lirik lagu entre crépuscule et aube 2020 – martinus walla$s
une capuche, deux écouteurs et j’deviens l’prince des autistes
ma mâchoire pleine de ferraille me fait sonner aux portiques (bang)
9 mètres carré, une cité u, notre habitat troglodyte
trous d’mémoire dans ma cervelle, mes seules visions apostoliques (cl!ck cl!ck)
cacophonie infernale et dépenses pharaoniques
le c*cktail est explosif, l’avenir catastrophique
le kebab de 4 heures notre restaurant gastronomique
‘apostrophe les meufs, techniques de drague anecdotiques (brapapa)
a la nuit tombée nos dépenses deviennent somptuaires
le jour venu j’me retrouve nu comme jésus dans l’saint*suaire
donc ne m’demande pas, s’il te plaît, c’que j’veux faire de ma vie
j’n’en ai aucune idée même si un jour ma mère m’a dit (elle m’a dit)
“mon fils tu finiras sans doute souverain pontife’
ça m’fait plaiz’ car ce type j’aimerai porter ses motifs
en attendant j’ai pas un bif’ pour me couper les tifs
un pharisien en génuflexion devant jésus christ
réflexions de raisonnements aristotéliciens
on sait tout mais rien d’autre comme des polytechniciens
alcool et drogue bèow ! un choc cyclopéen
quelle meuf vais*je charbonner ce soir ? le choix est cornélien
martinus walla$s entre crépuscule et aube
place une dédicace à la cité daniel faucher
représente bâtiment 5 tout autour du globe
bâtiment 6 t’as compris, deuxième couplet fils
j’rappe comme au xiiie siècle chantait rutebeuf
pas de lendemains qui chantent, on veut des aujourd’hui qui smurfent
bang !
les trous d’mémoire rythment mon quotidien nocturne
j’reconstitue mes soirées avec des souvenirs de fortune
rencontres opportunes, aventures inconnus
la super nintendo notre seule activité diurne (walla$s ! )
noctambule déambulant dans les rues des villes en bombe
un funambule ambulant, tombe comme un somnambule à l’aube
ma face ravagée en dit long
dans mon crâne la ballade des pendus de françois villon
au crépuscule !
*parle plus*
martinus walla$s dans des ambiances interlopes
à faire des jeux de glotte avec des italiennes de choc
et ça fait clok*clok bango*bango cl!ck
la vie est bien trop courte et clique comme un coup de glock (brapapa)
alors on fait en sorte de vivre en immortel académique
une vie somnambulique, regard oblique, voilà l’déclic
visions apostoliques du crépuscule à l’aube
puis de l’aube au crépuscule
martinus walla$s, la romance, le bon son
la guerre et l’fait maison
mec en place, dédicace
à tous les renégats
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