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lirik lagu rainbird – mars l’artefact

( c’est l’artefact alors écarte les phalanges )x4
mars
l’artefact, pour mon crew, pour le rap
mess-b-ss ouais !
( yo )x4

j’use de mes cordes sans médiator les mecs à dos
pète une durite ; pas d’tueries, j’bâtis mon rôle de “médiateur”
monstre d’une sacrée pilosité compte mieux m’connaitre qu’akinator
minoritaire, j’fais partis d’ceux qui se font piéger par le minotaure
imp-ssible face aux kilos d’or, autoritaire au cromi
crois moi qu’aveuglé par la prose je me bas comme un sumotori
torpeur horrible, tout mes globules s’y font dribbler, j’riposte : contre-attaque à la ribery
pire que bagdad la plume m’initie dans la rapta et la rue
car l’etat tire les ficelles, poil hérissé, triste émissaire j’arrive
quitte c’t’hémisphère aride, j’ai la rime aiguisé
piste mes viscère et prime leur vie saine
j’en vise leur épicentre mais loin d’mon but j’me forge les mêmes jambes que l’usain ; bolt !
discrédité, j’tisse mes idées la nuit
stylo-cahier : narrateur avisé la même vision des choses qu’un aveugle
des aveux évasifs, réticents les médisants vont ratisser
mes potes avides de réussite noient leurs soupirs dans l’antisèche
miséricorde, un noeud dans l’ventre, la corde est raide
je risque ma peau, le rap c’est comme l’art corporel : un corps à corps
de la corbeille voit comme j’carbure, j’aime élaborer des rêves
la corpulence de mes pensées ( sur ! ) vont faire exploser ma tête..
et j’compte décrocher la lune et gratte comme un misérable
l’hérésie prime sur mes iris, est ce illicite d’vouloir sillonner l’espace sidéral?
quelle est la place idéale? des années d’retard : faut être à l’heure l’ami
le train va démarrer…merde et moi j’pense à mes ailleuls, d’ailleurs
j’déraille de l’ère nouvelle, traine tard à la guise des halls
des hauts des bas : l’rodéo dans mon coeur c’est l’apothéose
et j’pose.. tourner vers le réel
à force de cher-la l’oreiller c’est capich’ j’ai pas d’auréole
mais j’reste sincère, incertain, j’cerne les route a évincer
un pouce pour mes rappeurs, qui m’suivent, qui m’poussent mais j’ai raté la marche
du coup j’ai dévalé la pente, et gouté à la poussière
a tourner autour du pot je vois ma carrière dans l’carousel…
peu soucieux j’m’essaye, bien qu’pour un peu m’essouffle
dans cette chaise musicale, j’suis seul sur l’seuil et mes rivaux s’-sseyent
j’deviens presque grisant, tête de mule ;
gisant sous les feuilles, la chillance et la ruse
c’est triste à dire, pour ma vie la prise est plus que glissante
enfaite ça fait que je tombe de haut pour me retrouver au pied du mur
et j’tire un trait d’union, m’immunise au cyanure
m’impatiente dans la citadelle d’pouvoir poser ma signature !
turfu dans le sang, murmures dans les oreilles
j’me détache de mes sangles pour l’azur et le soleil
à coup sur vers les sommets, cousue en mon centre :
poupée vaudou dans les songes, j’reste adroit sur mes semelles
absent tout le semestre : soumis aux mégots
de ces faits mécaniques j’agonise en guettant le magot
perdu dans les magouilles et face aux parigots
t’étonne pas si je sors les canines..;
proche des bancs de l’école, de l’ego de mes collègues
si j’viens c’est pour causer, smocker
vider le stock de mes corsaires, j’ose même :
miser la somme et faire monter le score
( miser la somme et faire monter le score! )
tirer au sort et déchiffrer les codes
même déguiser j’impose, à compter d’aujourd’hui
quand tout est contre moi je dép-sserai les bornes
fidèle à ma ville, à mon crew qui m’épaule
à la flamme qui ravive, à la rime qui m’enrole
à l’auditeur qui suit, à tout ceux qui m’écoutent
le old school a semé ce que l’équipe récolte !
coup ci coup ça ( tcheck ) mars va causer du trouble
à ma connaissance, la zik se doit d’être bien dosée
de mes deux ailes, je tremble..
mon rap procure l’effet d’un cône, ou bien d’un verre un peu corsé

- mars lartefact

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