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lirik lagu outro – l’anim’arcel

[l’animal]
a mon actif, j’ai 18 piges peu d’potos pour la vie
j’aimerais m’étendre vendre mon sh-t et mes skeuds dans toute la ville
et faut qu’j’arrive à tout niquer, qu’une parole faut qu’j’la tienne
[?] l’anim on fait la paire quand toi tu fais d’la peine
a fond la caisse, poto ça date mais j’ai pas changé d’rythme
le décor reste et moi aussi vu qu’j’ai pas mangé d’bites
hanté j’débite, au fond du trou au milieu des débris
gratter des lignes et t’mettre des pêches sans qu’ce soit un délit
tu vois l’délire, là c’est l’anim, mario à la prod
d’accord ou pas d’accord, le rap est mort, pendu à la corde
j’suis tenu à la gorge, perdu à la traîne
trop d’espoir dans la tête, mais j’rêve plus c’est pas la peine
c’est pas la pleine lune et tard le soir j’suis dans les meufs grillées
paris city y’a un tas d’bizz et un tas d’keufs grillés
t’en avais reup’ t’y es
au fond du trou là où tu t’fais plier, piller, dépouiller pour tes billets
j’aurais voulu dire que ma vie est simple et que ma ville est sainte
c’est sheitanland, des pilons j’en ai té-fri
75014 parce que la crise corse le vice
mes amygdales me grattent, et c’est l’animal qui t’vise
ouais ces p’t-ts ritals qui t’vi-ser des rimes à plein temps
mon rap c’est d’la poudre blanche, fous ton nez en plein dedans
j’ai pas l’temps pour les sentiments, c’est l’amour du ciment
mais la poisse s’y met arrêtez moi si j’mens
et puis j’m’en tape en cirant j’pense à la belle époque
mon premier texte au fond d’la cl-sse pour insulter les profs
pour amuser les potes c’était les 400 coups
paris sans couilles c’est introuvable comme du pain sans croute
c’est la banqueroute, le crime paie et monte en flèche
j’ai vu des mecs en calèche
et j’suis pas d’ceux qu’on caresse
fraîche mes keups
dans mon équipe on veut la coupe et la kush, t’as des couilles t’as qu’à t’couper la queue

[arcel]
y’a rien d’glorieux à faire le mal, et pourtant on s’en vante
on est coincés dans des spirales, difficile d’monter la pente
ouais ça s’descend en stressant d’janvier à décembre
pour dire qu’on est présents certains sont prêts à faire couler l’sang
la violence est gratuite, c’est des phalanges sur des pommettes
des couteaux dans des cuisses profondément ma lame peut t’connaître
j’demande pardon pour les pêchés qu’j’ai commis, ceux qu’j’vais commettre
mais si on c-sse pas d’oeufs, y’aura pas pas d’omelette
la nuit d’vant ma feuille j’comate insistant jusqu’au matin
pour visage pas les peaux mates, ignorées dans tous vos scrutins
nique sa mère les critères c’est mon cri d’guerre j’l’écris sur l’quai d’gare
crise monétaire pays sectaire mais j’crois qu’on s’égare
le regard froid sur l’reflet d’la vitre du rer
c’est c’que j’vois en effet et j’t’avoue qu’j’en suis pas fier
j’ai sali l’décor laissé ma marque croyant l’embellir
un train d’vie hardcore et c’est bien plus qu’un délire
j’voulais d’l’or, des dollars, dans ma vie remettre de l’ordre
pas voir les porcs qui c-ssent ma porte, ou devoir dormir dehors
il m’faut d’la maille, ma smala ouais, pour qu’j’ai le smile
du sky et du ghana, et doucement ça freestyle
et ce soir j’vais m’coucher tard en cogitant j’me dis qu’j’ai tort
rien à foutre des gros acteurs on prépare des projets hardcore
il m’faut d’la maille, ma smala ouais, pour qu’j’ai le smile
du sky et du ghana, et doucement ça freestyle..

- lanimarcel

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