lirik lagu karaokã© – les cowboys fringants
ange-albert fillion.
qui était propriétaire.
du resto-bar les champions.
était en train de shinner ses verres.
une atmosphere de kermesse.
planait sur son p’t-t commerce.
le samedi en fin de journée.
quand c’était ce soir de karaoké.
ya faite rentrer son personel.
et ses serveuses les plus belles.
pas de place pour la maladresse.
a soir y va y avoir du monde a messe.
dans l’bout de neuf heures.
ca commencait a etre ”jam-pack”.
et sylvain l’animateur.
s’enfilait un dernier cognac.
quand yé monter sur la scene.
ce fut le délire total.
malgré ces jokes un peu obscenes.
c’était un vrai héros local.
il parlait tres bien au micro.
comme les grosses voix a radio.
d’ailleurs c’est ce qu’il aurait voulu faire.
si yavait fini son secondaire.
karaoké.
ou les stars d’un soir.
viennent chanter comme des pieds.
pour un cinq minutes de gloire.
au resto-bar les champions.
on a d’la broue en spécial.
v’nez fredonner des chansons.
en mangeant des peanuts en écales.
on a ouvert le bal.
avec une waitress de restaurant.
gros make-up culotte de cheval.
qui parlait en gesticulant.
elle travaillait au st-hubert.
et haissait sa vie de serveuse.
elle aurait voulu faire carriere.
comme comédienne ou ben chanteuse.
elle a beuglé émotivement.
une ballade de lara fabian.
en y mettant tellement d’effort.
qu’elle avait l’air de se croire a place des arts.
les chanteurs défilaient.
en étant toujours plus mauvais.
et l’alcool coulait a flot.
au son de barry manillow.
jusqu’a ce qu’un gros gars tatoué.
qui venait de sortir de prison.
viennent nous faire une belle version.
des portes du pénitencier.
mais comme il s’est mis a braillé.
en plein milieu de la toune.
ya pas eu le choix de tab-ssé.
le chico qui la traité de moumoune.
(refrain)
c le beau gino.
qui a encore volé le show.
quand yé venu interpréter.
un succès d’isabelle boulay.
ya eu droit a une ovation.
pour sa parfaite imitation.
par un paquet de filles pamées.
qui c’était claqué par le p-ssé.
en tant que coq du village.
y s’est spotté une demoiselle.
comme une vedette de bas-étage.
yé allé la rocker au motel.
un type s’époumonnait.
en chantant comme gerry boulet.
avec une femme un peu fofolle.
qui se trompait tout le temps dins paroles.
ils furent suivis par le sosie.
du capitaine dans gilligan.
qui s’était claqué une embollie.
en chantant une toune d’la chicane.
et l’pauvre gars qui s’était faite laver.
par les vidéo-pokers.
a r’trouvé un sabot denver.
apres la roue d’son char faut tu etre badlocké.
(refrain 2 fois)
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