lirik lagu chronophage – mac seamus
[paroles de “chronophage”]
[couplet unique]
comme pris en otage d’une écriture chronophage
grâce à elle, j’préfère me dire qu’j’évite un beau naufrage
faut d’la fraîche hélas, pas rester cashless
dès l’départ, j’ai compris qu’en avançant mon ciel s’dégagerait
cage d’escalier comme temple, j’ai pas d’desk
les pensées abstraites deviennent des passerelles
j’aimerais qu’le temps n’efface rien
qu’il s’abstienne et en place tienne, pourquoi ça m’freine ?
c’est qu’une trainée d’poudre, lutter me semble vain
pourtant j’me suis entraîné pour
mélancolique, encore sorti contempler les tours
seizième étage, proche des étoiles, à côté des ours
art en plein essor pour plus ramper c’est sûr
en péril, certes mais vient la nuit, j’préfère opérer seul
inspiration d’un opéra sombre en perdition
promis, j’vais tempérer ça
j’déambule en ville, des enclumes dans l’bide
le temps glisse, c’est comme une anguille
funambule sur étendue nocturne
j’ai tendu mon fil dans l’archipel comme îlot
j’ai r’ssenti l’mot vide me laissant immobile
les yeux remplis d’eau, y a pas d’sentiment pire
moi, j’veux m’sentir en vie
les mots s’téléscopent, le son d’la télé s’coupe
tu veux un scoop ? les hommes pensent qu’ils aiment ce monde mais l’esquintent
j’grimpe les marches du podium, j’fais des squats
fond, forme, flow, j’ai les trois
éloigné des têtes étroites, ils mettent des barrières, c’est qu’des douanes
si tu triches pas mec, c’est qu’c’est toi
traverse paris comme métro aérien, j’ai fait trop d’va*et*vient
j’regarde le monde et j’me sens pas terrien
périphrase, use de tonnes d’encre comme un sérigraphe
la nuit, j’écris ma vie en vrac dans une série d’tracks
une page à noircir, le sommeil j’l’avoisine
le teint cramoisi, crois*moi fils, c’est plus qu’un loisir
et y a rien d’oisif donc quitte à choisir
j’décocherai toutes les flèches jusqu’à avoir le carquois vide
s’projette dans les futurs textes, douleur dans l’sternum
me prend pour vernon subutex, terre vue du ciel quand j’performe
terre vue du ciel quand j’performe, terre vue du ciel quand j’perds forme
[refrain]
le rain*té m’éreinte, j’cours après mes printemps
comme ce type qu’enchaîne le quinté, les pintes
j’ai l’air bien dès mes vingt ans, j’mettais des feintes
faut plus t’inquiéter maintenant
rien d’étincelant, mince, j’vais éteindre l’enceinte
j’espère qu’un jour, j’vaincrai mes craintes
le rain*té m’éreinte, j’cours après mes printemps
comme ce type qu’enchaîne le quinté, les pintes
j’ai l’air bien, dès mes vingt ans, j’mettais des feintes
faut plus t’inquiéter maintenant
rien d’étincelant, mince, j’vais éteindre l’enceinte
j’espère qu’un jour, j’vaincrai mes craintes d’enfant
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