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lirik lagu une époque formidable – mysa

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une époque formidable

[couplet 1]
vas-y, arrive frère, on vit une époque formidable
on travaille dans le métal pour mittal
quand on arrive à décrocher un job, on est motivé la première heure
la deuxième on ress-sse toutes nos erreurs
du parcours scolaire jusqu’à nos colères
en s’demandant c’que nos pères ont kiffés dans c’froid polaire
j’me sens pas très motivé, qu’on soit honnête
ouvrir les yeux dans c’monde c’est comme ouvrir sa boite aux lettres
on a des tics plein la tête, des tocs plein les poches
et l’ancien nous a prédit qu’on vivrait une sale époque
j’connais la chaleur du tro-mé
et l’odeur de nos rues goudronnées
l’amertume de c’qu’on nous promet : une époque formidable
dans un gros nid d’abeilles
un gros mitard, le patron promis t’appelle
on s’voit en place, mais la vie nous maltraite
frangin on aura l’arthrite avant la r’traite, c’est sur

[refrain]
on vit ensemble sans se voir, sans se parler, sans comprendre, seul
on vit une époque formidable, seul
au final coincé au mitard, tous les mêmes dans un monde un peu trop serré, seul
on vit une époque formidable dans un gouffre, blessé, le cœur lacéré, seul
et ton esprit à l’hôpital, bienvenu dans un monde un peu trop serré frères et sœurs
on vit une époque formidable

[couplet 2]
pas du genre à déprimer pour un taf
a m’suicider pour une meuf
toujours joyeux comme à l’époque où on trainait dans la cave
on fait des choses merveilleuses
comme écrire un texte qui te donnent un picotement vers les yeuz
la vie est dure et ça t’fait chialer
un soir quand tu te laisses aller
dans la gorge un gout amer, sur les joues un gout salé
un peu d’tristesse sous un ciel étoilé
ça fait pas d’mal
mais gare à la déprime et son cadenas
tant de prisonnier dans la ville, le mal de la métropole
la drogue et l’alcool te jettent dans la nécropole
un manque de reconnaissance envers dieu
tu crois en qui ? en toi ?
voilà pourquoi ta croix est en bois
pourquoi tu touches du bois quand t’as peur qu’un malheur t’arrive ?
ouais si tu crois en rien, à quoi ça rime ?
t’as peur du châtiment, mais ne soit pas un païen
les démons veulent notre peau, utiliseront tous les moyens
hé, j’suis pas un surhomme
moi aussi j’en ai ma claque
la moselle, le chômage, les toxs et les maglites
les gens du feu envoient des magies comme des pokémons
les gens du feu te manipulent par endemol
hé kho t’est mort si tu lèves pas l’crâne
ils tuent nos peuples à coup de beyoncé et de grosses baltringues
ne m’accuse pas de répéter mes propos
mytho-journaliste, tu le fais
qu’élevé des troupeaux, tu remarqueras qu’les gens bien sont uniques
que les hommes cons sont des millions
les hommes ignares sont des milliards
ils veulent couler les méritants sous méridien
la mairie tente de suivre le grand modèle américain qu’elle admirait tant
et voudrait me qualifier d’dilettante
il est temps que j’les oublie, car c’est le diable qui les tente
toujours critique sur la vie, parce qu’elle nous laisse sur le carreau
c’est mysa once again

[refrain]

[couplet 3]
quand j’fais du rap, j’ai du courage
sans baggies, ni do-rag
on est tellement humbles que les crétins nous trouvent pourave
j’ai fait du mal au rap
de ma région derrière mon anorak
j’te mets deux à l’écrit et quatre à l’oral
traineur de savate à l’époque du freetime
à l’époque ou cet art s’arrêtait au freestyle
aujourd’hui j’suis pas un héros comme balavoine
pas un d’ces moutons qu’on engraisse, qu’on gave à l’avoine
t’a reconnu la voix, mais tu voit pas l’visage
autour de moi c’est bizarre, il y a grisaille, blizzard
tu vois le design ?
arrête de me dire : « tu sais mysa j’ai faim
j’préfère crever au shtar que taffer à tf1 »
c’est la même pour le rap et j’sais très bien
que les poules auront des dents quand le vent tournera
ici ou là-bas, on nage tous dans des sillons d’napalm
comment rapper sur ces choses qu’on n’a pas
ya pas d’refrain, voici ma rengaine
on vit une époque formidable et ma plume part en guerre
faut pas qu’on m’pousse, enfermé chez les fous
j’rêve de m’évader comme natascha kampusch
les portes fermées, il y a pas d’sorties pas d’entrées
laisse-moi dans le néant
de la porte de clignancourt à la porte d’orléans
de metz à boumerdès
d’europe vers la chine
on vit une époque formidable dans la machine
tous formatés avec l’envie d’briller
l’avarice et la haine dans le disque dur
encore des millions de morts chaque année
le vice te tue
et le chaytan me pousse à dire qu’il y a trop d’fils de
la vie c’est pas un concept, c’est pas une entreprise
le mauvais œil de tous ces gens te brise
n’oublie jamais que la vie c’est pas un concept, c’est pas une entreprise
plutôt un refrain qui se chante de xxx
vas y arrive, frère

[refrain]

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