lirik lagu note introductive – nam (fra)
couplet unique :
pour en arriver là j’ai forcé l’verbe à m’sortir de la caboche
j’parle d’oser pas d’succès ou d’entrée d’oseille ça m’parait pas proche
à travers la ville en quête d’inspi je rôde en gavroche
nouvelle morphose, j’connais ce blanc d’la page j’y ai fait mon amorce
impression d’avoir atteint l’point l’plus haut ‘vec expérimental
dérive mentale quе je dévie d’mеs tempes avec des riffs remparts
être ivre rend pas la routine plus douce mais amorti les doutes juste temporairement
j’vis mon aventure comme coupable de mes souhaits
comme si cette ferme opposition à m’laisser soumettre comme un sous*être allait soit être témoin lyrique de ma prouesse ou ma propre perte
j’me propulse bêtement dans un flou nettement plus pertinent à mon sens s’tu savais c’que l’non sens procure
pourvu qu’cette ère pérenne perdure, j’me vois pas sans ouverture à repayer des heures perdues et souffler vainement
pour les lettres suis*je doué ? et d’où est*ce que m’vient cette trouille de m’trouver
peur de m’voir moi*même, ma confiance il m’reste à prouver
l’iliade de ma vie, ignare de la veille pas comme ces types restés coincés dans leur matrice abrutissante
un bruit qui s’envole au loin, il s’amplifiera je le sens et m’tirera de ces scripts assourdissants
jeune scribe en sourdine j’me verrai toujours sous*vivre tant qu’j’aurai pas la parole but ultime jʼmʼen tape des jolies parures du bling bling des carrosses
c’est qu’d’l’apparence, un chiffon bon qu’à rembourrer des poupées vides qui sans marionnettiste au fil n’pourraient même pas éprouver l’vice
des pantins quasiment désossés, des hommes nés conditionnés par le sort et qui n’font qu’bouffer dans la main des autres
la revanche j’l’ai dans les os, le grand saut j’en suis qu’à l’orée pas l’choix moi j’suis pas d’ces normies bêtes en quête d’auréole fictive
et j’me pose pas en victime, mais ces gens m’comprennent pas croient m’faire part d’leurs conseils j’n’en perçois qu’un sifflement dans mes oreilles
paupières bridées motif frêle qu’ils décochent en invective mais leur connerie est vectrice pour ça qu’j’prends le rap en verse triste
qu’ils creusent leur propre talent au lieu d’me dicter l’mien
on dirait qu’ça leur fait du mal d’admettre que j’peux m’édifier loin
j’sens comme un, désordre qui m’attire, alors j’dévore illmatic comme pour m’rappeler toute cette énigmatique ferveur sortie d’ma tripe
une note introductive pour sceller l’doute
et sentir qu’s’élèvent en douce ce désir troublé tantôt jours s’écoulent et j’compte les gouttes
toujours pas écouté, mais toujours pas écroulé
nan j’gratte couplets sur couplets audible ou pas personne me coupe sinistre ou droit, j’me sens gauche, malgré les moyens j’me sens fauché leur voie royale j’m’en suis coupé c’jeu déloyal me ressemble beaucoup
mais j’ai d’autres coups pour me projeter des projets faire mes armes des armes pour m’éviter d’me vautrer du fond d’texte pour unique came
j’ai besoin qu’on m’remarque pas qu’on m’en fasse
et m’faudra plus qu’une claque pour que j’regarde le monde en face
qu’j’me montre en phase avec lui
sinistre ou droit ?
choix dans l’impératif
j’attends la perte…
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