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lirik lagu egopitre – lothkon

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je me suis tâté à monter sur une scène et me montrer. je suis pas venu là pour m’la péter, pas voulu m’entêter à répéter que mon son tue, que seul moi maîtrise le phrasé, ou me faire une répute de brute à la joe frazier. je crois qu’j’fais honte à mes parents ; 6 mois par an, je me lève pas. il parait que je suis un zonard, mais à moi, je me l’avoue pas. tous les jours dans mon crâne, le même combat, car même crade, je débat avec moi-même, savoir si j’me lave, ou pas. j’me dépatouille. j’t’ape dans les bennes. j’t’avoue les bêtes mortes, me dégoûtent. j’me débrouille, j’enchaîne , même si des fois j’dérouille. pleins de caf’, plus de çame, pas de taf, plus de chane ; par contre à la longue j’rouille, car je roule qu’à la longue. quand j’me lève c’est un peu tard et dans mes lèvres, c’est un pétard. dès le matin, j’ai la blase, mon teint devant la glace m’atteint. ouais, j’ fume du cannabis trop, mais j’veux pas canner au bistrot. parce qu’il faut que je te dise, gro, qu’jamais tu me verras tiser d’kro
juste un bout de track comme soupape aux récits de mes cauchemars, car à m’étriquer dans l’attaque et l’éthique et les tacles sur les tics des tocards. je cartonne trop d’tickets de trom’, j’étronne trop de sinistrose. et contre le morose des mes psychoses, à l’egopitre j’m’oses
vu qu’ j’aime pas le foot, la télé, depuis le début je préfère m’atteler à ma zik, mes dessins. mon destin se fout de l’atelier. aucune prestance scénique, rien qu’une présence cynique. rancunier envers le boulot, j’boulotte mes -ssedics. on m’a -ssez dit qu’faudrait qu’j’m’insère, qu’je’f-sse signes de progrès. mais -ssez discuter, de ma vie, qu’elle te fascine,ça m’étonnerait. j’ai griffonné des bouts de phrases, acc-mulé des mots, les ai couplé. ya des couplets, qui m’plaisent, mais d’autres faudrait les couper. dégouté de st-jean-de-la-ruelle comme des ruelles de st jean, des coups m’ont donné le goût de la vie, à mon avis, astringent. d’astreinte à ce travail de trouvailles, j’m’en fous d’être outrageant. j’trace en solo, en stop, en vélo, je fais pas ça pour l’argent. mais car j’en ai besoin, d’augmenter le gain, d’éviter le vin , de tâter le terrain, d’imaginer le bien, voguant l’indien, en voilier, serein, pas sans les miens. pas m’habiller bien, de tracer mon chemin, partager mon pain, squatter mon joint. mais j’en sais rien, d’comment m’comporter, m’contenter, pour que je vous aime bien. j’m’emballe pour une instru de beatkartell, , même si j’kiffe le métal. a balle, sur un truc qui martèle, ben ouais mec, faut que je m’étale. mais tache pas de me mettre, l’étiquette de m.c. j’ai ni dieu ni maître, et les cérémonies m’ennuient. j’ai décidé d’m’y mettre, et j’dois admettre que même si, en lyrics j’fais pas le 100 mètres, j’sens qu’faut que j’les jète ici. j’fais que tailler ou médire, mais je vais t’dire qu’mes dires, pas moyen de négocier. j’m’égosillerai à gueuler que le mégot me scied

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