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lirik lagu schopenhauer – meister-officiel

[intro: andré comte*sponville]
schopenhauer écrit : ” ainsi, toute notre vie oscille : de droite à gauche, de la souffrance à l’ennui

[couplet 1]
j’suis qu’un illusionniste, l’art de gouverner
renard égoïste, j’viens les supplanter
j’me rappelle de la rage qd j’rêvais d’voir la roue tourner
j’la calme aux substances comme pascal dans mes doubles pensées
mental anarchiste comme proudhon
les gol*mons d’mon âge sont des comédiens commе bourdon
j’les baises dans mes son à foisons
où s’trouvе le réel j’me pose des questions à la platon
sous poison, toujours bloqué dans ma caverne j’vois un tas d’ombres
le désir crée le manque, le manque crée l’addiction
j’compte mes addictions, j’suis loin d’finir l’addition
j’garde le monopole, modèle d’howitt et d’aghion
ils m’copieront, c’est l’innovation puis l’imitation
j’reste dans ma bulle, j’reste sur la lune, taciturne
tel un faux reuf, trahir ses promesses l’etat s’y tue
j’suis leur faucheur, ils hochent la tête quand la rime brûle
ma clique fume, même hors de moi j’reste assidu

[couplet 2]
j’épure pas mes passions, pas besoin d’catharsis
seul dans cet univers infini sans hiérarchie
(mais qui suis*je)
j’pense qu’à ma gueule comme machiavel
y’a plus qu’aux étoiles, qu’j’fais des appels
ein verkaufer fickte erneut einen verbraucher
et j’touche qu’aux bombes comme oppenheimer
ich ficke frauen wie schopenhauer
j’fais mouche, world trade center
j’les couche, pas à l’heure toujours ailleurs
paname*aubagne/kool shen*schneider
hernandez né à m*rs*ille, on fait tous des erreurs
malherbe*auteuil/gony*meister
moi j’m’inspire des précepteurs pour devenir le précurseur
nymphomane, j’suis qu’un connard
j’ai l’air intouchable en costard
airtag dans sa chatte, c’est meist on the track, gute nacht
l’homme est un loup pour l’homme
j’suis comme leviathan, mauvaise âme
scred sous la pluie à caen comme nikita, violence coppola

[refrain]
j’vis l’moment présent, rendez*vous dans 10 ans
la quête du désir semble complexe et incessante
et ça m’a trouve méprisant
le prince persiste dans l’temps
nostalgie d’enfance…
depuis qu’j’vis dans l’outrance, pas sûr qu’j’avance
j’simule j’dissimule, j’manie l’art des apparences
c’est mes carences qui justifient mes absences
j’vis l’moment présent, rendez*vous dans 10 ans
la quête du désir semble complexe et incessante
et ça m’a trouve méprisant
le prince persiste dans l’temps
nostalgie d’enfance…
depuis qu’j’vis dans l’outrance, pas sûr qu’j’avance
j’simule j’dissimule, j’manie l’art des apparences
c’est mes carences qui justifient mes absences
[pont 2]
la victoire est à 2 pas
céline de poudre ne m’en empêcheront pas
le micro m’isole, j’sors pas d’chez moi
la philo via lô, le duo : old meister * idox price

[outro: andré comte*sponville & ugo batini]
et j’avais rendez*vous avec le bonheur, je suis au rendez*vous, le bonheur n’y est pas. je ne suis ni heureux, ni malheureux, simplement : je m’emmerde
la métaphysique de schopenhauer se fonde sur l’expérience, et qu’est*ce que me dis l’expérience de mon corps ? c’est que mon corps est un être affecté, qui est travaillé par une souffrance
souffrance, parce que je désire ce que je n’ai pas et je souffre de ce manque. ennui, parce que j’ai ce que dès lors je ne désire plus
les peintres, les musiciens, les écrivains ont trouvé en schopenhauer celui qui dit clairement les choses

- meister officiel

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