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lirik lagu parano vs maadou – rap contenders

[intro : parano]
parano, aka grand corps guéri, aka lyriciste babtou, pour l’occas’
et j’souhaite un bon battle, let’s go

[intro : maadou]
maadou gangseuleu
bon toi ça va être vite fait, j’suis meilleur que toi, des raisons pour l’prouver y’en a trois :
j’ai battle au québec, j’ai battle wojtek, pas toi

[round 1 : parano]
premier round j’t’allume d’entrée, j’cogne dur pote faut qu’tu saches que dès l’départ
j’te vois pas comme une pointure gros, mais ma douce, tu r’viens bouillante, t’es pleine d’espoir
donc j’écraserai c’battle comme une clope et ne laisserai derrière moi qu’une vulgaire traînée noire
et oui, en baston tu m’casses peut*être la gueule, mais pas dans c’domaine, tu t’prends pour un dieu mais l’vide qui t’habite est assez colossal
on est des artistes, on doit peindre des toiles aux mecs, et loin d’moi l’idée d’ressasser un passé colonial
mais perso, j’fais dans l’tableau d’maître, toi t’as du mal à n’pas dépasser dans un cahier d’coloriage
t’es lourd maadou, mais vraiment, rien en finesse, t’as pas la maîtrise des mots
mes clashs se constituent de punchs, de références, de patterns, de flow
en fait, c’battle, c’est comme un culturiste avec deux poids différents, non, on est pas des alter egos
puis mon idée va sûrement t’amuser, mais t’imagines si on fusionnait, ce s’rait trépidant
j’serai enfin black et musclé, et toi enfin grand et intelligent
mais t’as des phases qui font réagir, t’sais, quand t’engueules un spectateur car il parle pendant ton couplet
tu lui envoies un “ta gueule !”, d’un cri dégoûté, mais connard, si t’essayais d’être bon tu lui donnerais sûrement envie d’t’écouter
puis t’as dis à maras que t’avais pas d’syntaxe mais qu’t’avais les seins d’sa sœur, bonne idée
d’ailleurs, c’est clair t’as pas d’syntaxe et vu d’ici, c’est vrai qu’t’as les seins d’sa sœur, bonnet d
mais quelle pétasse, et comme elle tu sais pas fermer ta gueule c’est grave, on pourrait parler d’coïncidence
mais ça explique tes temps limités d’garde à v’ hein, t’as toujours eu du mal à garder l’silence
pour finir, on m’a r’proché d’être trop technique
mais perso j’préfère soigner ma rime devant cette poucave à nibards, l’humour tu l’aimes bas pétage de rire
neymar, cavani, mbappé, là j’charrie, j’fais plus des rimes riches moi, j’fais des qatar*imes et j’viens m’acheter paris
[round 1 : maadou]
parano, parano, parano, rien qu’de l’dire c’est fou mais j’vise l’embrouille
explique*nous où t’as trouvé c’blase de fils d’andouille
ton blase te nuit, toi tu vas dérouiller j’te dis
quand t’as trouvé, t’étais bourré, t’as pas désaoulé petit
t’es rentré au rc, on peut pas dire qu’t’as percé ou qu’tu performes depuis
t’as 500 abonnés, tu t’appelles parano alors que personne te suit
quand j’ai su combien t’étais payé, j’ai juste eu envie d’chialer
puis j’étais en colère, j’avais plus envie d’rapper
t’es v’nu t’faire baiser pour moins cher que tes collègues, t’es comme une pute handicapée
toi et tes jeux d’mots d’merde, lui il aime pas les blagues
parano il est droit comme un gars d’la légion, pas d’pression, pas fou il est sensé, partout il fait qu’penser
t’as l’impression qu’y’a un vieil homme sage l’a hanté, la question, par où il est rentré ?
t’es gênant comme une fille sans cils, t’es fade comme un plat d’viande sans sel
moi j’pars farouchement en guerre, toi t’as tout le temps d’en faire
tes bonnes rimes sont rares, comme un accouchement sans selles
ta mère c’est tout, ton père t’faisait pas d’attouchements sans elle
j’sais qu’t’aimes pas qu’on parle sur ta mère, ça t’rend un peu amer je crois
tu dis qu’c’est facile de parler sur ta mère, tu connais mieux ta mère que moi
ta mère, j’suis sûr elle a un prénom nul, genre léonie
avec léonie, les prélim’ se comptent au centuple, c’est joli
j’prends du recul, c’est promis
j’ai l’pénis tellement long que quand j’l’encule, elle vomit
ta mère, ta sœur, ta tante, j’les prends toutes, j’suis en rut
je rentre même pas j’attends, direct j’descends l’bermuda
j’en prends une, l’autre se cambre, j’suis perdu, je permute
ta mère, ta sœur, ta tante, le triangle des gertrude
[round 2 : parano]
wow ! c’était frais
un vrai show à l’américaine, mais à la française, ouais, j’suis sans doute qu’un toubab jaloux
mais maadou ganseuleu, star trek, si tu veux, mais pour l’instant écoute*moi bien, tupac jacqouille
car oui, le belge maîtrise ton langage, et j’vais l’prouver en une phase, que tu comprendras
