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lirik lagu entre enjeux – mentalités sons dangereux

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– refrain (zoss)
c’est mentalites sons dangereux
prend l’skeud sache que les risques de mortalités sont dans l’jeux
mentalité sans diplômes, sans décence et sans les doutes
v’là l’collectif m.s.d
qui fait son ch’min sans détour

– zeuta
eh yo ! quoi d’neuf ? rev’là zeuta qui s’donne en spectacle
m.s.d. 2009 c’est la rentrée et goûte au comeback
alors comme d’hab. on vient niquer leur protocole
vous pouvez dormir tranquille, tenez, voilà du propofol
j’ai de la veine car au micro mes soces sont forts
et ça, s’affole rentre en survolte et comme zikpot, fais donc ton vote
rien qu’on virevolte, trop de folie, c’est la révolte
on a vu un estropié tenté de courser usain bolt
capitale comme milice, mon son déboite
nous tester, c’est impossible comme debbouze qui te met une droite
quoi que je squatte, le beat, ça d’vient nanterre, gars
mentalites sons dangereux, mon équipe est en guerre, gars

– salo
le sujet est clos, a dit le berger
on veut bien vous héberger, mais si la merde émerge
on finira par vous égorger
ça finit bien ses corvées
mais l’vert de l’herbe a été remplacé par celui de nos billets
dame nature, on l’a oublié
plié en quatre pour faire un pack d’un concentré qui nous fait vriller
j’avais 5ans j’me d’mandais, quand est-ce qu’on arrive ?
maint’nant, j’me d’mande, où est-ce qu’on va ?
même si j’vois peu de terres arides
la trésorerie fait ses intérêts sur nos besoins
parqués par l’immobilier, t’inquiète, les commerces ne sont pas loin
dans c’monde, c’est pas nouveau qu’on donne des ordres
j’suis pas l’dernier des salauds et les illuminés ne sont qu’des hommes

– peyen
j’aurai aimé avoir la fleur au bout du fusil
mais mon champ d’vision c’est l’béton et les orties
j’avertis, la mauvaise herbe pousse comme les gosses qui l’a côtoie
ils disent, ça sent la rose. j’dois plus avoir d’odorat
l’etat nous fait une fleur, impossible que j’y crois
car un système aux ras des pâquerettes, c’est tout c’que je vois
mes frères sont dans la vase, c’est pour ça qu’c’est l’même registre
enregistre bien car l’sujet est épineux
la vie, c’est une fleur mais nous on ne voit qu’ses épines
et puis, le seul bouquet qu’j’ai c’est l’satellite
maintenant c’est comme les fleurs, nos sentiments sont en plastique
pas b’soin d’aller à la campagne pour voir qu’à tout bout d’champ
les gens t’racontent des salades
alors la ferme, man, tu pourrais t’retrouver sur la paille
moins tu parles, et mieux c’est
plus tu plantes et plus tu récoltes
facile à piger, m.s.d

– davodka
ok, ma phase dévale, c’est vaste, ma foi, j’t’efface et j’trace et
j’place mes phrases, je place et déplace, ma voix dép-sse
les b-sses car j’vois qu’s’ent-sse les cr-sses
je parle vite car j’ai la rage comme un mc en panne de bic
ça palpite, car pale est le beat comme un char-clo qui parle de bif
j’n’ai pas de limites, je n’sais qu’lécher des feuilles
donc range bien tes basquets
tout comme boccolini d’vant son -ssiette
eh ben, j’lâcherai pas l’steak
tu sais, qu’est c’qui m’inquiète
c’est qu’ça patauge car tout l’monde s’p-sse dessus
le 7.5.0 déballe sa rage juste en un huit mesures

– d.a.d
j’peux pas m’sentir esclave
qu’ce soit physique ou morale
c’est là qu’notre futur est ?
pas question. on s’exclame
même si y a plus d’inspiration contre cette conspiration
trop de transpiration dans nos opérations
mais toujours pas d’intégration
pour nos générations qui s’voit en bas d’la pyramide
le pire arrive, et à vrai dire, avide de sang
et ça, sans nos avis
jugent sur nos habits
jouent sur nos habitudes, brisent toutes vies
envie d’aller tous s’mettre aux abris
mais pas moyen, j’reste d’bout
j’sais que j’lâch’rai quand j’s’rai arrivé à bout
comment compenser c’qui doit nous être récompensé
mais quoi penser, leur pense nous empêche d’avancer
devancé, prennent les d’vants, dans l’vent nous font danser
j’peux qu’imposer mes textes de rage condensée
dépenser tout c’que j’hais
mais l’mur me r’tient, et c’est tout c’que j’ai

– kema
marre d’être funky
parc’que tout va mal, parc’que la vie m’fait mal
car dans ma ville je marche et j’n’vois qu’des junkys
verbale pendaison, j’peux pas dire, ça dépend des sons
y a rien à faire, je reste hiphop jusqu’aux bouts des ongles
ma vie sans l’rap, ce s’rai bizarre comme m.s.d. sur tsf
tu craques ! boum boum tchak
j’aime quand les secousses claquent
ba-ba-bad boy
je pose des phases de barge et débarque
pour toi, c’est pas d’bol
pop, pop, j’reste fi… hun, hun, non, faut pas que j’me répète
mais si je le fais c’est que je n’aime pas les mcs qui s’l’a pètent
moins en moins je me découvre
et de moins en moins je me dégoute
c’est pas par le temps que l’on devient sage
c’est par la haine, un point c’est tout
regarde qui s’démarque, toujours le même boy
qui a pour but de buter toujours les mêmes tchoys
approche, tu vas te piquer
si tu ne comprends pas, ah p-sse me voire, je vais t’expliquer
c’est simple comme au-revoir, j’te le dirai pas deux fois
donc pose ta voix, essaie un peu pour voir
que je p-sse le meu-geu que je décolle, c’est tout c’que j’veux
ecoute un peu, du hiphop, je suis le couvre-feu

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