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lirik lagu le casse du siècle – nem

[couplet 1 : nem]
j’garde le même concept, un rien plus complet
des rimes plus complexes, les mêmes constats m’consternent
conscient que les cons règnent, qu’on leur en concède trop
tout converge vers eux, sans même qu’ils nous contraignent
ils ont domestiqué les m-sses, prophétisés des fables
monétisés l’air sale, modélisé les crânes
faudrait s’extirper de cette cr-sse
ils rendent nos peines irrémédiables
donc souvent, il suffit d’un rien et les mauvaises idées débarquent
le peuple fait trop flipper l’état jusqu’à préconiser l’pénal
pour des paroles, tous démagos, on parle terrorisme, extrême droite
le pouvoir en place entame nos libertés sous d’faux motifs
pourquoi je m’emballe quand j’parle ?
colis piégé pour vos cros-mi
vis dans une colonie d’fourmis loin d’être un prototype soumis
j’m’envoie des doses nocives, j’oublie que j’ai bien trop d’soucis
après j’me confie à mes pages, essaye d’rester critique
d’avoir une conduite acceptable au sein de cette espèce nuisible

[refrain : nem]x2
victime du c-sse du siècle, on voit rien, pas d’lumière
mais tant que les cr-pules tiennent les reines
normale, les abus règnent en maître
sans vergogne, l’humain, y’a pas plus niais
s’en sortir, autant rêver d’voir tomber l’cash du ciel

[couplet 2: fif]
ouvre les yeux
cesse de croire tout ce qu’ils te racontent
ils nous ont pris pour des cons, la vérité faut qu’on l’affronte
nous ne sommes que des codes barres, un simple numéro
tous formatés depuis l’époque du préau
ils ne font qu’augmenter les prix, ne pensant qu’à s’enrichir
tellement peu de différence entre état et grand banditisme
ils te braquent à visage découvert, te vole pratiquement tout ton salaire
car combien ont trois emplois et chaque fin de mois est un calvaire ?
une poignée d’hommes nous dirige, tels de vulgaires marionnettes
il y aura toujours un problème même si tu ne fais que des baïonnettes
ces mêmes personnes détiennent des dossiers qu’ils ne veulent pas partager
il y a tellement de vérités à cacher
oui c’est le c-sse du siècle, le peuple ram-sse les miettes
tellement de gens ferait n’importe quoi pour une pet-te pièce
car il y a ceux qui ont tout et ceux qui n’ont rien
j’ai demandé s’ils étaient fous, on m’a dit qu’ils étaient juste humains

[couplet 3 : nem]
vaste arnaque organisée, on fonce tous droit vers l’abattoir
mascaras de formalisé, y’a aucun échappatoire
mais il y a une bonne raison à tout, les discours s’acc-mulent
pourtant ça pue l’abus, ils veulent contrôler ton parcours
on s’dit : « c’est ça ou rien », tant qu’on mange à notre faim
anodin, personne n’cracherait sur un peu de pétrole et d’or
ils nous lobotomisent en scred, la terre monopoly géant
construisent des colonies sans gêne, profèrent des propos qui m’dérange
l’homme a l’esprit étanche dès l’enfance, devenu malléable
une bête phobie de l’étranger a rendu les guerres acceptables
c’est le monopole oligarchique, craft et consort
à force d’rêver cash et confort, finit à l’hosto psychiatrique
plus grand chose qui me console, hormis la rime c’est grave
j’ai un tas de visions glauques, au mieux on termine esclave
plus grand chose qui me console, hormis la rime c’est grave
j’ai un tas de visions glauques, au mieux on termine esclave

[refrain : fif]
victime du c-sse du siècle, on voit rien, pas d’lumière
mais tant que les cr-pules tiennent les reines
normale, les abus règnent en maître
sans vergogne, l’humain, y’a pas plus niais
s’en sortir, autant rêver voir tomber l’cash du ciel

- nem

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