétrograde
hash24 “as” le combat , crave-bi le long du trottoir
armure au sol comme thésée, sur l’cœur j’ai gravé dz
j’ai grandi, m’parle pas des aides, puis ceux qu’ont pas parlé s’lèvent
la vue du noir en pleine mer, y croire et pas parler d’perdre
divague jusqu’à cramer l’fer, pour ceux qui n’l’ont jamais fait
j’suis un enfant d’ici, enfermé mais y’a pas d’issue
on fera les comptes juste après l’audition juste avant l’addition
ensemble on a su perdre, frérot j’sais qu’on est soudé
qu’ici-bas on lève les armes, on s’venge, on finir sous terre quand même
dans la rue j’ai vu d’l’oseille, dans mon camp y’a aucune pute
depuis l’temps j’les aurais soulevées
les embrouilles, les prises de tête, laissez-moi j’ai plus 16 ans
mon âme pourrait s’éteindre autant qu’mon empire pourrait s’étendre
c’qui p-sse dans ma tête est aussi lourd que réel
un jour on sera au dessert, pour l’instant on pense au décès
avis à ceux qui brillent dans les ruelles de la ville
crash test, j’viens prendre de l’or, le rendre aux aztèques

[couplet 3 : sopico]
j’vais t’parler d’choses qui peuvent blaser ton samedi soir
qui peuvent changer ton idée d’la vie parfaite dans paris, soit
en deux phrases tu verras les mots sombres
et ceux qui s’appliquent savent que l’émotion
c’est pas juste c’que ça dit, non plus c’que ça dira
ton daron s’tue l’dos dans des chantiers, fatigue, qui va chanter sa vie ?
la villa qu’il voulait s’bâtira plus tard et sans ses amis
nan, tous les habitants s’invitent au fond des abysses
décernant l’trophée du pire, la médaille du plus con des avis
qui peut compter sa miff sans les voir ?
destin brisé, fais tes valises, p’t-être la pitié s’enlèvera
combien n’ont plus dans les yeux la force qu’ils avaient dans les bras ?
ceux ayant juré devant les dieux de n’pas perdre honneur on les dra
démarre d’ici, ailleurs c’est la vie fils, avant qu’tu vois l’envers
du décor, connais-tu déjà l’enfer ?
on n’est plus à l’antenne, à la tv c’est la monnaie qui règne
qui nous promet dix rêves à la minute
comprends qu’on est direct
krimsa, hash et so’, ma gueule t’es viré

- krimsa

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