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lirik lagu red card (carton rouge) – nemanja

[intro]

-tu crois avoir de grosses couilles, être un chaud, jusqu’a ce que tu tombe sur un yougo…- (despo rutti)
-on achette des bagnoles en allemagne, des flingues en ex-yougoslavie- (don choa)
-dans nos têtes c’est le kosovo, on est armé comme les serbe- (la fouine)
-c’est le bordel jusqu’en serbie-montenegro- (lacrim)
-j’leur veut la guerre, donc laisse moi en paix frere, s’il faut je ramperai,dans les hautes herbes, comme un serbe qui observe- (sir doum’s)
-j’arrive seul, j’n’ai que ma mère et mon kalachnikov, putin d’époque les yougo d’paname m’appellent rimkov- (rim’k)
-bande de puceaux j’traite avec les yougos , kako si, šta radiš, bože , bože, sarko nous piste à la piste- (seth gueko)
– on meurt de froid condition de vie d’après guerre, tkt je sais très bien qu’ici c’est pas la serbie, qu’après deux oinj dans la cervelle tu la sent moin la zermi- (sinik)

de parfaire mes pieds d’biche, j’ai trouvé la combine
faire sauter se rap de pute a la serbe, fini les mesrine
trop longtemps que j’attends que le rap me tende ses bras
j’me suis battu comme un chacal sans jamais sucer qui que ce soit
la route est longue…j’en garde encore les séquelles sur mon cœur
tous leurs coups de pute on gonfler la puissance de nos raptors
j’me présente nemanja, en tant qu’artiste et civil
26ans, made in serbie, 06300 l’ariane, tatoué nice

personne veut savoir qui tu es, mais combien tu pèse
plus lourdes serons tes poches, plus on voudra que tu perce
plus grosse sera ma dette, plus on voudra que je crève
l’euro dévoile les faces
habits tes potes en commissaires

la li-sse les tiens en laisse, endetter comme la grèce
suit le vice comme la peste, cherche de l’or dans la cess’

a ce qui parait tu traîne plus, le quartier t’en a ras la crête
tu quittes les tours de béton, pour renaître sur les plages de crète

empiler les lovés devient ton seul c-sse-tête
tu montes en grade t’es plus lear-de t’es un membre de leurs jet-set

c’est plus à genou que tu pries mais en jet ski
plus à dieu que tu te confesse mais à ces bâtards de te-shmi

t’es p-ssé d’un frère a une balance, d’un fils a un p-ssant
prêt à tout pour l’oseille tu p-sse de rap-mag a maup-ssant

aduler par tes putes, michtonneuse hors-repère
qui parle d’amour en or pure dépendante du billet vert

tu l’as grillé ? ce fût trop tard
la belle a quitté le clochard pour p-sser des pâtes au caviar

si l’amour aveugle le peuple
il ne le rend pas plus sourd
certains parlent en face-à-face
d’autres t’insulte sur des murs

les mentalités changent de camps
comme gynéco de docteur
avant sa gratter dure ses phases
maintenant ça lit sur des prompteurs

trop de gens s’invente des vies au volant de maserati
p-sse de l’ombre à la lumière comme un illuminati

mais sache qu’on est l’unique pilote sur le circuit de sa vie
qu’il ne suffit que d’un faux-pas pour finir comme marko simoncelli

j’me répète mon rap n’est pas voyou ni criminel
soit fier de ton casier vierge comme de ta future femme pucelle

en gros, si t’a pas de vécu … t’en invente pas
parle de c’que tu connais, pas de ceux que tu ne connais pas

ta kiffer la phase ? écoute celle-là
sois ta le cœur plein de zemour sois ta les couilles a youssoupha
appel moi katona
le rap c’est pas les cantonales
j’efface ton blaze, -flip flap- remonte le col comme cantonna

chaleurs du sud, valeurs de l’est
celle inculcés par nos mères au bruit d’un ak-47

ici l’ambiance est glacial aka la sibérie
hardcore
comme une g-y-pride en plein centre de serbie

les pseudos serbes se dessinent en vue des grands chelems de djokovic
s’effacent dès que sa parle de slobodan milosevic

moi j’suis fiers, nique sa mère les médisons
te fie pas aux médias, serre pas la main d’un front mâcon

partizan de la paix, j’ai dû faire face à la guerre
si elle forge les couilles d’un homme, elle te rend encore plus fière

respectueux des doyens, respectés par les darons
tu verras jamais nemanja roulé un popo devant tes parents

si j’ai péché, seul dieu a le droit de me punir
beaucoup dirons pareil, mais combien lirons la bible avant de mourir?

j’ai pas voulu me taire, marginal depuis leurs lois
sur l’échiquier de la vie n’oubliez pas que les fou sont les plus près du roi

“veni vidi vidic”, coups de crampons dans ta bouche
ta voulu craner en attaque ? le serbe ta sort-t sur un carton rouge

- nemanja

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