lirik lagu pyramide – mamat dayoff
j’écrase des mégots d’mots incandescents
la condescendance brûle nos relations
d’la naissance aux effluves de sapin
du chemin qu’on t’savonne au tas d’sable qui t’sert de tremplin
les sourires de façades des molards
le long de nos épines dorsales
la mesure, le taux d’humanité restant
dans nos corps putréfiés par l’air vicié ambiant
l’élite la crasse d’une société branlante
cette fois il est temps que le chang’ment se fasse
la farce était bonne, qu’ils passent la main bordel
leurs paluches sont sales, moites et sans vigueur
j’aime pas l’image que m’renvoie leurs minois suffisants
l’épaisseur d’la toile de leur réseau d’égoût
les raisons qui les poussent à s’présenter à nous
ils osent montrer patte blanche, les pieds dans la mélasse
leurs mises en examens épinglées comme des médailles
la douce symphonie de leurs cass’roles au derch
reste la berceuse des sommeils qu’ils écorchent
dormir juste oublier le réveil
dors*tu tranquille quand tu compiles l’insignifiance des jours qui défilent
que tu t’assignes comme objectif de poser ton boule en haut d’la pyramide
est c’qu’un jour on maîtrise suffisamment l’mensonge
pour se voir, dans une glace, plus grand que l’monde
offrir des réponses sans s’être posé d’question
y’a comme un paradoxe qui traîne la d’dans du con
leur caniveau, notre plafond de verre
leurs sourires radieux et nos larmes vont de paire
rej’ton d’la république, j’ai gravé sous ma crête
une devise antique le sens de ses trois termes
poignée de lettres écrasées sous leurs s’melles
poignée de verbes pour nous r’tourner la tête
leur kermesse quinquennale, le bal des girouettes
est*ce qu’ils se toisent du regard quand ils croisent un miroir ?
quelle trace reste*t*il quand ils crèvent en silence du mépris général ?
on ne rentre pas dans l’histoire les pieds souillés de boue
personne ne cire tes pompes après le dernier râle
dors*tu tranquille quand tu compiles l’insignifiance des jours qui défilent
que tu t’assignes comme objectif de poser ton boule en haut d’la pyramide
1000 milliers d’années, l’homme sera passé du primate au mouton
cond*mner à grailler d’la poussière pour pousser entre mur et plafond
carotte et bâton
strass et paillettes comme idéal à brouter
le troupeau un jour dépos’ra ses boyaux sur le buffet de vos fêtes
il s’ra trop tard alors pour nous faire gober :
que vos meetings accouchent d’une seule idée
le sauvage est ici le seul être sincère
on a domestiqué le reste du cortège
le cortex en otage, la mémoire collective explosée au semtex
reset toutes les 5 piges
nos sages élus s ‘assoient sur les règles qu’ils rédigent
rien n’a bougé depuis qu’on frottait des silex
il pionce sur 2 oreilles celui qui a maîtrisé l’incendie
dors*tu tranquille quand tu compiles l’insignifiance des jours qui défilent
que tu t’assignes comme objectif de poser ton boule en haut d’la pyramide
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