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lirik lagu aperçu – lesram

[paroles de “aperçu”]

[intro]
wesh, enfoiré
3.1.0

[couplet unique]
j’suis venu au monde (j’suis venu au monde) avec des yeux gros comme la terre (gros)
dans le vrai, pas dans le faux comme ta paire (eh ouais, wesh enfoiré)
j’m’en rappelle, ce1, putain qu’est*ce qu’on était bavards
on courait partout, on s’est connu quand on était des cafards
les aprems au carré en bas d’la tour gp (ouais ouais), on refait la coupe du monde à la cour d’récré (à la cour d’récré)
les survêt’ du marché, toujours de fausses marques
plus tard, y’en a qui s’reverront dans la cour de promenade (oh lala)
au cœur d’une tornadе, j’commence à chavirer (à chavirеr), maman s’inquiète, en 5ème, j’suis viré (ouais ouais)
on a rendu les crampons, on a rendu l’ballon
les années passent, quelques crasses, là on prend du gallon (quelques crasses)
à 14 ans, on fait nos premiers clients, première khapta sous polia’, pas sous rené briand
c’est l’époque des premiers plans, j’ai des potes qu’hésitent
c’est l’époque des zips, ça fume des clopes, des zits
à l’ancienne, on disait qu’c’était d’la bonne résine
mais gros y a tout qui change c’est comme la mode, les ‘siques
maintenant c’est dépassé comme le vol à l’arrache, c’est comme les clio 1, comme les collages à droite
finir au bord d’la mer, pas dans le ghetto et là j’pense à ma mère qu’attend l’métro (j’y pense)
ça sent l’bédo dans les rues d’ma ville, j’en ai vu serrer comme tony quand y a plus many (quand y a plus many)
poto c’est pas un film de ford coppola (nan nan), l’époque des motos volées, des motorola (ah)
quelques potos taulards qui font des aller*retour, ça parlait euros, dollars, alors j’ai pas fait le sourd (chut)
fini l’école, j’ai trop rater de cours, j’entends crier, ça passe, il est cramé le four (ça passe)
j’roule sans permis, j’suis rapide au karting (nion), 18 piges, fête mon anniv’ au parking (bep*bep)
le yz crame, faut d’la zeb, 7 grammes, j’tire comme z.z prime (pah)
mais des fois, j’me demande si c’est vraiment toi (si c’est vraiment toi)
quand tu m’assures que tu crois dur comme fer en moi (j’me demande)
le temps passe, faut faire en balle (le temps passe), j’ai rêvé d’monter comme mes frères en bas (j’ai rêvé)
quoi qu’il arrive c’est pas perdu (eh), le talent y’en a partout comme le sh*t et la verdure
on m’avait averti, le vice avant la vertu mais j’te raconte pas toute ma vie, c’est juste un aperçu (un aperçu)
t’as pas l’air sûr de toi, moi, j’vise la lune (ouais), j’lui fais des appels de phares, j’arrive à vive allure (nion)
pour les p’tits d’ma rue, pour nos disparus (nos disparus), 310 t’as vu, c’est que le vice, la ruse (310)
j’bouge à mort, j’arrive le 6, j’repars le 7, au quartier y a des criquets comme à la gare de sète (crr*crr)
quand j’écris ça, déjà un quart de siècle, j’pense à nos disparus quand j’regarde le ciel (quand j’regarde le ciel)
30 ans passé, t’as jamais quitté la ville, t’es un vrai mais en vrai, t’as niqué ta vie (mais en vrai)
comme pacquiao, tu vas manger l’parquet, ami d’enfance, paris en france, pas changé d’quartier (wesh enfoiré)

- lesram

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