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lirik lagu histoires vraies – octobre rouge

[couplet 1: logan]
j’ai connu la cabane en espagne, seul entre quatre murs
un chiotte dégueulasse, en guise de lit un matelas d’mousse dur
aller au placard aux baléares en plein été
je sais c’est l’comble mais bon, d’la vie c’est les aléas
j’ai eu l’droit à la totale, douze empreintes digitales
et chez interpol, le photographe voulait pas qu’j’rigole
clic clac (oh!), pris de profil, de face
effaçant les traces dе crasse
qui s’accumulent sous quarante dеgrés celsius
j’en étais à penser qu’chez les stups c’était du luxe
même si y a pas d’apéro ni d’cahouettes benenuts
les jours se succédaient sans qu’je sache quand j’allais paraître
fallait qu’tout ça s’arrête, que j’me crame une bonne barrette
des ducados, j’en ai fumé au nombre de dos
de deux et franchement c’était dégueu
j’ai peu pensé, fallait qu’j’dorme, que j’me comporte comme un homme
serein calme, surtout pas que j’déconne
économe, trente centilitres d’eau, c’est tout c’qu’on m’donne
un sandwich pourri et tu peux t’gratter pour la pomme
pris pour un malfrat pour deux ou trois lafres*ba
dire que j’avais été là*bas pour passer des cances*va

[refrain (*3)]
histoires de serrage
à croire qu’y a qu’ça dans notre entourage
pour les éviter, non y a personne qui nous encourage
[interlude]
hein hein
histoires vraies
écrites d’un trait

[couplet 2: grain 2 caf]
serrage, coup d’œil, repérage
avant qu’j’dise “t’achètes?”, deux schmitts sortent de leur cachette
dans un bête de démarrage (police!)
j’plante le décor
j’suis dans un park, fais une transac’ avec un pécore
j’ai sept*cents grammes de thaï dans mon sac, à l’époque hardcore
j’lui ai vendu dix keuss, jusque là d’accord (ok, ouais)
cinq secondes plus tard, les chtars déboulent pour la fouille au corps
impossible est la fuite
“oh, si vous avez quelque chose d’illégal, c’est maintenant qu’vous nous l’dites”
j’sais qu’j’peux ger*plon
j’cogite tellement qu’j’en pète les plombs
et l’ien*ien en face perd son aplomb (arrêtez, arrêtez)
tremble comme une femelle
ça empire quand l’premier flic trouve son dix*mille sous sa semelle
(“et ça, c’est quoi?”)
et sache que j’transpire quand l’second, sans doute le plus con
me fouille de la tête, au couilles, aux pieds
regarde dans mon sac en soulevant les papiers
ne remarque pas la poche extérieure
s’il l’avait fait, il serait passé au grade supérieur
il garde la weed, s’arrache vite, tape un speech
c’était moins une
c’flic était idiot donc envers lui j’ai pas d’rancune
eh gros con, tu crois qu’le dix keuss, ça vaut des prunes
c’est pas d’ma faute si les flics te sautent, donne*moi mes tunes

- octobre rouge

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