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lirik lagu quiproquo – mentalités sons dangereux

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[couplet 1 : peyen]
j’suis souvent dans la lune et pourtant j’suis pas une fusée
j’suis p’t’être pas une lumière mais mon peu-ra peut t’éclairer
j’suis tellement occupé, préoccupé, over-booké
que même la nuit dans mon lit, j’suis débordé…
j’y comprends rien
a croire qu’la vie m’en veut à mort, cousin
si c’est simple comme bonjour alors j’préfère te dire au-revoir
chez nous, n’attends pas les beaux jours, tu risques de pas les voir
avant d’porter mes idées, j’ai dû porter des cartons
avant d’voler de mes propres ailes, on m’a pris pour un pigeon
j’ai eu du grain à moudre avant d’commencer à boire du café
j’ai bien bu la t-sse avant de savoir nager
mais maint’nant c’est fini car c’est moi qui commence
kamel ouali va être au chômage, m.s.d. mène la danse
j’représente pour les cas spéciaux, les kamikazes, les cas sociaux
les mecs, les cailles et les gos sans capitaux
j’suis tellement abattu que j’ai l’air décapité
d’la capitale, je capitule pas, plutôt crever
devant ma rétine toujours la même vision
attiré par le bif, ouais, jamais d’concessions
con, complètement con de croire que les choses changeront
la réussite en fin, et la défaite en fond
faut se donner à fond et fuir les faux gars
qui croient qu’ils sont chauds parce qu’ils te jettent des regards froids
je croise les doigts pour plus croiser les bras et m’tourner les pouces
tu crois que j’arrête là, non
car il parait qu’tu poses pour du métal blanc
or, moi, je n’le fait pas pour de l’argent
ça veut rien dire, ce triste monde qui me gave
envie d’jeter l’éponge comme le f’rait une femme de ménage

[refrain : dad shawg]
ça va pas mais ça marche, ça nike le pied, taiwan
a l’arrache, j’vais là où m’indique le blé

[couplet 2 : dad shawg]
pétrole, chômage, bon appét-t, mains tendues
non merci, d’l’espérance on en a pet-t
maquillage, lapin, tapin, t’as pas un peu d’amour
vih et je te garde pour toujours
4×4, case en taule, vol à la tire
impôts, pas d’fleurs, plein les couilles
un pauvre, bat les fouilles
les coins sales attirent, précieuses pierres
enfants soldats, jésus s’perd
mais vint les soldes, crésus s’perpétue
quête sans fin, enfin ça s’bute
crack, p’t-t poucet, p’t-tes poucettes et ça s’cherche des poux
les pieds en l’air, tête par-terre
ça pris la paie mais la paix à son prix
utopie, les lumières s’-ssombrissent
esclavage, viol, métissage, symbole d’une bannière tricolore
solution seulement si on s’décolore
puis décès, escroqu’rie, récolte de dollars, accro au riz
mais à priori on conserve nos priorités
comme un jeu d’con, à qui comprend sa logique
même si ça veut rien dire, d’une régression, on en fait l’idéologie

[refrain : dad shawg]
ça va pas mais ça marche, ça nike le pied, taiwan
a l’arrache, j’vais là où m’indique le blé

[couplet 3 : kema]
je sais c’que j’vaux mais pas c’que j’veux
et encore moins c’que j’fais
l’écart se fosse entre mes vœux et le ch’min vers lequel j’vais
j’sais qu’la guerre mène mes rivaux ne reste qu’un jeu pour s’esclaffer
se rabaisser à leur niveau attisera l’feu de leurs méfaits
prends compte de tes défauts pour bannir ceux qui s’disent parfais
prêcher les faux pour être un dieu donn’ra la haine comme seul effet
faut faire c’qu’il faut avant d’être vieux et regretter l’p-ssé
mieux vaut être pauvre pour son larfeuille mais fort pour les obstacles bravés
faut s’battre quand on veut seulement s’en sortir
après le reste ne veut absolument rien dire

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