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lirik lagu freestyle #03 – ram’s 94

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[couplet]
t’as reconnu, ouais c’est ram’s, le rappeur qui met des baffes
remballe ton autographe, j’fais pas la star et j’gratte la caf
comme d’hab j’suis énervé comme un pitbull sans muselière
mes paroles une oeuvre d’art même si j’te parle jamais de molière
la vie c’est pas un compte de fée, t’prends pas pour cendrillon
car ton coeur j’vais l’écraser comme une garo dans l’cendrier
j’suis jamais en manque d’inspi pourtant j’suis pas sous pilon
dans le rap j’suis toujours premier pourtant j’marche à reculons
eh ouais, j’suis trop costaud à croire qu’mes textes font de la muscu
t’as capté, c’est trop lourd comme un obèse qui te tombe dessus
j’écris des textes de malade, mon flow vient de la psychiatrie
on rêve de bêtes de salaires, remballe tes pet-tes gâteries
a tous les coups j’fume la prod et seulement en une seule taff
sur le ring j’t’ai couché et seulement en une seule baffe
t’as pas d’amis, j’ai pas d’xxx et j’suis pas d’humeur pédale
parle pas d’amour, j’ai pas de xxx, et dans les poches que dalle
cousin j’suis trop technique mes phases varient comme la météo
mc tu dis que t’es partout mais franchement j’vois pas t’es où
tu t’es perdu dans mon son comme dans un safari
mais en fait je t’ai retrouvé le nez en plein dans la farine
fais belek à ta racli, j’tire plus vide que abidal
il risque d’y avoir des blessés donc prépare bien ta carte vitale
quand j’kick, ils ont zehef comme si j’avais baisé leur soeur
le pe-ra c’est une manif et moi j’suis un c-sseur
j’rappe pas pour les t-ss, moi j’compte pas attraper le das
au micro j’ai la cl-sse, n’oublie pas “ram’s” c’est mon blaze
j’écris des textes de ouf, avec une plume de batard
sur l’instru j’ai pas de r-t-rd, me test putain c’est trop tard
pendant que certains confondent facebook et meetic
j’suis toujours dans les temps, avec un flow, des phases mythiques
sur le chemin de la victoire, j’suis speed comme un tgv
j’suis différent de toi, comme une machine je t’ai lessivé
le rap c’est xxx père, et toi faut que t’abandonnes
viens pas nous parler de respect si tu parles mal à ta daronne
et dans ma banlieue, c’est tous les jours la vida loca
les pet-ts font du 38, sont déjà pétés au sky-coca
a fond sur les thunes, tu retrouves ta soeur dans un local
a cause de tes conneries, elle sait même pas laver un bocal
j’reste toujours vrai, rap de rue frère tu nnais-co
en 2011, les pet-ts xxx du schl-ss et le gynéco
la hagra, pas utile, comme un braco sans calibre
eh ouais, fais pas la brute si j’nique tout en candidat libre
mais toi tu te la racontes et j’pense que t’en fais un peu trop
michto dans des gros gamos et ta mère elle prend le métro
villefeuj 94800, viens faire un tour dans ma ville
mais fais pas l’attaquant, sinon on te c-sse tes chevilles
sinon on te castre, t’es débile
j’crois que t’as rien compris
cousin ram’s et le rap c’est comme un maton en son-pri
j’suis fermé à tous les feats, et ça du lundi au dimanche
les mc’s gèrent des filles moches, ils m’écoutent et ça les démange
j’te couds la bouche comme un couturier, comme un con tu ris
t’es sur la touche et moi j’accouche d’une putain de grosse tuerie
viens si tu peux dans ma ville, eh fréro c’est magique
c’est là que j’p-sse ma vie, tous les vrais connaissent ma zik
les raptor et les cross, tout ça ça défile
fonsdé h24, ça fait des thunes et ça drague des filles
ici c’est une boucherie on est cramés de la tête aux pieds
comment ça fait golri, même les shtars veulent nous copier
tu me connais, moi c’est ram’s, reste pas là vas-y bouge
sur le terrain j’suis l’attaquant, poto j’suis pas sur la touche
a chaque couplet la concurrence se chie dessus, elle porte des couches
et toutes les nuits j’baise des feuilles, c’est des vrais sons que j’accouche
tu chantes mes musiques sous ta douche, fréro t’es trop cramé
avoir un bateau-moteur dans la vie c’est me cramer
j’suis au rap ce que le foot était toujours au brésil
eh ouais j’xxx dessine des couplets à la résine
tu m’as compris j’avale cul sec tous les rappeurs que je cuisine
poto hamdoullah mes sons tournent à la chaîne comme à l’usine
wesh cousine, franchement j’suis pas une reu-sta tah les magazines
a chaque fois que j’-ss-ssine, la sacem sait que c’est un signe
depuis que j’xxx avec ma bite, la roue a cessé de tourner
tu penses que je suis vulgaire et que vite faudrait m’interner
mais cousin c’est trop tard vu que j’vais plus vite qu’internet
le rap ne peut plus me virer comme un pet-t gosse en maternelle
cousine t’as tes règles, mais tes oreilles aussi
ca p-sse du sang de partout, j’crois bien que c’est un génocide
j’mets le cap en décapotable sur pluton, j’suis un p4
j’me tape en rappant potable, du vuiton moi j’t’en paie 4
ecoute ça, c’est le 94 800 et nique la mondeo
les seules fois où je me sens frais poto c’est quand j’mets mon déo
depuis le début, dans toutes mes phases, j’suis toujours au top
j’tire sur l’instru, je me sers du micro comme un glock
bah poto si j’prends le micro, c’est que j’ai réponse à tout
et que mes rimes c’est comme les t-ss, dans les tess elles tournent partout

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