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lirik lagu à l’encre pourpre – melozeus

[intro]
bébé j’avais ton coeur
et j’l’ai perdu, nan

[refrain]
bébé j’avais ton coeur et j’l’ai perdu, nan
j’connaissais ses faiblesses, où lui faire du mal
t’avais baissé les armes et j’ai fais coulé tes larmes
mais tu sais très bien qu’au fond moi j’t’aime éperdument
mais j’ai trop foutu la merde, ouais, ouais, ouais, ouais
a chaque fois c’est la même, ouais, ouais, ouais, ouais
j’voulais ta lumière, ta main dans la mienne
nos deux âmes au bord d’la mer, ouais, ouais, ouais, ouais
[couplet 1]
rappelle*toi d’l’époque où on s’disait “qui peut nous test’ ?”, hein
j’savais dans ton coeur que tu m’répétais “j’te déteste”, hein
rappellе toi d’nos rires, de nos baisers facе à la mer
on s’était dis jusqu’à la mort, on disait qu’nous deux c’était l’destin
rappelle*toi d’ces nuits à s’kisser sur les toits d’paris
assis d’vant la ville qui s’endort on parlait d’manger l’monde à deux
on s’évaderait d’cette vie, on s’rait rien qu’deux amants en cavale
du type qui danse sous la pluie, du genre à s’mettre le monde à dos
eh, la nuit j’revois ton visage, ton sourire loin du rivage
ton regard bleu d’océan qui navigue sans un rival
la nuit j’revois ton visage, ton sourire loin du rivage
qu’importe tant qu’on s’éloigne, qu’importe tant qu’on y va
rappelle*toi qu’ensemble y avait plus grand*chose qui comptait
dans les virages (jamais moins d’devant ?) sur le compteur
et à la fin du décompte, y a nos deux coeurs sous les décombres
malgré tout j’recommencerais, j’regrette rien si j’fais les comptes
ouais si j’fais les comptes, rappelle*toi du contrat
le monde pouvait brûler, on s’en foutait on f’sait les cons
j’raconterais à notre fille comment j’ai rencontré sa maman
et j’suis certain qu’notre histoire serait son préféré des contes

[couplet 2]
j’voulais t’rendre heureuse, être ton soleil tous les matins
ton bien, y a qu’ça qui m’atteint, je sais qu’j’t’ai fais du mal
j’voudrais m’pointer d’vant chez toi et dire que tout ça c’est du passé
que c’était qu’un cauchemar, que j’vais t’consoler jusqu’au matin
ouais j’rêverais de’m’déplacer, te dire que c’est du passé
que c’est moi qu’ai tout cassé, que j’t’emmène loin dans le classé
tu crois qu’j’suis pas égoïste mais j’vais t’dire c’qui m’tue le plus
c’est qu’tu m’as placé dans ton coeur mais qu’j’sais bien qu’un jour j’s’rais remplacé
ouais j’sais qu’y aura un autre gars, un autre homme sous nos draps
j’le vois dans mes cauchemars, tu t’endors dans ses bras
nan t’inquiète faut pas s’en faire, j’te dirais qu’j’ai pas souffert
en vrai j’deviendrais cendres en l’voyant faire c’que j’ai pas su faire
ouais j’deviendrais cendres, mort comme une nuit du mois d’décembre
dévasté d’l’intérieur par une chaleur incandéscente
une dernière fois j’prendrais ma plume, j’irais chez nous et j’y laisserais une lettre
ecrite à l’encre pourpre, mélange de larme et du sang
t’fais pas d’soucis ma belle, tu s’ras aimée par ses parents
j’le sais car j’suis passé là te présenter c’est imparable
ils tomberont tous un par un, un jour tu d’viendras maman
mais pardonne moi, ma belle, d’avoir promis qu’j’serais dans les parages
[refrain]
bébé j’avais ton coeur et j’l’ai perdu, nan
j’connaissais ses faiblesses, où lui faire du mal
t’avais baissé les armes et j’ai fais coulé tes larmes
mais tu sais très bien qu’au fond moi j’t’aime éperdument
mais j’ai trop foutu la merde, ouais, ouais, ouais, ouais
a chaque fois c’est la même, ouais, ouais, ouais, ouais
j’voulais ta lumière, ta main dans la mienne
nos deux âmes au bord d’la mer, ouais, ouais, ouais, ouais

- melozeus

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