lirik lagu sit-zooka – mochélan zoku
[couplet 1]
j’sais pas c’qui m’prend, plus capable de faire un choix
écœurant, la balance comprend de trop nombreux poids
savant mélange de compromis périlleux
blocage violent, limite pernicieux
pourtant, j’n’ai pas l’âme d’une pleurnicheuse
maintenant, j’m’éloigne, avant qu’cette lacune ne m’achève, j’m’arrête
stop les rouages de l’horloge, j’repère où l’or loge pour ensuite perdre le courage de ma ruée dans le corridor
l’audace est une vertu que les naïfs ignorent
et c’est quand tu cesses d’ouvrir toutes les portes que tu l’suces (bah ouais), l’aluminium
car si l’allure est sobre, l’essor est sombre
le succès s’résorbe sur sa nature et sombre
donc, le risque mène la barque, le fric met l’coup d’rame
les cycles drainent l’époque et les rites traînent la pate
les rixes freinent, les richesses provoquent
le pixel convoite les plus faibles à baisser leurs frocs
les p’t-ts frères ont plus de vécu qu’les grand-pères
la misère fait qu’ils ont moins d’culture qu’un champ d’pierres
j’exagère, j’force le trait, ouais, caricature
car l’exception confirme la règle chez le chiropracteur
je coche, les mains dans les poches, les cases du calendrier
comme un moche holocauste, clope enfermée sous une cloche dans le cendrier
je suis moche, c’est pas un reproche potache, accroche tenace qui insiste sur ta vision étriquée
j’pratique la pression élastique pour élargir, matraque d’images sur un débit arithmétique
parfois, j’m’arrête…
[pont]
…pour repartir
(c’est) dingue comme bonjour, simple comme ton car
trois, faire l’amour, à quatre, on s’sépare
j’décoche une flèche, fastoche, pour déguerpir
mais j’flanche, les pains sur la planche, j’fourre d’la salade de crabe sur mon sandwich
proche des poches, c’est moche, j’couche du caviar sur une cracotte
[couplet 2]
car certains préfèrent qu’ça craque, quand d’autres que ça s’découse
les uns veulent le c-sse-dalle car rien à foutre du goût
ça f-sse ceux qui s’décarc-ssent et qui s’plaignent toujours du coût
du choco’ ou d’la purée d’poiscaille, peu probable qu’les deux s’épousent
creux oval entre les deux bords, trop d’entrailles entre les deux pouces
le désert, c’est le décor, manque d’air intra-muros
[outro]
et c’n’est plus l’pétillement des bulles qui comble le sentiment de convoitise
l’impression qu’l’esp-ce recule, s’installe, ça laisse la place pour la bêtise
les sensations s’annulent en parts égales. ça s’p-sse ? ouais, ça tire
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