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lirik lagu des questions et de la peur – leskif

intro:
leskif…
des questions et de la peur règnent dans nos esprits, bousillent nos ness-bis

couplet unique:
le doigt sur la détente, j’écris avec une plume sur la tempe, refrè
dans les apparences, je mène la danse, entouré de reflets
beaucoup d’obstination, dans nos trop tristes nations
a cause du capitalisme, on est captifs d’la crise
quand la vérité blesse, beaucoup ont les pensées pansements
mais ils essayent de mettre de l’arnica sur une fracture dès l’commencement
on est loin de demain, mais perso je l’attends
j’ai le cœur sur la main, penses y quand je la tends
le temps c’est de l’argent, pourquoi perdre l’un à faire l’autre?
se méfier des gens , on nous y conditionne dès le berceau
l’amour s’achète, vla les cœurs soldés
le plus dur c’est pas la chute, c’est de se relever
le silence est d’or, quand t’es payé pour cautionner la violence
la morale dort, donc la justice ne sort pas de sa transe
si je pose ma plume, qui prendra le relais?
génération qui pour la thune, écoute ses nerfs, et s’énerve
beaucoup ont décidé de jouer perso, avant que la terre saute
car tu peux être qui tu veux mais sans argent cond-mné à n’être personne
beaucoup de moutons, qui suivent un berger plus dangereux que le loup même
car sans piston, c’est à la routine et l’abattoir qu’on nous mène
j’réalise, qu’sans khaliss, ni charisme, y a peu d’issues
sur compte bancaire, et style vestimentaire, on t’ger-ju
la plume s’imbibe de larmes, pour éteindre les bombes
car ceux qui stimulent le nerf de la guerre contrôlent le monde
j’ai beau écrire des lignes, tout ça ne rime à rien
et quand bien même ça rime, qu’est-ce que j’apporte de bien
des questions me taraudent, gravitent autour de mon esprit
de mes erreurs je paierais le tarot, plus en douleur qu’en llet-bi
j’ai l’impression que le violon, est devenu chiotte des lyricistes
dans une dictature de consommation, suis-je de ceux qui résistent
quand bien même je m’oppose, qu’est-ce que j’apporte à tout ça?
ceux qui défendent des causes, sont-ils morts avec guevara?
a trop représenter, on ne sait plus quoi prôner
ma ville je l’ai présentée, mais y a d’autres valeurs à donner
dans ce rap trop d’individualisme, alors que c’est partout la même
si peu d’initiative, stoïque devant les chrysanthèmes
posées sur la pierre de notre savoir, car il n’est plus
la jeunesse ne se lèvera pas préfère s’-sseoir, pour qui le combat continue?
j’aimerais qu’on me dise où aller, mais les guides ne sont que spirituels
j’aimerais ne plus entendre les nerfs brailler, que la conscience gueule dans cet inégal duel
la colère dirige-t-elle mes mouvements, ou le marionnettiste est plus étendu?
retour à cet ancien temps, sur la corde raide trop se retrouvent pendus
de quoi sera fait demain? je le vois car le futur est déjà là
mais au bout du chemin, pour savoir où aller il ne suffira pas d’un “inch’allah”
j’ai beau m’égosiller, les nerfs chuchotent toujours plus proche de l’oreille
les chiffres disent la vérité, mais le mensonge lui-même se monnaye
et je me demande si ce que je fais, aura un quelconque impact
cette incertitude m’effraye, je t’offre des questions et de la peur dans les bacs

- leskif

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