car si j’saurais à ta place, j’monterais pas sur mes grands chevals
a cause que tu t’es fais sodomisé par gandalf, il t’as prouvé qu’le seigneur des *n*l
j’exagère à peine, mais à t’attendre, toutes tes phases sont très brutes, hein, si j’mesure
ouais maadou, on sait qu’toutes les femmes sont des… humains, si j’te jure
mais toi tu dis toujours la même merde, tu baises ma femme, ma mère, mon jardinier, ma tante, mon oncle, ma cousine éloignée, mon cousain germain, mon géranium, même mon palmier
faut qu’t’arrêtes, tes couilles c’est des sachets d’thé, tu baises mon chien, on n’sait plus comment t’arrêter, on a posé des pièges à loups, des commandos bien armés
mais putain c’est plus une queue, c’t’un tourniquet, d’ailleurs, ça fait 30 secondes que j’vous parle hein, ça fait 20 secondes qu’il vous a déjà tous niqué
mais ça va pas non ? tu vas dans des rondelles de toutes les couleurs
t’en es même banni d’tinder
toi t’as pas un tableau d’chasse,non, t’as un tapis d’twister
imbécile et prétentieux, tu t’lâches pour entendre des “ah l’bâtard”
t’as un gros problème de prostate vieux mais range ta trompe j’aime pas babar
tu t’connectes partout avec ta queue, c’est quoi l’projet, tellement fier d’être bleu qu’ta vie c’est avatar ?
ouais, champions du monde ta gueule
la possession mec, n’en parlons pas
un dessin animé, tout pourri, script trop filou
ce match, c’était comme ton battle contre wojtek
une tête de chatte ouais, umtiti et grosminou
j’retourne en seum*alie, j’t’observe
j’me fous qu’tu sois une [?] trop fort
car à chacun d’tes battles, j’me dis qu’y’a un problème
c’est qu’ta voix va pas avec ton corps
et j’finirai c’round par une phase que tu kifferas vieux queutard
vu qu’c’est ton style, mais j’vais prouver l’faire bien mieux qu’toi
car ce soir t’auras la même femme qu’dans scarface, pas d’miracle
toi, t’es du cercle des poètes, à dix balles
ma plume, un scalpel, j’te bouffe vivant dans l’assiette, hannibal
j’suis une galère pour mon adversaire c’est un fait, amistad
acteur de base étage tu jouerais denzel dans, training night
ton rap, un mauvais trip, même pour bradley, very bad
en une phase éclair j’t’ai fait perdre la tête, men in black
et vu qu’t’es fier d’être bleu, il fallait que j’te la mette, breaking bad
[round 2 : maadou]
quand j’te r’garde, j’me dis toi, tu vas en chier avant d’faire du clic
t’as moins d’charisme que n’importe quel mec du premier rang dans l’public
t’as tellement pas d’charisme, j’me dis zut, on peut à peine te voir
on aurait commencé sans toi, on aurait bien mis 5 minutes à s’en apercevoir
parano j’suis d’la frappe, t’es paraffine, j’ai envie d’te casser la face à la baramine
ta place n’est pas ici, on sent qu’tu baratines, t’as rien à foutre là comme le p’tit blanc sur la boîte de dakatine
toi, t’es pas le roi d’la fête, on est juste à un petit doigt qu’ce soit obscène
ça fait plusieurs éditions qu’t’es là, on s’demande toujours pourquoi, comme la p’tite chinoise qui squatte la scène
c’est pas qu’t’as pas d’charisme, c’est qu’t’es transparent
avec ton mec, vous voulez un enfant, mais vous vous déguisez en fille, vous êtes des trans parents
apparemment moi j’fais l’pitre, mais toi tu fais la bite
t’es tellement transparent que si moi j’fais un disque, toi tu fais l’plastique
t’es tellement transparent que si moi j’fais l’mime, toi tu fais la vitre
p’tit con stop, t’es une vitre au top
mais l’seul moyen qu’tu m’fasses mal faux pote
ça serait que j’me cogne contre toi parce que t’es trop propre
bon j’espère qu’tu m’en veux pas pour toutes ces blagues sur la vitre
mais j’en ai tant qu’j’en jette, c’est la tendance nette
quand tu suces k5, ça fait cape d’invisibilité pour sa bite, t’es comme son ventre en fait
tu vas nous dire qu’vous êtes pas pd, mais on sait qu’c’est des carottes
t’es tellement pd, la dernière fois qu’t’as pété t’as lâché une capote
toi, tu salis mes yeux pourtant t’es discret
t’es tellement discret on dirait qu’tu glisses sur des œufs
tes parents aimeraient te voir plus souvent, pourtant tu vis chez eux
chez vous, la transparence, c’est d’famille et il faut pas qu’t’échappes
ton père le vitrier, ta mère le papier calque
tu fais que m’couper du vent, t’es un putain d’pare*brise
le genre de pare*brise qu’on casse et là c’est dar, t’es pas en place
le même genre de pare*brise que k5 a troué, ouais ça c’est sale, tes parents chialent
depuis, t’es dégoûté, car t’es un pare*brise avec un trou d’balle de la taille d’une pièce de deux euros
mais pour le boucher, j’ai trouvé, carglass répare, carglass remplace

