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lirik lagu je sais que mater – mentalités sons dangereux

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– dady.s / d.a.d
a l’abri de tout le monde et tous me protègent
personne n’me voit mais moi je vois tout
ils s’croient tout permis bande de sales vermines
j’vous écraserai comme des pions avant qu’la partie s’termine

au premier pas ils t’font croire que t’as des ailes, tes aises
tu doubles d’effort car tu crois que tout est zen, à zèle
mais au deuxième coup cela n’est plus possible
tous restreints, un à un, on est accessible

moi et mon acolyte, alcoolique, par très loin d’la politique
prolifique sans raisons on kiffe le liquide, billy l’kid
pas dispo mais deu-spi quand il s’agit d’dix, poh !
c’est disco on est qualifié d’liss-po

on mène qu’une directive et on n’peut faire marche arrière
même si la vie est peu active il faut dévier pour éviter la barrière
rêvant d’une vie meilleure au bout
car nous sommes qu’des pions qui boue dans ce système debout

cette sale vie commence j’devance mes camarades
j’avance d’une case laissant place au fou à lier
tous en place sur le voilier, voyez, tous en ligne
mais pas les mêmes destinées, estimés faibles
lentement mais surement et ça, ça reste inné

a leur tour, ils parlent, tu parles ! mais t’es qu’un rempart
tu nous emballes, remballes et si on parle, c’est une balle, on en r’parle pas
on a l’vertige croyant qu’l’horizon est palpable
personne prie pour nous et surtout pas l’pape

du haut de mon doigt, j’espère qu’tu vois l’message
le genre de doigt très droit, qui a niqué trop d’mecs sages
j’exagère p’t’être quand j’dis prend ma main
c’est l’drame, hein ! viens pas t’plaindre, j’ai joué l’grand gamin

de son putain de grand nom jamais il ne circulera
a moins qu’il sente qu’on l’enculera, mais ça il le calculera
un cul d’rat, au monde carré mais pas question d’y entrer
cloitré entre lui et moi entre autres, c’est étroit, d’entré

j’suis p’t’être pas à la hauteur mais sache que la liberté, j’prône
douleur grande, allons tout droit car mon ch’min mène à rome
qui c’est ? p’t’être qu’un jour j’mont’rai sur c’putain d’trône
esquisse d’un vice, d’office je t’arracherai la couronne

a travers mon combat j’rencontre des gens qui me semblent différents
mais r-ssemblent les qualités pour être ensemble
-ssemblés, tout devient ensablé, on s’reconnait plus en ça
on s’en méfie, c’est puant, ça suffit pour l’défi

y a beaucoup trop d’monde au guichet, car mon kiff, c’est d’aguicher
vas-y baisse ton baggy, chéri, même si j’sais pas qui c’est
trop salé, sa note, elle laisse aller sa botte
laisse, la baise c’est sa cote, tout l’monde la traite de s…

elle se croit la plus forte car elle se laisse aller
qu’une salope qui f’ra qu’ta vie s’ra salée
sans aucune limite, de son pouvoir, en abuse
se prend pour une muse, t’abuse en t’prenant pour une buse

mon regard de loin flanche, j’fonce sur les cases blanches, j’plonge
dans un état second en deux s’condes
ouais, c’est con, sans s’rende compte que j’marche comme un fantôme
la vie m’frappe en diagonale et j’en ai tous les symptômes

ces fous d’flics veulent nous faire cavaler
nous dresser comme des ‘i’, et y mettre des poings dans la cave. allez !
aucune valeur, voilà, veulent nous avaler
nous traitent de voleurs, pensent avoir des ailes pour voler

j’ai p’t’être peu d’issues d’secours mais peu de flics se gourent
dans l’pêle-mêle, épelle le l, et vite secoue
au six coups, coup-ci coup-ça en moins d’deux ça fait quatre cases
j’fais pas d’quartiers sans bavures, je p-sse

faut avoir l’esprit large pour n’pas sombrer dans la folie
car y a trop d’mecs barges qui peuvent te créer des phobies
s’oblige à avancer de manière oblique, ce qui complique leur destiné
puis-je anticiper ? clic pah ! qu’ils négligent

j’ai beaucoup trop d’tours dans mon sac pour tout r’faire, perdre tous r’pères
faire taire les fous à court terme, j’opère
a la technique de l’étau, mon meilleur ami, l’état
qui s’lève tôt pour t’faire payer les taxes

les potes capotent, t’té-plan jamais en face
te plantent et fuient aussi facilement, le face à face
d’t’façon, f’pas s’voiler la face, soit c’est moi ou lui qui p-sse
perd pas la case, encastre, comme dit dady « ça p-sse ou ça c-sse »

j’ai b’soin d’me défouler, marche de travers dans la rue, même cagoulé
débouler dans la rue des poulets, j’suis fou, c’est c’qu’ils voulaient
mâché comme un marshmallow, marre de marcher
j’veux hacher sans p-sser par l’cachot, c’t’état bon marché

mais on est menacé de tous les côtés, le côte-à-côte peut m’coûter
surtout en m’mettant sur le bas-côté
la poliss montée sur ses putains d’grands ch’vaux
j’m’en fous, leurs plans j’fausse car je sais c’que j’vaux

c’est vrai qu’j’suis doué car tous mes proches, j’ai déjà douillé
dans la vie j’me débrouille et mon kiff, c’est d’dépouiller
je n’fais jamais d’prêts, je n’s’rai jamais prêtre
j’mange jamais à mes frais, méfie-toi d’la jeunesse traitre

a travers la foule, il s’faufile à croire qu’il refoule
c’est pas faux, rien à foutre, en outre sa directive, c’est un fou
ce système en biais chauffe l’ambiance et se dit j’y vais
givré en ivresse, te renverse et dira j’rêvai

on peut pas toujours parier sur la paire
car tailler dans la pierre, j’suis toujours paré pour la guerre
la paix n’est guère perdue, la clé du problème montre que soixante-quatre points
et toujours la même carte coince de l’est à l’ouest des quatre coins

le politique ici se dresse comme une forteresse
ils font leur forte tête pour qu’a fond on s’y intéresse
le terre reste sur l’attente de leurs idées longues et larges
mais là, étroitement en marge attrapent la rage pour l’carnage

son cas j’mets en exergue, elle s’exerce pendant qu’ses p’t-tes lèvres gercent
elle fait l’nécessaire, ses fesses s’laissent faire
reste fidèle à la tour, à tour de rôle, dit-elle
surtout ne pas lui faire croire qu’on s’est servi d’elle

et puis y a toujours ces putes qui rôdent autour, à son tour
comme un vautour, t’contourne, se croit tout permis
pour te baiser par son trou
t’sature, au bout, ça t’tue, elle veut qu’t’enlève ta ceinture
pour une sainte cure, mais veut sa thune pour qu’ça dure, les seins, culs

j’enclenche les moteurs, mal barré c’est moi l’putain globe trotteur
j’tourne en rond dans un état carré malgré ma hauteur
je suis un fin stratège, fini les tours d’manèges
mon but n’est pas net, j’veux pas lâcher l’trapèze

t’es qu’un gros cul, qu’un bel empafé
mon but, te baffer car on fait que d’taffer pour rien
et ça t’fait t’sentir comme morphée
on morfle quand on ronfle à mort
ta tête s’ra mon trophée

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