lirik lagu dernier avertissement – nassir parker
on a des vies de maboules, c’est pour ça que l’on met la cagoule
sinon, la vie de ma latina, ça sortirait visage découvert
ça invoquait les jnouns et ça sortait les fers
on s’en fichait des filles des peines des douilles
on a des frères prêt à douiller en cas d’embrouille
et des fake n-ggaz déguisés en frères
vous êtes bizarres vous
sans honneur, sans fierté
vous êtes des chiennes vous en fait ?
j’ai dévoilé mon âme, personne n’a respecté
maintenant que je maintiens mon arme face à ton crane tu vas me
lécher ?
c’est sale man…
on a tous de sales manies ;
idolâtrer ceux qui parlent s-x, gun, sale money
dans nos sales maudites, on oublie de psalmodier
tu comprends pas de quoi je te parle ? – haya ala-l salat ‘ami
entre nos sales dingueries
ça me rend malade, je sors, je tire en l’air, je crache à terre
et c’est ma rage que je vomie
c’est sale, l’ami
que veux-tu que je te dise ?
je te vois déguisé en ancien voyou
je te croise, un sale réflex ;
un sale coup
tu crois que je blague ? un sale pari…
les vrais n-ggaz ont bien fait d’arrêter
martyr, tupac, ils allaient se faire b-tter
les plus courageux partent les premiers
et ne parle pas de moi, ça fait longtemps que je suis -ss-ssiné
et je ressuscite le cœur entaché
je traine au milieu du cimetière – au milieu du quartier
je fais des du’a entre les “bou’ bou'”
ça sort les “boum’ boum'” – deux roues en été
l’hiver ça compte le sous, le nombre de pet-ts frères arrêtés
le nom de ceux qui nous ont quittés dans la violence
les dessous de la légende, personne ne les connait
que veux-tu que je te dise ?
on ne sait même plus sur qui tirer
on ne sait plus sur quel putain de mensonge danser
tu te reconnais ? c’est pas de ma faute
on a tous de sales amis
on ne change pas l’équipe qui gagne – c’est quoi ce principe de
harki ?
on ne changera pas l’équipe même si on perd
quitte à crever je le ferais avec mes frères
si dios quiere
on sort des favelas, appelle-moi luis nazário de rio –
barcelona / hablo espanol un poco : “golaso”
mafia d’italie, maradona – real n-gga
je débarque dans ton monde, je te vois tout nu – really n-gga ?
je te vois tout nu, plein de vices
un sale pari…
un sale coup pour te réveiller
et je rentre chez moi en chantant
–
la tête de ma mère
la tête de mon père
la tête de mes sœurs
la tête de mes frères
dessus je pose une couronne
fini l’idolâtrie
rdv à minuit en bas de chez moi
viens-voir où je vis
je croise un n-gga, il me propose un kalash et un ticket pour le
paradis
“really ‘arbi ?”
– vas-y laisse-moi tranquille
je prends mon avion pour l’amérique latine
c’est pour ton bien, c’est pour mon bien
tu comprends pas ? ne me regarde pas comme ça
je suis le mec de ta femme dans des millier d’autre vies
tu comprends toujours pas ? : trou noir, esp-ce-temps, illusions
relatives
qu’est-ce que je raconte… oubli
on va revenir à ce que tu veux entendre :
je ride for my n-ggaz
ride for my n-ggaz
rida for my n-ggaz
je tire sur des n-ggaz
je tire sur des n-ggaz
donc je tire sur mes n-ggaz
de toute façon je sais que je ne vais pas percer
comme 99,99% de mes refrès
tu comprends toujours pas ? : matrice, argent – illusion
je les vois en bas, je descends, je nettoie la zone
mais il m’appelle zarathoustra
pour nous mentir, pour nous salir
pour cracher le feu dans l’illusion de vos empires
regarde-moi dans les yeux et dis-moi ce que tu vois
un sourire ?
comment ça tu veux pas ? t’es un bonhomme toi ? tu te crois
meilleur que moi ?
tu ne vois pas la rage que j’ai dans le ventre et que je retiens ?
j’ai beaucoup, beaucoup, beaucoup de flammes entre les reins
pendant que j’essaie de cacher mon vécu
je te vois te travestir pour inventer le tien
l’humilité ne paye pas, tant pis, on va se bousiller
s’épuiser
les darons prennent de l’âge alors je sali mon âme
le soir je dors dans la folie pour oublier, pour tout bruler
pour tout niquer, pour tout donner
– pour tout vous dire je suis bousillé
je nage dans ma cité, les ténèbres qui me brulent le crâne
j’ai choisi la zone de risque et je ne veux pas me protéger
alors c’est possible qu’après ce rapport on ait le sida
– parabole ? métaph0r- ? j’sais pas
“soumis au seigneur”, pour tout le reste c’est gangsta
un gyrophare bleu, un ‘arbi en train de p-sser
les murs se tiennent seuls
le décor est encr-ssé
bah vas-y, viens maintenant
bah vas-y, viens
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