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lirik lagu vois – psykick lyrikah

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il sort de là, épuisé, abruti d’leur son
et pisté par leurs yeux perçants
et puis sombre est leur vie, malgré c’qu’ils disent
se perdent tous dans leur confort, tous
et puis s’tirent de c’monde fatigués
ereintés, tous l-ssés d’voir cet homme médire et s’en féliciter
il sort de là, épuisé, comme un spectre fuyant le monde
braquant comme pour brutaliser
fini l’étouffement
dans leurs galeries serties de joyaux que tous vantent
ici, car tout s’vend, se salit, même tout s’prend
a bras ouvert, sauf le silence de mort pervers que tous pensent
il vient d’en bas, sème le doute
l’oeil vif qu’on a vu trop fier aujourd’hui trembla
en trente pas, il saigne et scelle l’étrange cas
d’un jeune dont la plume pleure et ne flanche pas
il ne change pas, jamais
le silence se joue d’vos mots et brille comment un ange p-sse
se demandant pourquoi tant d’âmes se brisent ici-bas
et peut-être pourquoi tant d’armes le visent

vois c’qu’eux n’voient pas, vois c’qu’ils disent, vois c’qu’ils font
vois c’qu’ils prisent, et vois c’qu’ils sont
vois c’qu’ils sèment sur nos sols frêles
des épaisses larmes de sel sur nos plaies
[x2]

pourquoi pleurer sur feuille ?
pourquoi l’noir s’étale aussi lentement qu’leur pouvoir s’endeuille ?
pourquoi les routes se fuient sans cesse ?
pourquoi l’stress bouffe nos vies ? pourquoi l’brailler sur scène ?
pour qu’ils saignent ? non.. trop facile
pour qu’ils s’aident à saisir leurs peines a travers leurs cibles
au crépuscule vivait le silence
ils l’ont tué à coups d’crosse d’une violence si dense
que même la nuit s’est tue pendant trente jours
et l’habitude prit le dessus comme toujours

j’tombe avec eux, loin des sourires niais d’vos façades froides
imp-sses sales et sombres, je plonge avec eux
et leurs murmures gorgés d’fictions
toutes tenant dans leur flingue au chargeur plein d’illusions
de l’excès facile pour vos pleurs d’un soir
de l’extrait d’vie sale pour que vos peurs s’installent
et s’-ssoup-ssent seulement quand l’oeil repère
un ange qui pleure et dont le regard se perd
j’aime sentir que l’soir se lève
quand il fait taire l’espoir que vos stars soulèvent
que vos jacteurs ne craignent pas nos p’t-tes voies insignifiantes
mais parfois gênantes, et j’aime ça
j’tombe avec ceux qui prêchent rien
qui rentrent à pattes tard le soir, ceux qui crèchent loin
j’aime écrire seul, pas trahir celle que j’aime
seulement je gêne a le dire seul

vois c’qu’eux n’voient pas, vois c’qu’ils disent, vois c’qu’ils font
vois c’qu’ils prisent, et vois c’qu’ils sont
vois c’qu’ils sèment sur nos sols frêles
des épaisses larmes de sel sur nos plaies
[x2]

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