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lirik lagu lettre ouverte – paray

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[couplet 1]
est*ce que tu t’es déjà coupé de ce monde imaginaire
est*ce que tu as déjà regardé d’une autre manière
est*ce que t’es revenu rien que 2 secondes en arrière
est*ce que tu te souviens encore comment c’était hier

tu te souviens encore ce qu’on a vécu ensemble
quand on traînait dehors à s’occuper des heures
quand on cherchait des formes dans l’écume du ciel
maintenant il y a plus d’heures qu’on a cumulé seul

tu reviens souvent où on était
est*ce que tu y repasses chaque été
là où plus rien ne nous inquiétait
jusqu’au jour où on s’est quitté

dis*moi on a fait quoi de nos 20 ans
tu sais moi j’attends que vienne le printemps
pour voir si le bois porte encore nos empreintes
comme le reflet des années qu’on nous emprunte

pourquoi on ne s’est pas dit ce qu’on voulait maintenant
car depuis ce jour mon cœur est en maintenance
il paraît que tu pleures je n’ai que les embruns
dans ma ville tu vois pourquoi j’attends encore le printemps
la terre est ronde mais en ce moment tout est plat
dans une seconde j’aurai envie de tout t*écla
dis*moi comment j’aurais pu un jour douter de toi
donc je lève les yeux à la recherche de tout éclat

si je me livre c’est par nécessité je ne suis qu’un messager
et mes prods ne sont pas tristes elles sont calmes pour contraster
et je m’inspire de l’époque où j’écrivais
8 mois sont passés je parle encore du passé
il faut que je prenne mon temps c’est peut*être pas assez
8 mois sont passés je parle encore du passé
il faut que je prenne mon temps c’est peut*être pas assez

(c’est dans ma tête, dans ma tête, dans ma tête, dans ma tête)

dans ma tête il y a un je ne sais quoi
un truc qui m’empêche de grandir
mais un jeune c’est quoi
maman m’a dit ça s’arrête à 19 ans
papa m’a dit ça commence à 22

comme d’habitude je suis dans l’entre deux
comme pour chacun je suis dans l’antre d’eux
j’écris cela avec l’encre de ma plume afin de favoriser l’entraide

je suis le genre de personne qui note tout
alors quand t’es parti c’était notre tout
pas besoin d’espérer un jour notre retour
car seules les aiguilles ont soignées notre toux
le vent tourne et ce n’est pas qu’une image
car je peux le sentir sur mon visage
sinon je disparaitrais comme par magie
à côté des formes dans le ciel qu’on imaginait

des sourires pour lesquels je suis inconnu
des souvenirs avec des gens que je ne connais plus
et nous ça fait combien de temps qu’on s’est vu
société connectée en est dépourvue

désolé si je prends le temps de vivre
et que j’écoute un peu trop mes envies
j’ai des potes dont je ne connais pas le nom de famille
et des amis c’est ma vie de famille

ce projet c’est une bouteille à la mer
une lettre ouverte pour mon père et ma mère
pour tous les amis les sœurs et les frères
et pour moi se séparer d’un goût amer

je la jette dans l’inconnu peut*être quelle se perdra
peut*être que le poids des mots la coulera
que c’est en profondeur qu’elle survivra
que c’est la fin qu’elle connaîtra

ou peut*être que tu la trouveras
qu’une fois ouverte tu l’écouteras
tu la liras et tu réfléchiras
peut*être qu’après ça on se comprendra
peut*être qu’on se supportera
peut*être qu’on se reverra
qu’on s’aimera
qu’on se suivra
peut*être que tout ça
ça ne dépend que de toi

[couplet 2]
cette nuit j’ai pas dormi
je t’ai fait passer d’un rêve à la réalité
pour te donner vie
j’ai rassemblé tout ce que j’avais à l’idée
j’en avais l’envie
mais pas les moyens pour le réaliser
et c’est dans le vide
que notre histoire en est inspirée
on a longtemps été par les doutes séparés
mais j’ai compris que tu m’allais
car dans ma tête tu pensais, sur mes lèvres tu dansais
et je n’en avais pas assez
et ce temps consacré à te garder secret
on est prêt à le partager
t’avoir à mes côtés, je suis pas prêt de m’en lasser
maintenant tout va s’accélérer
(tout va s’accélérer)
(tout va s’accélérer)

[refrain] x4
j’ai fait naître en toi
j’ai fait naître en nous
un espoir de lendemain

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