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lirik lagu gueule de bois – nefaste

« *pourquoi est*ce que vous n’arrêtez pas?
*ne dites pas de sottises, on ne peut pas arrêter d’un coup!
on est prit dans l’engrenage et on est forcés de continuer encore et encore jusqu’à ce que cette fichue musique diminue et devienne un bruit sourd qui s’arrête brusquement. »

1er couple : néfaste

j’me couche à l’aube, j’me lève avec la gueule de bois
c’est l’heure de boire de l’eau, j’ai mal aux côtes, les keufs ont fait leur devoir
et j’ai peur de m’voiler la face, j’doute, j’perds la forme, j’vais tout foirer à force et toutes ces soirées m’agace
on gaspille nos vies, mon cœur est mort, brûler par la tise
faut boire encore pour fuir notre heure, c’est c’que mes scra*la disent
le cannabis m’endort mais m’aide à souffler, y’a plus d’unité, faudrait construire sa vie au fer à souder
souvent soûl mais insoumis, on s’pousse au fond du gouffre
du coup il fait jour quand j’m’écroule sur mon sommier
j’étoufferai puis j’arrive à peine à marcher
t’sais c’est dur d’noyer ses doutes quand ils apprennent à nager
jamais à jeun, parle pas d’la jungle, non j’la vois assez
fonsdé dans un caisse à 5, y’a qu’la weed qui nous fait voyager
j’ai pas d’mots pour finir, tu sens la tise quand j’parle
il s’rait temps d’freiner pour éviter l’accident grave

“il faut manger d’temps à autre
* versez*moi juste un autre verre
* monsieur burnamm, c’est que l’matin
* c’est là où on en a le plus besoin, vous n’savez pas ça encore, le soir c’n’est qu’une boisson, le matin c’est un remède.”
2ème couplet : melan

a l’heure où l’alcool me noie, j’nage la sueur trempe les draps
j’essaie de pas l’tenter gras, voir 22 ans dans un corps de 30 c’est grave
a boire des litres et à m’pourrir aux shots
la veille j”ai l’sourire, j’délire, au réveille j’suis bon qu’à courir aux chiottes
mec, j’dois souffrir d’autre chose, faut qu’j’m’en sorte avant qu’le malin m’attrape
j’trinque aux conséquences fortes, d’un mal imparable
j’trouve pas la parade et j’ai pas d’mascara
pour maquiller la dèche, on r’ferme pas une brèche avec du sparadrap
j’crois qu’j’vois plus l’talent briller, à m’griller j’perds la foie, une gueule de bois n’est qu’un croix d’plus sur l’calendrier
la tise t’offre une mallette d’otage qui vomit des courbatures horribles, un fond d’ertistoff et un mal*être total
il m’reste peu d’temps, vue comment nos vies fanent
gol*ri c’est cool, vomir ses tripes quand on s’écroule, c’est moins convivial
on s’fait du mal mais revit quand l’mic, il s’branche
marre de vivre dans l’noir, d’rouler des garettes*ci avec les mains qui tremblent

“* est*ce que ça s’éclaircit ou c’est l’contraire, c’est l’aube ou l’crépuscule ?
* c’est terrifiant comme problème matt, parce que si c’est l’aube, vous êtes morts, les bars sont fermés, les magasins n’ouvrent pas avant 9 heures, c’est dur d’attendre jusque là.”

3ème couplet : lyo

mes gueules de bois, j’en fais des stères, à la scierie, j’suis l’tron*pa
dès que je bois au black et decker, j’m’hara*kiri jusqu’au foie
a la clinique j’suis confiant, j’ai d’jà ma piaule et mes savates
toujours sous gnôle rabat, pas d’ceux qui miaulent, laisse*les s’abattre
on s’lève, l’appart’ est sens dessus dessous, vaseux et ça tu l’sais
t’façon vas*y, on a abusé, donc s’en fuit face au voisin du d’ssous
prouvé par a plus b, tout qu’mes loubards dans un baraque usée
j’ai beau cherché, ça n’peut n’finir que par barre d’accusée
dit la barbaque où c’est, là j’ai les crocs, y’a un moyen d’faire un steak
hachek, j’te paie un stick, blinde les mégots, b’soin d’faire un break
pas si j’insiste, autant c’est qu’les lendemains sont moins radieux
hautement sombre, pleins d’adieux mais il n’empêche qu’on persiste
honteux, on s’apitoie tant du mal de crâne pourtant plutôt tardif, j’matte, des srabs qui s’noient dans des mares de ‘sky
on s’tape des barres faut pas s’étonner d’la sentir oppressante
chaque manche*di trop présente, car la bécane nique trop d’essence

- nefaste

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