[round 3 : parano]
ah c’était cool, dommage que les plus grosses réactions soient quand tu battle quelqu’un d’autre, mais c’était cool
indigne merde, à ta manière d’écrire t’as l’air d’un con, trop lent, ça c’est dit
tu d’vais jouer dans la ligne verte, “john caffé patron comme le café” sauf que tu sais pas comment ça s’écrit
puis t’as chanté, contre aladoum, cool couz, ça t’rendais pas mal ouf pas vrai ?
ça m’fait penser, donc v’là maadou, dou, dou, bouffe ta banane et mouds l’café
t’es un cassos c’est tout gros, fier de bédave sur scène c’est wack mens pas
car t’es adulé par des gamins la tête sous l’eau qui feront flipper leurs parents l’soir
les mêmes parents qui cumulent deux boulots pour qu’ils ne manquent de quoi que ce soit
y’a des choses dont on se vante pas donc on s’met à trimer
donc oui, appelle*moi moralisateur lambda parce que j’n’ai pas qu’du fantasme ou d’la merde à livrer
mais pour quelqu’un qui s’vante d’venir d’en bas, t’en as déjà oublié toute la réalité
ouais, je sais, c’est trop sérieux pour le rc
donc, sur scène t’as des trips crades et des airs de gangster trop vrais
le genre de black qui ne rit pas, de grands airs de panthères crowley
au moindre beef, il t’démolit man, demande à maras, je n’viens pas trop près
non j’déconne, en coulisses t’es une diva, j’t’ai entendu parler soins du corps et pantene pro*v
et puis tu m’emmerdes à mettre ta couleur en avant, pour les mener en bateau mais t’as perdu la barre
moi, j’m’en fous d’être blanc, j’l’ai pas choisi, mais c’est moi l’belge et c’est toi l’plus fier du hasard
car oui, t’es fier d’être black, pourquoi ? genre, t’as eu l’choix
t’as coché une case, ou truqué des lois ?
non, mais si t’étais blanc t’aurais fait pareil, t’aurais déjà pendu des nègres ou brûlé des croix
donc, j’t’atomise pâle copie, j’comprends pas qu’on trique sur ton style, tout pour l’fric
tu t’prends pour django, triste, ça m’fascine mais ça t’va pas comme trip
toi t’as d’jà joué dans un film, ouais, t’es l’black qui assassine malcolm x
et puis non, t’es pas l’représentant des blacks, demande leur d’abord, faut qu’ils acceptent
car comme là*bas, t’es payé par un toubab, non elles sont pas droites tes baskets
mes punchs à moi sont des balles, en une phase j’peux renverser la pièce
ce soir t’es jfk, miracle, une bonne idée vient d’te traverser la tête
donc, le battle s’achève, de ma peau on en donnait pas cher
mais j’ai la maîtrise des mots donc constatez qu’ce boloss est lège
il avait les jambes fragiles en gros, ce soir le vrai colosse est belge

