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lirik lagu longue peine – l’hexaler

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[paroles de “longue peine” ft. seyté]

[refrain : l’hexaler, seyté]
s’emprisonner dans son passé (s’emprisonner)
c’est cond*mner l’avenir à une longue peine
sans prix donné, qui veut taffer ? (sans prix donner qui veut taffer ?)
ça rêve de brasser pendant que tout le monde paye
s’emprisonner dans son passé (s’emprisonner)
c’est cond*mner l’avenir à une longue peine
sans prix donné, qui veut taffer ? (sans prix donner qui veut taffer ?)
ça rêve de brassеr pendant que tout le mondе paye

[couplet 1 : seyté]
la vie est belle, plus rien à raconter
j’suis bon qu’à radoter (ouais)
on était jeunes et innocents, puis l’plan a capoté
on en fait qu’à nos têtes, donc au vice, on s’est associés
à mater le ciel, on en oublie qu’le monde est à nos pieds
vu qu’on a poussé dans marge et qu’on marche à côté
et qu’entre musique et travail, on a trop slalomé
pas de quoi s’affoler, vu tout ce qu’on a donné
on fanera comme des roses, mais si ça marche on l’aura pas volé
avant*hier, j’étais sûr de moi, aujourd’hui, j’doute encore
j’avais seize ans, dans l’fond d’la classe, j’écoutais “tout en or”
elle a bon dos, la vie, ce putain de monde est fou
mais ferme*la, re*frè, la vie, c’est toi, ce putain de monde, c’est nous
cette fois*ci, j’pars en couilles quand j’vois c’qu’on avait, si
on a fait les quatre cents coups, si maman savait, j’crie
des rimes et des valeurs, on laissera pas grand*chose
à part des cahiers crades, un tract : seyté, l’hexaler
[refrain : l’hexaler, seyté]
s’emprisonner dans son passé (s’emprisonner)
c’est cond*mner l’avenir à une longue peine
sans prix donné, qui veut taffer ? (sans prix donner qui veut taffer ?)
ça rêve de brasser pendant que tout le monde paye
s’emprisonner dans son passé (s’emprisonner)
c’est cond*mner l’avenir à une longue peine
sans prix donné, qui veut taffer ? (sans prix donner qui veut taffer ?)
ça rêve de brasser pendant que tout le monde paye

[couplet 2 : l’hexaler]
on a imaginé tant de choses, on les a rendus réels (réel)
les esprits voulaient s’envoler, le diable a vendu des ailes
j’vois ces tas d’gens du heysel, des dommages collatéraux
on réclame pas du cola zéro en s’évadant du désert
je suis ce pavé dans la manif’ au mois de mai 68
combien de vérités classées dans des messages sans suite ? (combien ?)
vas*y, laisse*moi tranquille, suffisait pas d’être attentif
ce monde a les armes pour écraser les âmes sensibles
ça vient des tripes et des boyaux, j’cultive les chants sémantiques (ouais, ouais)
j’ai un royaume dans la poitrine, j’ai pas échangé d’empire
et entretemps, j’ai grandi, bientôt la fin du délai
il me regarde stupéfait, comme si j’étais censé mentir
des cimetières entiers remplis, l’ambition repose en paix
s’emprisonner dans son passé, c’est pour qu’on t’enterre en vie (ouais, ouais)
enfermés dans nos clichés depuis les bases élémentaires
et ouais, la haine aimante, et j’me contente de l’aimer en frère
[refrain : l’hexaler, seyté]
s’emprisonner dans son passé (s’emprisonner)
c’est cond*mner l’avenir à une longue peine
sans prix donné, qui veut taffer ? (sans prix donner qui veut taffer ?)
ça rêve de brasser pendant que tout le monde paye
s’emprisonner dans son passé (s’emprisonner)
c’est cond*mner l’avenir à une longue peine
sans prix donné, qui veut taffer ? (sans prix donner qui veut taffer ?)
ça rêve de brasser pendant que tout le monde paye

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