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lirik lagu ne me parle pas de paix (2016) – nastitrik

2016, on part en vrille et ça devient dur d’y croire

avant d’accuser les filles, regarde-toi dans le miroir

ne cherche pas l’espoir ici, les âmes se vendent, la mort s’achète

toujours en train de rapper même quand les balles frôlent ma tête

95 all-stars aux manettes, venus pour vous bousculer

ne me parle pas de paix, moi je viens pour tout brûler

un pour le cash et la b-sse, du haschich qui te frac-sse

pris au piège par la fumée comme le fœtus d’amy winehouse

un brasier dans mes prunelles, j’avance à travers les flammes

on retrouvera mon cadavre dans une ruelle d’amsterdam

les lascars et les belles femmes, je les mets d’accord

seuls les plus forts survivront, les faibles se font saigner à mort

a provoquer les majors, on joue avec nos carrières

c’est plus des balles dans le pied mais dans la moelle épinière

on grandit entre alcool et douce drogue

j’essaie de rester en vie comme un non-fumeur à un concert de snoop dogg

j’arrive sec, à fond dans tes pare-chocs

moi aussi je rêve de chèques mais j’baise quand même skyrock

on nique la censure, ce soir les scarlas s’emparent d’l’antenne

le csa veut ma tête et me place en quarantaine

j’rappe des couplets par centaines, le micro j’le mets en sang

n.a.s.t.i mon grand, franconville représentant

en france y’a trop d’salopes, oui je sais c’est excitant

donc si je légalise la c0ke, je serai sûr d’être président

les mauvaises nouvelles tombent vite comme les potes à pontoise

tout va bien tant qu’j’ai mon sh-t et ma vodka hongroise

un conseil, fais tes valises avant que les cités s’embrasent

faut-il que je te crève les yeux pour que tu vois la vérité en face ?

j’reste en place, défoncé à l’hennessy

la vérité ne blesse plus, l’etat nous anesthésie

on encaisse comme des soldats, on rend les coups évidemment

je pourrais te faire bercy même sous vodka et sous médicaments

nast-trik, semi-auto fusil verbal

flaques de sang, impacts de balle dans les locaux d’universal

précision chirurgicale, exécution lyricale

mon stylo mérite la peine de réclusion maximale

j’évolue dans une arène où les jeunes braquent et finissent mal

mon album c’est pas du rap, non c’est du crack médicinal

ma plume est brutale, du sky plein nos ‘teilles

les putes parlent, pendant c’temps là moi j’fais plein d’oseille

j’crains l’sommeil, dès fois le système rend barge

reste en cage, la poudre et moi on parle le même langage

laisse moi refaire mes bandages, ouais la guerre est engagée

tous les microphones me craignent car je les saigne comme une bête enragée

banlieue nord, on baise le bleu, on le scande

seul le sang sait nous répondre quand c’est le feu qu’on demande

tu ferais mieux d’fermer ta grande gueule et de te faire discret

comme un keuf munic-p-l face à un membre des services secrets

sans remords, on fait trembler toutes les rues

prêt à marquer la légende, t’inquiète même pas j’ai tout prévu

comme nasme j’ai tout perdu mais toujours pas la vie

ni la vue, ni l’envie de leur briser la carie

la gangrène du mal ronge mes cicatrices de mc

dans le rap, les putes s’allongent un peu comme ma liste d’ennemis

a chaque phrase je mise ma vie, la concurrence est souffrante

donc prends bien soin de ta bouche comme une pute en chaise roulante

j’change les kinders en barrettes, j’en suis quasi-magicien

toujours un œil derrière la tête comme un taxi parisien

oui ce monde m’appartient, tony me l’a confié

ton rap ne touche que tes proches un peu comme un canon scié

aux grands mc la banlieue sera toujours reconnaissante

pas besoin d’aller au ski pour subir de grosses descentes

ma clique est malfaisante, un peu comme les voix qui
m’hantent

j’suis le héros de mes clientes, tu peux m’appeler l’étoile dealante

est-ce au juge de décider si j’ai mérité l’enfer ?

on te tranchera la gorge pour t’en éviter l’cancer

la scène brûle, spliffs en l’air, ce soir l’industrie prend cher

flammes, sirènes, cris et civières, pas un seul survivant, frère

mes rêves sont rudimentaires, mes ambitions sont nombreuses

acrobaties à la chaine, j’ai le flow d’une tronçonneuse

a la frontière du suicide, les soldats souffrent en silence

j’essaie de rester lucide même si c’est souvent qu’j’y pense

sers un verre, roule le gramme, décéder j’ai toutes mes chances

là où le retour de flamme te fait l’effet d’une douche d’essence

j’rappe avec beaucoup d’aisance, très peu de délicatesse

a présent t’es au courant, nast-trik mérite la chaise

la rage d’une pierre qui se dresse seule face au gouvernement

c’est comme plaider innocent avec une main couverte de sang

seul dieu saura m’aider si j’vrille comme auparavant

de mille feux mes rimes brillent, ça va saigner comme au bataclan

crucifié, il est grand temps qu’je me venge

aucune pitié, rien en change, c’est les mêmes que je dérange

explosif est le mélange, illicite est la substance

récit du cauchemar d’une france toujours en état d’urgence

insomniaque, ma plume danse entre le rêve et le réel

et quand je vois leur bonheur je me demande si j’ai prié le même ciel

mal au cœur quand j’vois tous ces mecs suçer

plus rien ne sera jamais pareil depuis que la s-xion s’est excusée

neuf-cinq font l’affaire, j’en porte les couleurs

l’son d’la guerre tourne en boucle dans mes écouteurs

la vie est courte sœur, dieu m’en montre le but

j’ramène un peu de douleur dans ce monde de putes

ma longue chute, tu la supplies à genoux

n’y pense pas, me clasher c’est comme danser sur des clous

fais face à la réalité, mec t’en a pas les qualités

en effet ce que je fume ouais ça sent pas la légalité

donc je drague les policières, en attendant qu’ils m’libèrent

ils me préfèrent suicidaire et j’devrais leur dire cimer ?

non je préfère les faire taire et c’est pour ça qu’les flics me fuient

plus rien ne peut me stopper tant que mon équipe me suit

- nastitrik

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