[round 3 : maadou]
preuve qu’à chaque fois qu’tu passes les réactions s’appauvrissent
d’habitude ils crient “ouais !”, quand c’est toi ils applaudissent
“c’était super”, “très intelligent”
hé, t’sais qu’t’es belge ? mais t’es pas belge vite fait hein, t’es belge genre cheh !
on est les champions ! on est les champions ! on est, on est, on est les champions ! et on s’en bas les couilles de la possession
vous valez rien, votre football, votre histoire, tout l’monde s’en bas les reins, vos victoires, aussi rares, que l’acier valyrien
les belges ils ont l’seum, c’est pour rire, mais ça c’est rien, les belges ils ont un seum à t’faire rougir un algérien
ils ont semé leur seum toute la semaine, c’est minable
ils se mettent au même niveau que la semelle, ils se r’mettent pas, pour eux c’était une semi*finale
pour qu’un français parte avec la coupe, il faut qu’il pose ses couilles, qu’il ait pas peur
pour qu’un belge parte avec la coupe, il faut qu’il coure de chez l’coiffeur
je vais gagner ce battle, ce qui veut dire que tu vas perdre ce battle, tu vas perdre ce battle
j’répète parce que les belges ils ont du mal avec la défaite, quand on perd, on perd et on ferme sa gueule
moi j’suis un griot sournois, igo fait rideau, t’es pilot bouge pas
j’ai mis l’eau au*d’ssus d’son niveau, [?] glisse ce minot, pourquoi ?
tu dois avoir la gorge plus longue que celle de thibaut courtois
comme tous les belges, tu t’la racontes, tout s’voit sur le fond
tu pètes tellement plus haut qu’ton cul, t’as l’trou d’balle sur le front
t’as la tête si près du ciel que tu t’prends pour un saint
j’ai le s*xe si près du sol que j’me prends pour un nain
t’es blanc, t’es belge, j’le dis hyper fort
tu nous tromp’ras pas, et ça, jusqu’à c’que ton heure sonne
y’a forcément un raciste et un pédophile dans la famille, et c’est p’t*être même les deux en une seule personne
mais bon y’a quand même un truc sur lequel vous avez raison, c’est quand vous dites septante et aussi nonante
mais pourquoi on refuse d’avouer qu’vous avez raison, c’est parce que vos mères c’est aussi vos tantes

- rap contenders

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