a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 #

lirik lagu crépuscule rouge – le pakkt

[couplet 1 : john creazy]
mes yeux se révulsent quand vient le coucher de soleil
un jour de plus qui finira dans la corbeille
ça c’est ce que je me dis, enfin ce que tout le monde sais
on file droit vers la fin de la vie en comptant ses blessés
parfum des larmes, ce que dévoilent les lumières âcre
chacun son arme, je te parler bien de bastonnade
comptoir à la terr-sse devant le mur derrière un guichet
c’est comme un isoloir, t’es [?]dans le mur, t’es fiché
chercher un refuge dans la boisson écarlate
l’obscurité un piège, t’façon on ne peut pas les rater
ce jour des lampadaires, ils se bourrent jusqu’à plus d’heures
il devient je, je galère, suffoque dans le bonheur
c’est un jeu qui s’éteint tard, du genre j’allume les phares
je vois mais je mate pas, j’en ai ma claque, remarque t’as pas tord
on cocote le bon vin, bien qu’en sortant du bain
on s’oppose à tes gains, se pose là et puis c’est rien

[couplet 2 : zippo]
en tête à tête avec ma canette, je squatte comme d’hab
mais t’inquiètes mec, demain j’arrête, ha la bonne blague
je suis en manque de rêve depuis que je manque de sommeil
souvent de ceux qui se lèvent quand se plante le soleil
sous des crépuscules rouges je plonge les doigts
dans le vice je creuse ma tombe, je me ronge le foie
j’ai plus qu’une clope, à merde, avoir un flingue ça me tente
maintenant que le paquet de camels est à cinq-cinquante
qu’est-ce que je vais pouvoir faire, aller va pour le bras de fer
avec la mort, il parait que tout, même ça, ça me coûtera cher
surfer en solo sur un océan de sky c’est parfait
je fais des économies, j’ai moins d’amis, j’ai plus de forfait
déjà deux heures du mat, je me sens bizarre et con
les gens qui p-ssent me matent, je les envie pas mais bon
tu sais, dès fois je dois choisir en boire ou manger
eux ils sont gras, ils veulent maigrir on doit pouvoir s’arranger (aight)

[couplet 3 : vargas au mic]
encore un coucher de soleil de plus
tout les visages se glacent et l’oiseau perd ses plumes
un lampadaire s’allume, sur les flaques de crachats
des reflets d’alcool se dévoilent sous nos faces de cadavres
le noir s’installe, endroit bien crade
le soir je viens là pour boire un flash
quand la méfiance, la peur se multiplient
mais on verse du whisky, la merde se purifie
la police renforce les effectifs
les stups, les détectives, quand la ville s’endort
c’est le bordel, les putes et la vermine
se foutent bien des permis , c’est le délire, la folie prend forment
t’imagines pas le climat bizarre
dans chaque ruelle y a dix gars qui braillent “nique la flicaille”
tout les acteurs de la scène sont en place, on
rep-sse en mode veille, bol d’air, contemplation

[interlude : zippo, john creazy, vargas au mic]
nique la flicaille, la flicaille
sert un p’t-t sky, sert un p’t-t sky, sert un p’t-t sky
vas-y mec sert un p’t-t sky
envoie un freestyle, mets ton freestyle
woh…, p’tin
-“bonsoir messieurs, contrôle de police”
-oh putain, vas-y, [?]
-“eh qu’est ce que tu jettes toi ?”
-oh vas-y, c’est bon
-nachave, nachave !
-“eh, choppez-les, choppez-les”

[couplet 4 : zippo]
je sens que ma folie monte avec ma pression artérielle
c’est du son qui m’alimente, j’ai mon précieux matériel
ipod casque, et puis le blase, zippo, le pakkt
y faut pas que tu stoppes ça car si t’oses gars aussitôt je claque
je me pique au crack, je me jaunis chaque chicot à la nicotine
évolue comme cheetah dans la jungle car le frigo se vide
et quand la lune dis au soleil “à toi de jouer”
je me couche et je sens déjà les asticots me mastiquer les doigts de pied

[couplet 5 : john creazy]
enfin le lard prend feu, il se [?] si il faut
ils se débattent tels des fous et se prend des baffes sans voûte (placé !)
là pour vomir secrètement on a le sourire
on atteint le firmament, pourrir devant les cireurs bancs
on pratique sport de la bière, p-sse dehors
les yeux écarquillés, les p-ssants se font tortiller
p-ssons, c-ssons, barrons-nous de ces endroits putrides
pardon pour le plan, car ici ton fute prend feu

[couplet 6 : vargas au mic]
je te fais l’autopsie d’une soirée, trop grosse biture
tu relâches la pression tel une cocote minute
et là, pour faire bonne figure, tu braves les interdits, tu gobes d’autres pilules
tu craques, y a que les bonhommes qui durent
tu ferras pas de vieux os, t’as la colonne qui s’use
et y a pas d’autres issues mec on est là comme du plomb dans le bitume
pendant que la drogue se diffuse

[outro : ]
-et creazy
-tu veux dormir ?
-je-je peux te prendre une clope creazy ?
-vas-y, bah, bordel
-ils ont failli te choper quand même hein?
-nan on a couru sa mère
-t’es fou j’avais envie de vomir un moment
– salope
-t’aurais leur vomir sur la gueule à cet enculé de keuf
-t’as vu, sinon on va se faire baiser
-c’est une gros porc
-tu crois quoi? même avec son engin à roulette là il me rattrape pas
-ha ha ha…
-oh putain y pleut
-putain t’as tué le pét, vas-y fais tourner
-attendez je crois qu’y pleut les gars
-ah ouais putain c’est la merde
-qu’est-ce qu’on fait?
-viens on va jouer aux boules
-haha, aller
-aller venez on va jouer aux boules

- le pakkt

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