a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 #

lirik lagu vie morose – nefaste

[intro]
c’est toujours pareil, on mise tout sur le paraitre on finis pas disparaire

[couplet #1]
dès l’matin j’me lève avec une barre dans l’crâne
j’trouve l’inspi dans l’train, ayatollah dans le casque

on cache nos sentiments y’a qu’nos comptes à découvert
on cotise pour des bouteilles donc on tise pour décompresser

stressé … par cette vie b-n-le donc j’m’éclate la tête
faut qu’je m’écarte de la mer, j’croque le fruit défendu toi tu gardes la pêche

j’en ai marre du tiex y’a qu’la hess qui m’fait gratter des textes
y’a rien de glamour les pet-ts sont saouls et préfèrent mater des fesses

quand t’es seul y’a qu’ta cons’ qui t’tient compagnie
tu veux que j’te parle d’amour ? viens au campanile …

sur les bancs publics ca s’bégote plus;
ca bicrave, ca pillave … même sans super glue on en décolle plus

t’as laché l’école pour la rue et ses vices
les lascars s’envoient des balles un peu comme au tennis

toujours impec’ sous mon teddy redskins
j’te l’dis rec-di, j’ai plus d’inspi, sors le sh-t et la garette-ci

d’ou j’viens on est presque tous fiché …
t’sais … on parait stressé

ecoute bien pour rever …
faut que j’me couche le coeur et la bouche anestesiés

[refrain]
j’rap mes ecchymoses, j’parle de ceux qui morflent
en colère, j’connais la langue de molière mais pas de gentilhomme

le splif comme antidote contre cette vie morose
dans l’oeil du cyclone depuis môme, t’apprends à mentir aux autres

j’rap mes ecchymoses, j’parle de ceux qui morflent
en colère, j’connais la langue de molière mais pas de gentilhomme

le splif comme antidote contre cette vie morose
dans l’oeil du cyclone depuis môme, t’apprends à mentir aux autres

[couplet #2]
j’ai plus le temps d’attendre mais j’suis bon qu’a rien faire
on veux rien apprendre a part comment bien t’la mettre

on veut baiser la pire des putes mais s’marier avec une femme en or
la vie nous persécute, tu côtoies belzébuth quand tes parents dorment

la drogue ca rend moche, au fil du temps les dents jaunissent
tu t’sens comment ? on s’noie dans du grants pas dans du champomy

on fait rien de tout ce qu’on a promis et l’avoue même pas
on finit tous terre par, quand l’sheitan te dit “guten tag”

ici on t’aime pas pour ce que t’es mais pour ce que t’as
avec le temps tout se paye, tu l’comprends quand les douilles te parlent

les doutes se multiplient, j’oublie tout dans mon rhum multifruit
on nettoie pas un p-ssé d’suceuse de bites avec du dentifrice

on n’anticipe pas les mauvais coups
sous ricard, on ricane. tous tricards ouais … l’amour est sous écrou

[apparte]
“franchement, les gars, qu’est-ce qu’on fait là ?
dans un arrêt d’bus comme des galériens, comme des saloperies
on n’a rien à faire ici, regarde l’heure qu’il est
comme des enfants, comme ça, on nous ballade
y’a rien à faire, rien à dire, c’est malheureux, trop d’galère”

[refrain]
j’rap mes ecchymoses, j’parle de ceux qui morflent
en colère, j’connais la langue de molière mais pas de gentilhomme

le splif comme antidote contre cette vie morose
dans l’oeil du cyclone depuis môme, t’apprends à mentir aux autres

j’rap mes ecchymoses, j’parle de ceux qui morflent
en colère, j’connais la langue de molière mais pas de gentilhomme

le splif comme antidote contre cette vie morose
dans l’oeil du cyclone depuis môme, t’apprends à mentir aux autres

[outro – apparte]
“putain, pourtant on pense a ca, on reflechit on sait deja mais on y va quand même, pourquoi ? si seulement on savait pourquoi … j’sais pas …”

- nefaste

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