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lirik lagu quelques gouttes de poison – ob le rataclan

[couplet 1]

j’débarque dans le move comme une épingle dans l’urètre
j’dirais pas que je suis fou si je n’étais pas sûr de l’être
j’ai beaucoup d’amis mais ils sont tous dans ma tête
le bar de ma rue j’y ai beaucoup trop de dettes
toxico notoire, c’est pas ta mère qui à sniffer la poudre
c’est moi
et maintenant j’suis prêt à en découdre
les femmes ne m’intéressent pas, mais leurs vagins beaucoup
être misogyne ne m’empêchе pas d’être un bon coup
j’ai le bagou que quand jе rap ou quand je bois
ils me cherchaient dans la rue mais j’étais caché sur le toit
appelles*moi monsieur “rien à foutre”
pourquoi ça m’intéresserait si même tes histoires te re*loutes
j’redoute que moi même car j’suis mon seul danger
ils m’ont responsabilisé mais j’étais bon qu’à éponger
j’ai plongé, décroché, replongé et tout lâché…vas chier!
au final j’suis toujours arraché
pieds au planché sur l’autoroute de la vie
j’la verrai la lumière même si le couloir s’assombri
j’aime les films avec des filles qui partagent leurs cyprines
j’amplifie la hi*fi j’jusqu’à ce qu’elle fasse péter leurs vitrines
et comme à amsterdam, j’fais mon choix
j’avoue un style austère madame mais j’ai pas eu le choix
m’emmerde pas, j’suis au bord de la crise de nerf chaque jours
parano, j’crois qu’ils m’en veulent comme tupac shakur
dès que j’vois un gros bordel, je le fuis pas, j’accoure
j’ai fait la part des choses avec un nunchaku
boom tchak boom
j’ai le rythme dans les boules touches donc, tâtes ça
j’crois que j’deviens maboul
l’esprit malade ils veulent me faire tomber pour voie de fait moral
j’rigole et j’hésite à me trancher l’artère fémorale
j’ai manqué l’oral, raté l’écrit et sniffer un rail
statut de soldat j’ai beau me battre j’suis toujours pas caporal
ouais je râle, et toi qu’est ce que tu regardes, vas y bouge
c’est batards m’ont piqué la place et maintenant j’vois rouge
ob1 est de retour et pour toi ça signifie départ
mes vers effraient les anti*hip hop tel antilope fasse à guépard
dès que j’parles ça se dispersent
ça se dit presque amis mais ça se séparent
et se multiplient comme des cellules fissipares
fils pars, tise party, fringues désassorti
coke, cardiomyopathie et encéphalogramme plat assorti
tu crois que j’ai plus de rime pour assassiner l’beat
j’craches dedans comme dans la soupe et pour les faux c’est mort subite
j’ai plus rien à prouver car je n’ai jamais eu à le faires
tout comme les fils de putes qui squattent les zones pétrolifères
j’fais mon affaires de rien du tout car j’en ai rien à foutre de tout
si le néant est un culte appel moi grand manitou
c’est l’alchimie du vide face au pouvoir de la raison
et que les sceptique dégustent donc c’est quelques gouttes de poison

[couplet 2]

quelques gouttes de poisons et rien de plus
infection, rap typhus
décharge d’électro beat en guise de stimulus
tête au carré, défaillance de l’hypothalamus
regard inquiétant, haleine post*cunnilingus
a force de cracher des saleté j’ai la bouche pleine d’aphtes
rimes hydrogène, plus inflammable que le naphte
un rapt, pas un rap, effectuer par plaisir pour pas un radis
si le public est choqué vous m’en voyez ravis
sacrifié comme narvi, sachez que j’en suis navré
le poison à sévi et l’odeur m’à enivrer
et à dire vrai, j’avais déjà vriller avant
mais la j’ai un bon prétexte et ça n’ira qu’en s’aggravant
car j’aime faire la pitre
fourrer des pétasses déguelasses sans préservatifs sur ma bite
j’sais pertinemment que ce morceau ne fera jamais un hit
vite! appelez les secours car l’overdose et proche
le public décroche, et apparemment c’est ce qu’on me reproche
ce monde est barge et j’fais parti des détraqué qui y pullulent
la oui l’amour commence dans les roses et finis dans des boîtes de pilules
j’ai peu de géni, et j’attire les femmes en l’étalant
c’est connes crois qu’aligner trois rimes sur un beat s’appelle avoir du talent
tout ce que je veux c’est des salopes, des gros culs de salopes
bouges sur mon hip hop et oubli donc ta sale pop
tu voulais que je chante la voix modifier par un vocoder
mais tu déconnes, ils me reconnaîtrai quand même au bruit et à l’odeur
penseur impulsif, buveur compulsif
menteur pathologique et rimeur subversif
j’suis né avec une bite dans la tête, ouais baisé du cerveau
l’âme purifié dans l’eau sale et stagnante d’un caniveau
la vie m’effraie mais j’y vais les mains lié et le morale en baisse
et j’ai ce putain d’ascenseur émotionnel qui va et viens sans cesse
mais vision d’aveugle tourne en boucle comme sous psychotrope
l’estomac brûlant je vomis ce poison et p*sses acide non stop
pluie de desktop en mon antre, rentre et nourris mes démons
et ils m’offrent ce rimes comme un collabo balancerai des noms
j’aurai pu m’arrêter là, le rap ne m’apportera rien et je le sais
mais juste au cas ou j’avais ces quelques rimes à balancer
m’astiquer et éjaculer mon poison en quelques punchlines
j’suis un ak47 dans les mains de deux gosses à colombines
le doigt d’un crips ou d’un blood sur un tec nine
qui s’encourage pour un drive by
le nez plein de coke et la lame d’ail
j’balancerai des saloperie le cerveau h.s et la bite flétri
y me cherchaient dans la rue mais j’étalai ma merde en psychiatrie
les femmes se questionnent sur mes origines mythologiques
mais je partages que mon pénis et ses infections mycologiques
j’pique ma crise à chaque putain de détour de rime
et y veulent faire passer ça pour de simple fautes d’étourdi
y a quelques choses qui foires chez tout un chacun et j’ai raison
alors que les batards et les putes dégustent donc ces quelques gouttes de poison

- ob le rataclan

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