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lirik lagu les autres – palnik & lewa

[intro]
pas du tout!
c’est… c’est le béton qui nous rend marteau
les terrains vagues
cet univers déshumanisé qui nous entoure
la cité monstrueuse
et sans… sans âme!

[verse]
respecte les autres
en baissant ta visière
annonce le ton
tu brilles de colère
tu fonces, te vautre
réveillant tes mystères
je pense, tu jongles
je suis ta guerrière
avance et fuis
tu sens la détrеsse?
rêvasse la nuit
le jour еst paresse
éveille la vie
l’essence est tristesse
je suis l’envie
tu restes la bassesse
rêve que le temps s’énerve
que la vie se rebelle
que les gens comprennent
t’exemptent et
pensent que la vie s’enchaine
des idées sans gêne
qui te poussent sans haine
déversant la pitié
de faire une risée de hyène
une visée de règne
tu penses donc tu es
la merde qui nous coule du ciel
qui nous prend nos rêves
les broie
les mange sans tiquer
[verse]
tu troubles la routine
t’évapores dans mes vapeurs
l’obscur m’illumine
par les saccades de ton cœur
en tirant sur la cime
du sapin qui me désigne
en me laissant entraîner
comme une personne inachevée
je parcours le réel
à m’en percer les idées
la raison n’a pas d’aile
le seul art est la liberté
j’ai subi le silence
il ne m’a pas écouté
me laissant dans cette danse
me privant d’exister

[chorus]
je pense
comme un schizophrène
je vis comme un schizophrène
j’avance comme un schizophrène
je suis
schizo
[verse]
tu entres au pas
les gens te matent
tu vises le bar
ton âme te frappe
je danse en toi
et tu ressasses
j’arrête le temps
l’horloge s’efface
j’ai peut*être pas trop de rêves innés
mon corps a peut*être pas décidé
de tordre le temps et tes idées
pour faire des gens désemparés
je danse le soir désengorgé
du vin, du sang de mes aînés
qui passent à froid désabusés
le trouble du fruit de mes pensées

[bridge]
je me mens
comme un schizophrène
l’autre est mon emblème
m’élance dans le blasphème
je pense que je suis

[verse]
je vis pour te faire oublier
que l’ennui n’est pas limité
que l’envie diffère de cécité
qu’abyme se rêve par acuité
soutiens la base de tes idées
sublime et fixe sans pitié
reviens au sens de destiné
tu vis pour croire en mes projets
rêve de fer
envie de traire
les nuits d’enfer
qui rongent mes nerfs
je pense à faire
le saut des airs
des autres qui crèvent
épris du ciel
[bridge]
danse à l’envers
tu coupes à revers
le vent des commères
qui tranchent dans le fer
je pousse à travers
le son des prières
je cours dans une merde

[verse]
guidant tes gestes sans pitié
passant l’automne désappointé
ta vie s’écrit sans bég*yer
tes nuits chevauchent les entités
je couve à froid tes acuités
éveille en toi le comité
des cris de haine trop refoulés
déniant des cycles désavoués
trépassant la douleur des mots
fuyant l’ancien rêvant le beau
je crache le soir sur mes dévots
demain annonce un jour nouveau
tu vis en moi, tirant mes crocs
ouvrant la cage des cent taureaux
qui brisent mon crâne de leurs sabots
me taire c’est faire cesser ces maux

[bridge]
le soleil n’est plus là
ton sourire se brisera
c’est le bon qu’tu vivras
pour l’humain on passera
toi et moi c’est l’aura
vie parfaite qu’on suivra…
je serai ton chakra
dans les rues de l’agartha
cesse de défaire
l’ordre du repaire
qui me vénère
dans ma colère
je sens l’éther
de mes prières
car
je suis!

[hook]
schizo!
schizo!
schizophrène!
les autres sont schizos

[chorus]
je pense comme un schizophrène
je ris comme un schizophrène
je danse comme un schizophrène
je suis!

[outro]
je pense comme un schizophrène
les autres me font schizophrène
m’élancent dans le blasphème
je sais que je suis

- palnik lewa

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