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lirik lagu hommage à mf doom – msk real og

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j’suis un rappeur du 1005 basique, j’parle de bed et d’bars
au fond j’raconte toujours les memes sujets avec différentes barz
si un keumé m’demande si je rappe fais j’vais finir par bég*yer
j’suis pas un rappeur évéillé, j’assume qu’à moitié ce que je fais

j’cite des rappeurs en rafale, j’rêve d’avoir le flow a jeanjass
j’peux t’citer en apné trente*deux rappeurs qui viennent d’alsace
mon rap, une forteresse, quand j’rime tu finis dans les douves
j’regrette deux trois qui sont partis, r.e.p. mf doom

[refrain]
chaque journée passée dans ma ville est comme une bénédiction
je rappe sur ce sample old*school, t’es étonné de ma diction
lausanne c’est ma ville, j’fais que d’répeter cette merde
la seule qui kiffe vraiment ce que je fais, j’en suis conscient, c’est ma grand*mère

ce genre de sons que j’écris sur un coup de tête c’est les meilleurs
je commence à écrire, j’fume et j’regarde plus l’heure
j’connais loz’ et ses recoins, j’connais toutes ses ambiances
traîner en bande à ecu, aller en forêt écouter de la trance

s’pourrir au lapin vert entouré d’mecs aux opinions douteuses
on sait que dans ce genre d’établiss*m*nt, une cuite est vite coûteuse
traîner en bande dans des parcs, faire des bongs avec des bouteilles
s’alcooliser en groupe à monr, quand la police pull up on bég*ye
[refrain]

coup d’fil à des potos pour s’brancher dans des spots bien nazes
dans un parc miteux: solitude, ou aux escaliers du gymnase
faire des prods avachis dans un canapé crasseux
finir par abandonner, qui à du talent? aucun de nous deux

j’tourne en boucle sur les mêmes sujets, la preuve, j’en parle dans le refrain
faut que j’arrête de faire monsieur l’prouveur, faut que j’arrête de faire l’ancien
quand on traîne en crew on se sent comme les maîtres de la ville
un bouteille, deux canettes, un joint, et on devient vils

[refrain]

faut que j’arrête de rapper sous bedo, mon phrasé est moins bon
j’suis boucher, il est 17h50, la concu c’est mon jambon
et j’ferme dans dix minutes, pas d’autre choix que d’faire le taff’ en vif
même en faisant ca despi, j’suis l’meilleur charcutier de la ville

j’pars dans des métaphores douteuses, tokyo*to et du filet mignon
j’me rappelle encore de l’époque ou ma meuf habitait à nyon
les allers retours incessants, belle métaphore d’notre vie de couple
j’ai dit que j’arretais de parler d’elle, j’y pense plus et je la boucle

[refrain]

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