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lirik lagu secret tuerie #01 – meis

[couplet]
j’ai très peu d’p-sses-temps, j’suis trop peu patient
poto, pas simple de marcher droit quand l’entourage n’est pas sain
que d’p-ssage, pardonne-moi si j’fais tout rapidement
la drogue gagne du terrain, s’transmet comme une épidémie
y’a peu d’amis qui restent quand l’destin comprend des risques
les balances prennent des gifles dès qu’les esprits se crispent
“c’est qui, c’bâtard d’blanc qui rappe ?”, c’est meis, un genre de bandit-rat
tranche l’instru’ au cran d’arrêt, s’repentira quand ça lui dira
s’contente des rêves, contente-toi de rester vrai de la naissance au décès
per-personne ne bouge, personne ne sera blessé
imbécile, tu fais qu’remuer la tête depuis qu’j’ai commencé
donc, brah brah dans les wacks
j’m’en bats les ‘illes-c’
j’écris mes textes à la bougie, la puissance devient kilowatt
j’crois qu’t’as capté, j’ai d’la fougue à revendre
jambes écartées durant leurs fouilles arrogantes
j’vois qu’la foule en redemande, j’arbore les couleurs de nantes
green and yellow, green and yellow, boy, avoue qu’ça démonte
j’ai pris des coups, j’avoue, j’en ai rendu certains
on m’a tendu un mic’ et on m’a dit : “sers t-en”
inégalé dans mes galères, j’crois qu’les gars-là taxent des galons
on parle pas d’égal à égal avec l’état, la tête sous l’eau
j’suis qu’un salaud qu’est vite saoulé, j’veux m’exiler au soleil
c’est ça, là, j’crois qu’la situation est salace
j’suis bouillant comme la syphilis, tu les entends m’siffler, laisse
c’qui font, là, c’est qu’ils vont s’essouffler bien avant que j’finisse
j’arrive en finesse, range ton fanion, j’aime pas l’fanatisme
ils squattent les uv car c’est devenu la mode des ’tisses-mé’
de qui ils s’moquent ? en ’40, ils auraient voulu être blanc et blond
plein d’réponses à donner si tu poses les bonnes questions
boy, restons solidaires dans l’hip-hop, protestons
pas une star, donc calcule pas ta route selon ma position
trop dans l’opposition, falsifie nos dépositions
l’afrique connaît la crise depuis l’époque d’la colonisation
j’rappe donc les discussions sont interrompues
l’amour n’est pas mort mais s’fait rare comme un keuf non-corrompu
groupie, profite bien d’ton carré v.i.p
un jour ou l’autre, tu partiras seule dans une boîte gravée “r.i.p”
dans l’r.a.p, j’ai peu d’repères, et puis j’m’attends au pire
les corbeaux guettent et critiqueront dès la première rature
à trop rapper, j’vais finir fauché, à force de sortir des punchlines de ma bouche
mes dents vont s’déchausser, j’me fais plaisir, et c’est déjà ça
salem, tu m’as mis dans l’son, j’t’en suis reconnaissant
[xxx] sang sur les gencives à force de bouffer l’micro
poto, j’vais pas t’mytho, dans le rap, j’suis qu’un demi-pro
c’est du rap d’amateur, méfie-toi de l’outsider, d’ailleurs
tu voulais du bling-bling ? va chercher ailleurs
mc, t’as pas fini d’me haïr
dès qu’t’entends ma voix, tu comprends qu’t’es loin d’être le meilleur
rime de flambeur, j’te l’accorde
si, un jour, j’prends la grosse tête, jure-moi d’l’attacher à une corde
arrêtez vos délires “gangstas”, moi, j’ai pas d’cartel
whisky/coc’ dans l’c-cktail quand la galère m’harcèle
j’suis qu’un putain d’martien dans l’rap, qui crée des l-rs-ns
malsaine est l’industrie : voilà c’qui fait qu’mon art saigne

[outro]
“quelqu’un veut bien m’dire qui vous êtes ?”
“secret tuerie”, reste cool, c’est qu’du son qu’on fait, là

- meis

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