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lirik lagu solstice d’hiver – lasco

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[intro]
les jours paraissent d’plus en plus longs et les années d’plus en plus courtes
depuis qu’j’ai pris conscience que la mort seule échappe au doute
notre seule cert-tude c’est qu’tout va s’arrêter un jour
et m’rapprocher d’ce jour j’ai l’impression qu’je fais tout pour
car j’me détruis la santé, toujours d’la vodka dans mon schweppes
fier dans l’apparence mais j’me sens rotte-ca sans mon ex
et dans mon tieks hein, j’y ai fumé des s’melles
j’y ai tué des s’maines en les voyant purger des peines
puis revenir, de plus en plus deter’, de plus en plus les nerfs
comprends qu’avec ta thug life tu en tues des frères
la son-pri, les gros chèques arrondissent les dos mecs
mes peurs sur du papier, plus incompris que poète

[couplet]
mec, regarde nos vies qu’on fout en l’air
fais l’faux alors tu t’f’ras planter par un d’ces fauves qu’on fout à l’ombre
j’suis fou à lier quand j’imagine qu’mes frères puissent partir avant moi
et avant ça j’veux avancer sans leurs seringues dans l’avant-bras
à tous ces toxos, le destin taxé
au fur et à mesure le diable avance et moi j’suis posé dans son taxi
à priori ici, la seule évasion c’est l’sh-t
la seule vraie façon d’être libre, igo, elle s’paye à prix horrible
bingo, j’attrape el gringo, lui montre mes derniers placements
car c’est plus mon délire qu’les b-tchs sur l’écran plasma
crois-moi, j’suis un poète dont les mots sont mordus par la rue
p-sse une slim gros, j’vois mes problèmes résolus par la pure
j’vois des pickpockets qui, vite, piochent dans des p’t-tes pochettes
et des big bobos à qui mes 10 potes vendent la pire moquette
wesh moken, viens on s’attrape en g.s.s
ils ont des 16 qui désespèrent, les miens torturent comme les s.s
roule un pur kamas mon gars, peut-être qu’l’avenir t’rendra amer
pense à ta mère, y aura peut-être un fils de pute qu’arrache son sac
car ici les chats grandissent et d’viennent des loups
mais restez cool, tu peux pas déplace la montagne alors sachez qu’l’everest c’est nous
l.t.f. ma gueule, c’est avec eux qu’j’affronte mon destin
poulets rôtis pour un festin, j’ai plein d’bleus dans mon intestin
et des bouts d’matraques, mais vas-y cours bâtard
ici les fous s’mettent à tes trousses, évite les coups d’kahba, j’roule ma batte
hiver comme été, j’vois mon avenir qui s’détériore
j’aurai raison demain si j’reconnais qu’j’avais des torts hier
l.l.s. c’est l’matricule
balance une prod’ sous l’abri-bus, odeur de sh-t quand j’articule
c’est archi sûr j’ai l’groove qui fait bouger les indécis
j’suis un de ceux qui a des 16 qui peuvent entraîner un décès
et adressez-vous à l’équipe si vous r’cherchez du matos
les bastos viennent du brésil comme michel, luis, et pato
mon frère, j’ai les mêmes problèmes qu’un autre
avec la haine comme celle d’un fauve j’m’en tire sans vrai gros hématome
93 zoo dans mon sillon, ils rêvent de nous voir chuter
et si j’m’endors sans mon pilon alors j’ai plus l’droit fumer
car c’est une nécessité, ouais on teffri pour oublier
j’quitte la té-ci pour roupiller quand l’trom-ré ouvre ses tourniquets
tout plier, tout niquer, c’est c’que mes bougs au four font
prendre une plaquette au quartier pour s’payer l’nouveau blouson
on a le blues, on tise et près du trou on s’risque
à danser la violence et pour des sous on prie
paris pleure toujours autant quand la nuit tombe gros
depuis qu’l’amour a disparu j’vois la plus belle comme la pire bombe
on est fiers de nos tieks pourtant c’est les pires des trous à rats
perdu dans le brouhaha, j’erre sans but, ça fout la rage
la jeunesse parisienne te tire dessus, fils de pute
ici les vices de rue on saute dedans avec nos huarache
bébé, j’ai rencontré l’amour dans un bar à putains
et si tu m’baratines hein, très vite j’me barre à turin
mes punchs sont inévitables comme une tape au tieks
ou un tête à tête et j’te parle pas, d’un dîner minable
j’effrite et j’inhale, lady et p’t-te caille dans mon pieu
ouais mon vieux que des des o.g. véritables dans mon lieu
sens mon teu, j’écris des images, récite des rimes sales
oh mon dieu, dans une té-ci des lilas j’me sens honteux
car ici, on s’dégrade pet-t à p’t-t
on parle de sh-t et d’alcool sur un sample de vivaldi
retiens mes pures jus, tu vis ta rime moi je rime ma vie
et si je lis l’avenir c’est parce que j’reviens du tur-fu

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