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lirik lagu juste milieu – nam (fra)

intro :

juste milieu, homie, j’vise le juste milieu
j’ajuste mes lignes pour m’faire entendre au juste titre

couplet 1 :

monstre à deux faces comme harvey dent
c’est micro en main que je laverai mes dettes
rappeur ils aimeraient me voir navré d’l’être
mais j’ai bien trop d’espoir pour m’avouer dead
j’me croyais incapable de manier les lettres
je taisais les miennes et chantais celles des autres
après ce désordre ces sons muets s’élèvent
aujourd’hui ce sont mes textes qui animent mes lèvres
j’réponds absent à l’appel du temps
mes initiales gravées sur la pierre d’une tombe
cliquetis d’une montre collés sur la tempe
change de visage quand la pleine lune tombe
entre accepter le soi et l’imprévu
et vivre à jamais dans la peur de son ombre
j’préfère accepter le pire d’mes fonds
qu’être un triste homme droit que la vertu ronge
apprendre à échouer ça sera jamais
difficile de déjouer un acharné
j’ai l’mental pour sauter d’la falaise
ils ont pas capté c’que je valais
j’m’en tape de côtoyer la galère
j’ai eu trop d’seum à ravaler
le silence n’est pas ma juste valeur
prendre la parole il le fallait
sinistre ou droit j’suis un peu des deux
lueur double dans le creux des yeux
peur noire que j’affronte seul
le regard trouble et le front en sueur
onde vide dans le fond du cœur
et aucune force pour fondre en pleurs
réflexion que je fonds dans l’air
note méditative sur le sampleur
refrain :

juste milieu, homie, j’vise le juste milieu
(juste milieu, homie, j’vise le juste milieu)
j’ajuste mes lignes pour m’faire entendre au juste titre
(j’ajuste mes lignes pour m’faire entendre au juste titre, ouais, ouais)
juste milieu, homie, j’vise le juste milieu
(juste milieu, homie, j’vise le juste milieu)
j’ajuste mes lignes pour m’faire entendre au juste titre
(j’ajuste mes lignes pour m’faire entendre au juste titre, ouais, ouais)

couplet 2 :

j’auto*gère mes bails comme un rat des chambres
j’articule le jet*p lui donne bras et jambes
prêt m’bousiller l’crâne dans des années d’chant
faut qu’les futures têtes relatent ma légende
bonne note cultivée au raz des champs
y a pas d’passivité qui acroît les chances
solitaire, entre moi et gens
aucun dialogue, si ce n’est qu’un rare échange
les phases noires que je tirais à blanc
forment une rage contenue qui me tire vers l’avant
plus rien n’m’empêchera d’amorcer l’offensive
boule de seum qui me tient au ventre
et c’est pas qu’un but sans fond teint aux encres
la cible je la vise et l’atteint au centre
j’veux voir briller l’incendie s’annonçant
avant d’sentir ma flamme s’éteindre en cendres
victime de la peur qui fait mal aux i*ves
du mal à pas m’sentir en humain nocif
j’veux exister, sans faire tâche dans le système
comme la faute de français d’humanoïde
blessé par l’illusion des “moins naïfs”
j’ai pansé mes rêves et réduit ma logique
écarté leur parole du signal audible
j’ai la tête dure, une de celles qui fait mal aux gifles
un padre spirituel qui s’en va
et ce même rituel qui laisse sans voix…
une nouvelle tête que les anges volent
la détresse, je la sens
dernières ondes positives que j’envoie…
avant qu’s’impose l’heure de dire aurevoir…
pont :

j’vais construire mon nid sur mes contusions…
il est bien tôt pour tirer des conclusions…

refrain :

sinistra ou destra…

- nam fra

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YANG LAGI NGE-TRENDS...