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lirik lagu son coeur (marvin – coktail de rue) – mister you

quand les anges brillent dans le ciel
le diable s’agite sur le trottoir
c’est trop tard le mal fait, me bouleverse la haine est gratuite
j’entend des coup d’feu, les âmes quittent leurs corps et gravitent
on navigue, on parle d’million virtuel avec le ventre vide
c’est koh-lanta j’part en expédition même sans vivre
moi j’espère vivre jusqu’à la destruction de belleville
j’relativise, vise pas la tête ou c’est l’hémorragie
je réagis, k!ll plutôt le mic comme bilel (?)
quand on m’dit coronaire j’sais que c’est d’un mort qu’il s’agit
quand j’voit ma mère en pleur je ne voit pas le drapeau qui s’agite
laisser pour compte, toujours les même qui tombe pour c0ke
la même misère en bas j’te refait le monde avec un cône
très désorienté, j’veux sortir en indé
je n’m’interdit plus rien faut faire du chiffre sur le terrain
indigent, on rêve de faire sauter la diligence
baiser les dirigeant qui nous croient en manque d’intelligence
on rêve d’un harem, niquer la meuf d’pharrell
et on s’questionne, dieu, comment a tu fait un monde pareil ?
on aimes toucher et coucher, regarder l’coucher su soleil
approcher nos rêve, pouvoir s’réveiller du sommeil
j’aime, la vie qu’je mène même si c’est l’bordel
avec la volonté tout sa mènera au bord d’la mer
bref, j’réve, d’authentifier mon existence
mais le rap est pris pour cible comparé pour délinquance
quand j’pense au disparu, a la beuh ou au charrue
a ses kilo d’coco qui sont écouler dans nos rue
la russie n’est qu’a deux pat sais-tu que la roulette aussi
on rêve d’être docile, tout autour tout est nocif
on signe d’un z avec un zeste de poésie
souvent on s’arme pour pas laisser notre peau ici
donc (?) la vie en bas elle nous sidère
on s’croit dans count striker (?)
a force de traîner on s’y perd
dans nos peine, on s’y baigne, on fera péter ton s-sse au décibel
on ress-sse le bon et l’mauvais, on chekera josé bové
le bonheur n’est pas loin il est difficile a trouver
éprouver par cette vie y a comme un gout de mélancolie
j’suis seul sur ma colline moi et mon taux d’alcoolémie
j’les laisse me blesser, croire qu’ils mont mis en laisse
mais la rue m’a plus appris que leur pythagore est a l’est
donc j’espère vivre libre tant qu’je respire
j’vie a belleville de mon ghetto je m’inspire
m’en méfie comme de la peste, de la belle, de la bête
j’reste humble car je perdrai si j’me la pète
la perte est proche le diable appel et on décroche
on veux s’la faire pépère jusqu’au dernier coup de cross
on a toujours les crocs, on partira sans un centimes
si j’doit cané demain younes m’enterra en guyane
c’est gentiment que je t’exprime juste un ressentiment
garde le pour toi l’europe n’est pas mon continent
22 ans, maintenant, encore en vie c’est étonnant
j’aide toujours mon prochain car j’aime recevoir en donnant
j’suis précis, j’ai des principes j’ai surtout des valeur
de l’honneur mais, s’il vont tous au sud j’irai au nord
mon cœur renferme tant d’haine et de joie a la fois
père, je pense a toi je l’jure
aussi fort que j’pense au poto you
a la renaissance pataya, l’innocence des ghetto youth
on court vers un avenir surement incertain
pour un (?) j’peu m’prendre une balle comme a verdun
et j’souhaite remplacé l’sky
j’souhaite, contre les verre d’eau
préserver ma famille de la dépendance et de l’overdose
j’ose faire parler de moi d’effrayer la chronique
j’reste pas là sans bouger le cul poser sur le granit
c’est grave, (?) nous interdit pas au dicave
chaque journée (?) je cotoie le handicap
des fois mon coeur gueule me dit de n’pas baisser les bras
qu’un jour tout se payera
et nique sa mère l’jour où on se sépare
j’te dit à taleur mais on sais pas
de l’autre coté d’la rue je peux me prendre un coup d’barre
partir, y’a 1000 kalash de raisons d’mourir
ma mère, rien ne remplace son sourire

- mister you

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