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lirik lagu master street – lilkha

couplet
la honte, on ne la jamais connu
ma street intégrale m’a promu
et j’ai toujours été soutenu
le master street je l’ai obtenu
désormais on rappe comme personne
et on dépend toujours de personne
acp unis, tous brillants
personne ne s’absente : pas de suppléant
je m’enjaillais tout seul sur ma voix, le rap, la rue était ma loi
j’écrivais et rappais rien que pour moi, moi seul ouais croyez-moi !
quelques potes le savaient, puis oubliaient, puis m’oubliaient
là on parle en dizaines de milliers, je les entend crier
ah ma sœur pas étonnant que ça en rende certains gravement jaloux par le biais d’un mic’ j’exprime le plus profond des courroux
dans le code du game frère, mon rap est un panneau attention
lilkha diplômé master street et très bien est la mention
ah non frérot je n’ai jamais de ma life rêvé d’être célèbre
la première fois que j’ai vu le rap, c’était marqué “enfer” sur ses lèvres
mais le rap est une épreuve, telle jeune femme très attirante
une fois monté, il est très très dur de redescendre la pente
les gars, pas un seul centime n’a été investi là-dedans
j’ai seulement p-rs-mé de milliers de cartouches d’encre ma que-plan
j’ai pesé tous mes mots, personne ne m’a jamais contredit
écriture chaque semaine, même en cours, toutes sauf les vendredis
ah mais livrer une double face, khoya ça je ne connais pas
je suis p-ssé devant le succès certes mais je n’y sonnais pas
je le croisais sur ma route ouais, mais je ne le calculais pas
quand le texte ne p-ssait pas, je le changeais mais je n’annulais pas
écoute-moi pet-t, méfie-toi des gens, ils peuvent être terribles
quand la jalousie fait place, le relationnel devient vite pénible et trop parler ne sert à rien, écoute-moi je t’envoie du lourd
vois en trois couplets j’ai résumé 24h de discours
toujours dans le game, beaucoup ont maigri avec de nada
après carerra, lv, rb et gc, v’la les prada
toujours vénaire dans mes propos comme personne ne veut comprendre
une fois fait le prêt de trop, c’est là que tu voudras qu’on te le rende
hamdoullaih je n’ai jamais connu de moindre ‘blème judiciaire
le seul papier que j’ai signé là-bas, c’est un autographe à l’officière
heyyow ma life est sans regrets : je n’ai jamais déçu mes parents
si c’est le succès qu’ils me souhaitent, si dieu le veut, je suis garant
rappeur parmi tant d’autres, je côtoie le centre-ville de genève
le rap reste mon grand loisir, je n’ai jamais parlé de relève
ce flow-là est immuable, un peu comme mon rêve de sportive
j’ai progressé avec le temps sans calculer leurs paroles sordides
depuis le temps, depuis 4 ans vous n’avez toujours pas compris
hier seulement on m’a reposé la même question akhi !
attendez je vais couper le son, il faut que ce soit bien retenu
lilkha, khalil, bref : moi, n’ai jamais rêvé d’être connu !
connu, connu, seul insta’ m’a promu
je veux rapper sans qu’on le sache comme un appel inconnu
tant qu’acp écoute mes sons, je n’en demande pas s-plu
les autres qui bavez devant mes vues, bloquez ma chaîne foutue !
pet-t écoute mes sons : certains d’entre eux t’apprendront la vie
tu dois savoir différencier les bons des mauvais avis
sais-tu qu’à oyo’, beaucoup disent avoir mais n’ont pas, mais toi sois celui que tout le monde veut, pas celui que tout le monde a

- lilkha

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