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lirik lagu fred cartier (partie 2) – nastitrik

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j’ai vu et vécu tellement de choses, tellement souffert dans ma vie
qu’à présent j’aimerais seulement qu’on me laisse et me pose
de meilleurs jours ? on verra demain
les autres n’en savent rien, pur produit des années 80
2018 j’ai la trentaine au compteur
j’ai vu l’jour dans des machines, à présent j’vis dans la sombreur
agonisant dans la douleur, plaquée doré ou platine
mon visage s’égratigne et mon corps perd de sa couleur
on m’a vendue, échangée, on m’a parfois partagée
de la boutique à la rue, depuis j’ai trop voyagé
j’ai, connu la jet-set, et les soirées d’millionnaires
maintenant j’traîne de tess’ en tess’, vendue pour des billets verts
en guise d’oeil j’ai deux verres, cl-ssée urbaine légende
j’étais p-ssée d’mode, à présent je renais de mes cendres
les pet-ts m’adorent et les grands frères me vendent
const-tuées de métal, mes deux branches me servent de jambes
souvent mal entretenue, à présent j’me si faible
moi qui étais si célèbre, on m’a vendue entre deux rues
mes bras sont des tenons, les mecs me vendent pour que dalle
mais bon de toute façon ils connaissent à peine mon prénom
un jour quelqu’un m’a acheté dans une rue du 9-2
il m’a payé 600 balles, ensemble on était heureux
le temps de quelques années mais j’me méfie d’ma destinée
car tu n’sais jamais dans quelles mains tu peux terminer

tu me reconnais, tellement belle
surnommée fred cartier, oui c’est comme ça qu’on m’appelle
j’représente le luxe, c’est la raison pour laquelle on m’harcèle
je t’ai fait briller, j’t’ai donné mes ailes x2

toujours dans les embrouilles, telle est ma vie
j’déménage de gauche à droite, trop souvent séparée d’mes amies
au fond qui me tient à coeur ? n’veut pas m’faire de peine ?
j’ai p-ssé les dernières semaines dans le placard d’un bicraveur
je m’en souviens encore comme si c’était hier
j’étais dans le bus sur les yeux d’mon ancien possesseur
il écoutait du rap le soir d’son anniversaire
un moment d’inattention peut faire figure de grosse erreur
arrêt d’bus, la porte s’est ouverte, d’un geste brutal et nerveux
surgi par derrière, deux secondes après, on m’arrachait d’ses yeux
j’adorais ce mec, il m’avait toujours bien traité
bien nettoyée, mais la street nous a éloigné
le sort m’a brûlé les ailes, depuis je n’en dors plus
j’en ai gardé des séquelles j’en ai la branche tordue
ce fils de pute m’a blessé, sali, salement agressé
sans le moindre respect mais c’est ainsi
à présent mon destin se trouve entre ses mains
j’attends patiemment mon heure semaine après semaine
j’ai donc fait la connaissance de mon nouveau possesseur
mon bicraveur a prétendu m’avoir acheté en boutique
le mec d’en face a l’air d’m’aimer, même de m’adorer
dépourvue de voix, comment lui dire qu’on m’a volée ?
de moi ils sont mordus, pour ça qu’on m’a conçu
malgré ma branche tordue, la transaction se conclut
transportée de main en main, c’qui me sert de coeur s’emballe
dire qu’on m’a vendue pour seulement deux billets d’200 balles
qu’est-ce que tu veux qu’j’f-sse ? regarde comment ils me traitent
le jour d’ma fabrication, la vie d’ma mère que j’le regrette
mon coeur est un point d’suture, j’ai fait une croix sur mes rêves
à présent j’survis en fonction de c’que l’futur m’réserve
mon coeur est un point d’suture, j’ai fait une croix sur mes rêves
à présent j’survis en fonction de c’que l’futur m’réserve

tu me reconnais, tellement belle
surnommée fred cartier, oui c’est comme ça qu’on m’appelle
j’représente le luxe, c’est la raison pour laquelle on m’harcèle
je t’ai fait briller, j’t’ai donné mes ailes x2

les jours p-ssent, dans les tours place à la misère
tout est parti en sucette, en décembre un soir d’hiver
en survet’ mon possesseur, est descendu d’sa tour
dans un tiroir de sa chambre, je dormais juste à côté d’mes soeurs
je n’oublierai pas c’jour, gravé dans ma teu-té, crois-y
va savoir pourquoi c’est ce soir qu’il m’a choisi
me voici, dans le secteur, j’-ssure grave, gosse
sur le nez d’mon possesseur sous une capuche lacoste
à c’qu’on dit en cas d’embrouille les faibles préfèrent se taire
mais celui qui me porte n’est pas du genre à se laisser faire
menaçant comme les armes entre les mains d’un mercenaire
tout paraissait calme, du hall sale jusqu’au rer
mais ce soir, pas d’chance, sur le quai d’la gare
trois lascars s’avancent, très peu bavards, marchent au pas d’danse
l’un d’entre eux s’approche, barbu, lui demande du feu
mais mon possesseur répond que le sien ne marche plus
l’autre gars dit “ok”, tant pis pour la fumette
puis enchaîne avec un “elles sont bien tes lunettes”
le ton n’est pas très courtois, ses yeux en disent long
sous l’influence du pilon, il lui demande “tu m’les prêtes ou quoi ?”
sûr de lui, déterminé, mon possesseur refuse
mais le mec d’en face ne lâche pas, vite, les insultes fusent
de suite, la tension monte, sur le quai, ça part en couille
encerclé par trois loubards, sous pression tu vois l’embrouille
un coup part, mon possesseur l’esquive, sur la défensive
le scarla d’en face se prend une patate dans la gencive
mais derrière, ses deux amis s’activent, chopent les bras
d’mon possesseur, lui donnent des coups d’pieds dans les jambes
-ssez hâtive-ment, la victime en dégâts finit à genoux
il se débat mais ses deux bras ne tiennent pas le coup
sous l’choc, de ses deux yeux j’ai quasi-glissé
j’ai senti la sueur d’mon possesseur martyrisé
le barbu s’est relevé, doucement, il s’approche
le visage ensanglanté, sort un couteau de sa poche
c’est grave moche, pour des lunettes il peut y’avoir des morts
triste atmosphère, ça je l’ai vu de mes propres verres
dans l’décor, pas de flics ni d’ambulances
personne pour venir en aide frère, si tu meurs tu meurs en silence
sur le nez d’mon possesseur, mon coeur bat à cent à l’heure
maîtrisé par deux frappeurs, j’ai senti sa peur
dans ma tête, ma vie défile, les sombres souvenirs se dessinent
préparée au pire, fuir, faut qu’j’me résigne
trop de squales s’-ss-ssinent, c’était un gars brave
on retrouvera son cadavre, trois coups d’schl-ss dans la poitrine
ça m’fait vomir, marres des embrouilles, marre du sang, de toutes ces hantises, marre d’être traitée comme une marchandise
les gens s’entretuent pour moi, m’achètent, me bicravent cash
beaucoup d’fils de putes m’arrachent mais qu’est c’que les gens disent ?
que les gars l’sachent, j’voulais juste dire que tout ça m’l-sse
salie par certains pour trois li-sses
mais c’est mon destin, ça p-sse ou ça c-sse, à la base
quelques secondes de liberté jusqu’à ce quelqu’un m’ram-sse..

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