lirik lagu vie à 200 – le remède
[scratches]
“j’ai pas l’temps”
“si t’as des oreilles, entends”
“c’est pour dire, c’est pas une partie d’plaisir”
“feuilles, stylo bic, rimes explosives”
“faut maîtriser l’démarrage”
“faut pas qu’tu t’étonnes”
“pas l’temps”
“si t’as des oreilles, entends”
“faut qu’le bon son résonne”
“on roule en sens unique”
“feuilles, stylo bic, rimes explosives”
“j’ai pas l’temps, maintenant”
“tu m’suis”
[intro]
le remède
sofiane eklips
luciano
putain d’viе à deux*cents
[couplet 1: sofiane]
putain d’vie va à dеux*cent
peu d’frères de sang sur qui compter
mes jours comptés depuis l’jour un et ça ça s’ressent
dans mes propos
mes textes amputés d’sourire
c’est pas si simple et moi, j’fais que courir
dans tous les sens
cherche une issue, j’fais que ça
pour être à l’aise, un jour aussi large que dans mes pes*sa
pour des pe*stu moi, j’me retrouve menotté
mes neurones ôtés, j’note mes vers tandis qu’les p’tits s’tuent
j’visais la grande porte, j’ai vu qu’la porte de sortie
j’suis revenu par la fenêtre, que l’diable les emporte
mon bic mon bloc toujours à portée d’main, note mes phrases
de ce siècle malsain, j’porte des traces
tous des cicatrices même si certaines s’voient pas
on souffre parfois d’solitude, mais bon, j’bois pas
j’crois pas aux miracles, j’crois plus en l’amour
croise trop qu’j’ai déçus, putain ça pue la moue
réveil en sursaut, mon cœur bat, j’suis en vie
juste une âme en sursis, heureux si je survis
de ma vie agitée, mes récits témoignent
à la dérive, j’vois la perche mais bon, j’m’éloigne
j’ai l’impression d’avoir loupé l’wagon
pourtant j’rêve de fuir tout c’gris pour l’bleu d’un lagon
le remède, luciano, pas l’moment d’flancher
nos vies à deux*cents, le pied au plancher
[refrain: eklips, sofiane et le rat]
speed, nos modes de vie sont speed
pas l’temps d’dormir sans la weed
si t’as l’oseille et le pouvoir tout l’monde t’estime
prends soin des tiens, j’te demande ça en toute modestie
speed, nos modes de vie sont speed
pas l’temps d’dormir trop speed
encore trop d’spliffs, trop d’sales flics trop speed
comprends qu’dans nos têtes on traîne trop d’spleen
[couplet 2: le rat luciano]
écoute et nique ton poste contre un mur, j’ai rien à foutre
l’homme est l’ennemi d’l’homme, j’me méfie d’tout l’monde dans la foule
j’marche au pas d’ma ville, sourire aux lèvres comme marvin
donne l’amour par instinct en mettant l’feu où passe ma vie
quand y a plus rien, khey, ma douleur ne ferme jamais l’œil
question rap, prêt à partir comme hasni dans l’raï
ni flingue, ni fusil, toujours paisible
mais si un jour ils touchent à mama, j’les nique au couteau d’cuisine
ça fait un bail que plus rien n’va, boy
ça fait un bail que j’vis en marge, coupé du monde
le cœur plein d’envie, bad boy
j’pense trop à faire du mal pour faire du bien aux miens
avant qu’y ait mon nom sur du marbre
j’me méfie d’la haine des hommes et d’leurs beaux métaux
parce que ma vie n’est qu’un grand ghetto
s*xe, monnaie drogue sont mes besoins vitaux
égal à moi*même, ni plus ni moins
xxx qu’dieu m’en soit témoin
j’ai la fama dans la peau comme don xxx
[refrain: eklips, sofiane et le rat]
speed, nos modes de vie sont speed
pas l’temps d’dormir sans la weed
si t’as l’oseille et le pouvoir tout l’monde t’estime
prends soin des tiens, j’te demande ça en toute modestie
speed, nos modes de vie sont speed
pas l’temps d’dormir trop speed
encore trop d’spliffs, trop d’sales flics trop speed
comprends qu’dans nos têtes on traîne trop d’spleen
[couplet 3: eklips]
putain d’vie à deux*cents et moi j’vis à deux d’tension
c’est luc’, sofiane eklips, c’est louche et haute tension
combien d’jeunes ont opté pour de malhonnêtes obtentions
veulent pas obtempérer et puis partent en détention
imagine*toi ber*tom pour des kils de ke*skun
tu vois ta vie défiler pendant quelques secondes
tu peux pas nier, c’est la même du 9*4 au panier
c’est la merde, c’est pas mieux sous l’soleil et les palmiers
de félix pyat à la pierre plate ou bagneux
autant d’potos qui partent au bagne
dur de s’en sortir, dur de s’endormir
don’t sleep, don’t sleep, dur de voir l’avenir
à l’heure où mieux vaut être chômeur que convoyeur
certains n’ont pas d’autre choix que d’être braqueurs
une vraie vie d’voyou qui va à deux*cents kilomètres/heures
n’oublie pas, dehors le temps speede mais stagne à l’intérieur
[refrain: eklips, sofiane et le rat]
speed, nos modes de vie sont speed
pas l’temps d’dormir sans la weed
si t’as l’oseille et le pouvoir tout l’monde t’estime
prends soin des tiens, j’te demande ça en toute modestie
speed, nos modes de vie sont speed
pas l’temps d’dormir trop speed
encore trop d’spliffs, trop d’sales flics trop speed
comprends qu’dans nos têtes on traîne trop d’spleen
[scratches]
“faut pas qu’tu t’étonnes”
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