lirik lagu pomme de terre – le pakkt
(intro)
le réveil sonne il tâtonne appuie sur le bouton
ses rêves résonnent encore mais il laisse l’homme pour être le mouton
prend son café sa douche, enfile ses vêtements
faut pas traîner, la réalité commence maintenant
claxon, embouteillage, moteur crachant des nuages
pour cause un accident, deux morts, ça n’arrête pas les rouages
du flot d’acier qui le pousse à passer devant le drame à regarder
si y a pas du sang ou des flammes
pas vraiment de détail croustillants, tant pis
il s’éloigne et suit les autres boîtes de conserve sur ce tapis
roulant de bitume menant du point a au point b, c’est la liberté
il n’a pas vu qu’une enfant dort sur ce sol noir, elle est mignonne
comme une petite pomme de terre enveloppée dans l’aluminium
des poulets tchatchent avec une brochette de badauds
il est question d’un feux grillé d’une vie qui fait pas de cadeau
vue le manque de barbaque les badauds quittent le barbecue
retournent au bar du coin boire un petit coup, parler beaucoup
par peur du silence, pendant que dehors
vingt*six lances de pompiers remettent en place le décor
nettoient le sang emportent les larmes, effacent la mort dans les mémoires
pour pas que les braves gens aient les idées noires
en retournant au point a, nos cher pantins
trouveront à cet endroit un vaste choix de chair de putain
plus une trace de la p’tite patate mais passons
papa s’arrête aux putes rassuré par son augmentation
refait le plein d’amour pour un prix très acceptable
s’aperçoit dans un miroir il voit un mec assez stable
il paye la courtisane et s’casse, elle, elle reste, elle tease
et pas de la tisane dans ce taf pas de verre, c’cul sec
elle vide sa tasse, tape sa trace
se cale devant la glace, rouge à lèvre une couche de plus
ça fait quatre ans et demi qu’elle attend le bus
qui l’emmènerai loin de tout ça mais ses trente bosses
lui rappellent que la vie débile souvent des contes de fée
que lui racontait son père quand il allait se coucher
mais revenons à notre mouton, celui du bouton
qui rentre chez lui en sortant dégonfler son bâton
home, sweet, home ! papa est rentré, surprise !
quand même un peu déçu car ça sent pas le cookies
maman fait la gueule, et la gosse est déjà en pyjama
dans le frigo il choppe un steak, le donne à ses piranhas
puis remet, un peu de rhum dans son ?¿?¿
avant de coucher sa fille qui rêve d’être une grande dame
elle réclame une histoire, avec une princesse
s’endort avant la fin, comme la p’tite patate au saucisses
(outro)
le réveil sonne il tâtonne appuie sur le bouton
ses rêves résonnent encore mais il laisse l’homme pour être le mouton
prend son café sa douche, enfile ses vêtements
faut pas traîner, la réalité commence maintenant
z*i*2p*o
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