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lirik lagu musiques meurtrières – le pakkt

[couplet 1 : john creazy]
je pose des fleurs sur le marbre
une face gravée dans la pierre signée le pakkt
les faux se cachent pour crever mais trop tard
les croque-morts au flow de barge envahissent tes cauchemars
déconne pas, ténébreuse symphonie
je m’introduis dans tes veines sur un beat bien torride
chaque morceau t’entendras des corbeaux
et par terre à ta mémoire on versera du porto

[couplet 2 : zippo]
avant de mourir peut-être qu’on ira loin
mais rien ne sert de sourire car bientôt partira le poing
aller, vas-y cours vite, ta clique aussi
la vie vous quitte, ma sic vous suit
j’arrive en biz, j’ai le zippo qui crame les hypocrites
tels des staphylocoques on arrive en force moi et mes pet-ts potes
on envahit ton corps par ton ipod on est des microbes
que pensais-tu faire? on est le cancer du fake
et tu peux manger du fer, tu vas en chier du derch
pléonasme c’est dommage mais je suis un fléau car
j’ai des très grosses phases et tant que déplais au nazes je porterais très haut le blaze
un zippo, face à des types qui frottent des alumettes
l’air dégoûté comme quand ils p-ssent à côté de la cuvette
je sifflote calmement
je joue au boules même quand il flotte et je me prends pas le melon
toi tu t’es branlé sur le cd1 tu vas jouir sur le cd2
les autres à côté c’est des nains ils se disent que le pakkt c’est des dieux

[couplet 3 : john creazy]
9-9-9 nombre étrange qui retourné
const-tue le signe ésotérique de la bête
tout en se recombinant éternellement 9-9-9
et cetera, effet pilon pas, un bon conseil gras
c’est l’enterrement ce soir, je me barbouille de haine et
lentement je vois que l’on camoufle les blessés
[?] sur plâtre, qui se tache crache à mi-stade
mes amis se lâchent
quatre cavaliers du genre fous à lier
fatals par paliers, rentre ton cahier la mort
une sorte de braconnage, on sort les sarcophages
on rend un fort hommage, on nous a donné carte blanche
je peux faire ce que je veux, tu peux juste baisser les yeux
pleurer de joie durant amazing grace, les écrits restent
ezechiel peste, quel pet-tesse
un peu de justesse beaucoup de jugeotte treize

[couplet 4 : vargas au mic]
balles trempés dans le cyanure, j’en fini vite fils
un poignard planté dans l’-n-s repartent les victimes
viens, je t’emmène visiter l’au-delà
détends-toi n’hésite pas, vas-y fais le saut de l’ange
plonge dans la rivière de sang, les cimetières se remplissent
les prières ne semblent plus marcher
t-sspé, meurt sans plus tarder
2010 l’année où l’équipe forme une armée
cet alb-m te servira de tombeau
viré nocturne et drogues durs sera ta conso
toute nouvelle dictature part d’un complot
les mcs donnent leur signatures contre un bon flow
immortel, un peu comme jacky le maton
le pakkt is a pas pour la vie de star on
taquine le rap, c’est notre avenir je t’-ssure
ne te fatigues pas, tu fais de la sic jetable
ok, saison morte on p-sse à l’heure d’hiver
c’est les règles du jeu, des pulsions meurtrières
des tas de bons conseils et des services rendus
des fans par centaines agrippent tels des sangsues
on prend le mic pour un public averti
que justice soit faite, faut punir la vermine
peine capital, ça suffit la traîtrise
on brûlera le juge et notre musique sera le vertige

[couplet 5 : john creazy]
harmonieux comme un chat devant une pierre tombale
à vos dieux je ne chante pas de louange vénale
de peur de gonfler, de faire de lipodystrophie
perdre pied, finir perplexe, pas finir ce texte (hein)
[?]rap cogno fodes
je t’insulte, j’ai un dragon de komodo
des mœurs sanguinaires, tu démarre le vr
t’es mort sans minerve avec musiques meurtrières
en quelle couleur veux-tu que j’apparaisse?
blanc, noir, purple, gris, rose, marron, bleu, kiwi
pour la messe, je loupe la sieste
connexion parfaite avec mes socs
on sélectionne les mêmes mots à pet-te dose
pour de grandes causes
le hip-hop nous l’ordonne,nous le sifflote, nous le chuchote
troisième œil on se pose ensemble le tueur ramène le cercueil
y a du sang par terre, y a notre son partout

[couplet 6 : zippo]
sympa comme un vendeur des galeries lafayette
j’envoie les faux faire les cent pas dans des ballerines à paillettes
aller, bande de saucissons, planquer vous dans des gros buissons
on entre en collision avec votre audition
fais pas la gueule mon grand, ton combat n’est pas le mien
on fait un peu de rap conscient et beaucoup de rap qui sert à rien
je suis un mc pâle, qui a même pas de sang mexicain
juste un bon champ lexical, ouais je suis un technicien
on se c-sse le cul pour trouver le pognon
à force on pleure même plus quand on coupe des oignons
rap débile et très sale fils, mes rimes c’est des balles
qui te font mal même si t’es sous anesthésie générale
dans le rap game on a du souffle, on est des fant-ssins
et on s’en fout car on a déjà touché le fond du grand b-ssin
on relance de deux disques, toi tu risques d’y perdre
ton tapis, je te le dis, c’est les musiques meurtrières

- le pakkt

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