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lirik lagu orphelins du désert part. 1 – res turner

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[paroles de “orphelins du désert part. 1”]

[couplet 1]
c’est d’la tristesse qui se devine dans son regard froid, contrastant avec les quarante degrés celsius
trainée de larmes, j’crois qu’envers l’oppresseur, personne ici n’a trouvé d’excuse
la soif de pouvoir : le colon en est vêtu, l’oppression est têtue, quarante ans si c’n’est plus
ils voudraient qu’personne n’soit déçu, comment garder l’sourire quand on t’expulse ?
brahim le sait bien, lеs yeux perdus dans cettе mer de dunes
sur cette terre, lassé de perdre, dans sa tête, esquisse un exode au clair de lune
bienvenue au sahara, dans les camps de réfugiés à l’ouest de l’algérie
de là s’érige un vaste océan jaune, où les droits de l’homme vaguent à la dérive
brahim est jeune, une vingtaine d’années à peine dépassée
sahraoui naufragé, homme menotté, déclassé, issu d’une communauté déplacée
plutôt colonisée, selon le bon terme, au nom du profit et d’ses compères
on s’permet c’qui dans l’autre sens nous consterne, la “marche verte”, c’est prôner la paix sur un fond d’guerre
brahim est de ceux que l’on terre, hors de la sienne, dur est l’affront
occidental sahara, balafré du nord au sud par le mur de la honte
mais matez l’entaille, justice muette devant un pillage d’aussi grande taille
différente est l’écoute d’ici, on n’entend plus les cris quand l’occident parle

[pont]
et ce dernier parle fort, très, trop fort…
nous sommes en 2014 et…

[couplet 2]
brahim se souvient, laâyoune, dernière manif’ pacifique
des forces de l’occupation marocaine, la foule, puis des coups qui sont partis vite
sur activistes ou simples passantes frappées, matraquées puis misent à nue
de la peur répandue, sans attendre, de ces arrestations qui visent à nullifier
la résistance ; c’est vrai qu’les souvenirs sont plutôt marqués
comme son corps après ces mois d’prison, les coups, les menaces, les claques, puis les molards, les
tortures très hard, des armes et des flics, puis des baffes inévitables
de ces ordures, des tartes et des kicks, des décharges électriques sur les parties génitales
c’est la zonpri, sur elle j’t’apprends, ces lignes trop navrantes
au fait, c’est quoi son crime ? un énième flagrant délit d’propagande ?
pas d’boutade, la victime résiste ? ils ont l’pouvoir pour la latter
coupable (ouais), c’est dit si vite… récidiviste dans l’fait d’vouloir la paix
on ne compte plus les disparus, arrestations pas très cleans
les prisonniers politiques, trop d’litiges, pas d’estime pour eux, demande à amnesty
brahim est dans leur viseur, tout comme son père l’était, il le sait
ce dernier, innocent, tué car, d’vouloir la liberté, il se permettait
maintenant, réfugié dans les camps de tindouf, il souffre, des questions plein la tête
c’qu’il l’saoule : l’oppresseur les étouffe, et plus l’temps d’se dire que la raison viendra p’t*être
son cousin mouss lui dit : “faut quʼon parte en france”, soudain sa voix vacille
“ça sera pas facile mais, ici, on n’a rien ; là*bas, y’a l’droit d’asile
et un peu d’espoir, laisse*toi guider, j’ai d’jà préparé notre départ
on va l’faire pour nos familles, notre terre, bref, réfléchis, on en reparle, il s’fait tard”
brahim est séduit et croit, comme son cousin mouss
qu’ils vont trouver de l’aide dans le pays des droits d’l’homme

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