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abell 2199 - nardvi lyrics

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[couplet 1]
l’enfer est enfin r’monté, en surface la vie n’a plus d’asile
une âme solitaire qui se fond dans les flux d’la ville, ils ont coupé l’ugddrasil
on s’est perdus dans la foule comme édith, s’éperdue à perdre tout c’qu’on médite
comme la lumière d’abell, ma belle j’suis perdu dans la masse, j’pense que c’est pas du tout c’qu’on mérite

j’cherche une reminiscence d’l’essencе de l’esthétique
j’la trouvе à l’époque des guerres médiques, hermétique
à c’monde, j’ai voulu l’être j’ai échoué, la prouesse humaine
meure derrière les prouesses cybernétiques

aucune plaisance, même à pernety, ferme ta gueule écoute c’qu’internet dit
il lit des livres, aime les arbres et l’soleil, putain j’crois qu’on ferait mieux d’interner l’p’tit
j’rêve de jardins sans ciment autour
les sentiments sans biff nan ils permettent tchi
sur ta tête j’vise l’arcade et dans la mienne l’arcadie sans retour, quand j’finirai d’perdre mes vies

[pont] (sound fx de jeux vidéos d’arcade et de métro)
dans le fond l’monde s’en fout
**
en souterrain, tout en bas des égoûts
la ville m’a dit qu’elle s’en battait les couilles

[couplet 2]
j’navigue dans la mégapole, dans ses ombres, j’vois des trucs beaucoup ou un peu tordus
toi tu crois qu’c’est marrant mais quand la musique s’arrête, j’ai l’impression d’redev’nir une simple tortue
entraîné par hamato yoshi, prototype, même sur l’béton j’mets des o*goshi
mode de vie corrosif, pas dans des gros logis, chaque jour c’est sombre : expert en météorologie
c’est pas les seych*lles de takanaka, j’ai pas la baraka
t’as une caratacte avancée si tu vois pas mon talent, les prods, j’mets leurs cadavres à la cave

ce monde me chasse, j’ai pas envie d’y rester, j’chante la haine et l’malaise, pas l’inspi d’lover
ce soir il est tard et on vide nos cœurs, mais demain on recommencera à s’détester
j’ai que les mots pour m’délester, ta dernière lecture c’est un téléstar
après la mort on d’vient des vraies stars, t’es pas important, on est bientôt célestes et

j’sais pas le temps qu’il m’reste et rien n’presse mais, j’aimerais bien voir la terre de loin plutôt qu’l’intérieur
on cherch’rait pas une botte foin, dans un parking si j’tais plus près du rôle d’un aiguilleur
mais j’suis qu’un simple passager, de l’époque des écrans qui te vendent l’henessy, des lessives
ou bien toutes sortes de breloques à prix dégressifs, des esprits et des corps ravagés

j’écoute plus mon âme que leur autorité, j’trouve ça chelou qu’ils trouvent ça chelou
j’cours dans l’métro à pas d’heure, j’suis pressé d’marcher dans les steppes à pas de loup

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