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lirik lagu mon rap – nodja

j’aime qu’en ( ? ) fait l’effet d’une patate dans la gueule d’un bâtard
mon rap n’est pas dans un game, nodja c’est pas un avatar
la ou ça charbonne le son comme on prépare une bière
et m’empêcher d’en faire c’est comme un gamin qu’on sépare d’une mère
chaque phrase est pesée comme la poudre dans une bombe
et la rime doit tout baiser comme la foudre quand elle tombe
mon bic deviens un shl-ss y’a plus d’encres, tant qu’il en reste j’écris, belek le jour ou j’suis a sec protéger certains ventres
mon rap c’est le parcours du combattant, on a beau être compétent, la route est longue avant le respect qu’on attend
j’parle même pas de succès, vu qu’ça p-sse par sucer, j’kick c’est mon truc c’est parce que j’ai d’la haine a expulser
et ça s’ra toujours mon carburant quand j’suis canné
dès que j’commence a chicaner j’vois pas d’concurent ricaner
j’péra, par amour de cette culture, j’écris avec cette plume sûr, de plus en plus mûre jusqu’à ma sépulture

( refrain )

mon rap dors loin de la caill-sse, plutôt sur la paill-sse, avec les frères d’alliance qui dansent que sur des prods salaces
ca l-sse jamais mon veaucer, ça soulage les viscères, ça éloigne le cancer et ça rend sourd monsieur le commissaire
j’misère entre le taff et les transports, j’écris a l’heure ou la france dors, t’étonne pas si ça sonne hardcore. ( phrase en espagnol ? )
le style et le stylo détère, de l’entrée au dessert, c’est le rap authentique, que je déterre
a savourer la nuit avec un bon verre, un bon spliff, deux trois frères, deux trois miss, cette liste n’a rien d’exhaustif
avant d’rapper personne me calculais, puis ça a basculé, j’ai découvert comment suces boulles et groupilles viennent pour t’enculer
ils tendent, une balûche ou une shneck, j’y touche même plus
j’vise autre chose qu’des catins foolek, et des lèches cul

( refrain )

pour mes ( ? ) on peux pas mener comme on aurait voulût
c’est sur l’rap qu’mon indépendance a jetée sont dévolu
comme un galérien, j’ai fais des sceud, avec trois fois rien
mais j’ai des textes qui parlent autant aux punks qu’au rastafariens
je reste un vauriens, un sale gosse du pera. j’ai jamais retourné ma veste personne m’entubera
v’la des années qu’jsuis al, j’ai vu p-sser du monde
c’est chaud s’que des types sont prêt a faire pour du buzz et une blonde
et il t’appelle frère, comprend pourquoi j’reste a l’écart
le game c’est d’la merde, j’préfère la vrai vie dans mon tiekar
mon rap, ambiance pas les soirées ou on trie a l’entrée, j’préfère lacher des couplet dans les salles ou on pillaves en paix
monte le son si tu kiffe l’état d’esprit qui s’dégage, mon disque est cash, y’a peu d’chance qu’il plaise aux moutons et p’t-tes pét-sses
j’aime pas notre époque, alors je le rap sur des prods, qui poussent a la révolte et a jeter des pavés sur des porcs

( refrain )

dans c’métier, le rap c’est v’la carburant
( ? )

- nodja

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