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lirik lagu l’étrange est – lyrical loner

très loin du 25 janvier et de l’avenue du palais
libre de mes 10 calmants j’ai cru croiser mon reflet
muet a cause de l’embarras trouble fût ma vision
j’n’ai vu qu’un homme parmi tant dautres fauss-m-nt libre dans cette prison

j’ai fini par briser la glace sur ma main des ecorchures
mais c’est le prix a payer quand on croise une ordure
la ville est noire ce soir la pénombre guide mes pas
mais pas de conneries cette fois que mes rimes en témoignent

éloigné du grand chemin donc forcement perdu
j’n’ai jamais rien pu faire face a ces douleurs qui perdurent
mais je continue de marcher donc rien ne me perturbe
si ce n’est que cette étrange vision de mon cadavre sous une voiture

mais un peu loin de la ville de la vie et du beau temps
ici il pleut des cordes mais il n’y a pas d’arbres pourtant
la lumiere me dévisage projette ma noirceur sur le sol
mais adieux on est bien mieux j’me c-sse avec mon nouveau pote

il a perdu ses couleurs beaucoup trop de temps spectateur
finalement je me retrouve en lui meme s’il ne m’évoque que la peur
on a pas besoin de se parler je suis ce qu’il ressent
une ame perdue dans une carc-sse qui chaque dimanche en redemande

il y’a qu’une arme qui nous tue mais qui deumeure invisible
la meme qui aujourd’hui nous empeche de reprendre nos tricycles
avec elle on se voit grandir, nous affaiblit avant d’achever
pour certains elle est monnaie mais j’p-sse mon temps a la tuer

pendant que d’autres se reporduisent moi j’écris des meurtres
pas trop dans la tendance j’ny vois que des organes qui se heurtent
je continue ma route sans trop savoir ou je vais mais
rien a foutre du retour de toutes façons j’voulais pas rentrer

l’azur n’a fait qu’pleurer des flaques qui ne refletent que l’echec
me rappelant le visage d’une personne que j’deteste
du coup je ne sais plus qui je suis qui j’fuis et qui il reste
je sais plus ou j’en suis ni me situer dans ce bordel

j’ai p-ssé mon temps a me chercher mais mon ame demeure au ciel
avec comme impression d’tourner en rond dans cet immense carrousel
le prix d’la place l’temps du tour m’aura laissé des sequelles
d’ces quelques rimes viennent mes querelles.. ou l’inverse

c’est a l’averse que je délivre le droit de battre a revers
car une plante qui pousse a l’envers ne se redresse jamais
née dans une terre souillée et les racines ensanglantées
puis’ fanée dés la naissance son arborescence brouillée

vouée à etre diferente a perir en attendant de secher
du génie dans ses fruits c’nest pas trop tard pour y gouter
vivre differement des autres c’est grandir sans pesticide
j’suis pas l’genre de plantes que l’on accueille ou que l’on a cueilli

- lyrical loner

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